18.1 – Le temps tire à sa fin
Apocalypse 17 et 18
Dieu appelle son peuple à sortir de Babylone: à rejeter l’erreur et à lui obéir en tous points.
La plupart des habitants de la ville avaient conclu qu’il n’était qu’un traître. Les forces ennemies devaient certainement le payer en secret, sinon pour quelle raison insistait-il autant pour qu’ils abandonnent leur forteresse et se livrent à leurs assiégeants? Il s’était certainement vendu à ces impurs, à ces païens qui faisaient le siège de leur bien-aimée Jérusalem. Par conséquent, Paschhur, l’officier en chef du temple, fit battre Jérémie, puis l’enferma dans la cour de la prison. Le prophète refusa toutefois de se taire. Puisque Jérémie continuait de plaider avec les Israélites, les suppliant d’accepter le châtiment de leur Dieu, la fontaine d’eau vive, le roi Sédécias le jeta au cachot. Du fond de sa cellule, Jérémie criait qu’il fallait que le peuple abandonne son temple sacré et quitte la cité devenue irrémédiablement corrompue. Mais personne ne voulait écouter ses avertissements. Les chefs jetèrent enfin Jérémie dans une citerne. Là, les pieds dans la boue, privé de toute nourriture, une mort certaine l’attendait.
Malgré son triste sort, le courageux prophète continua de plaider. Ses compatriotes se trouvaient devant la décision la plus importante de leur vie. Ils devaient choisir entre deux voies, car il n’y en avait point d’autres : « Voici, je mets devant vous le chemin de la vie et le chemin de la mort, proclama-t-il. Celui qui restera dans cette ville mourra par l’épée, par la famine ou par la peste; mais celui qui sortira pour se rendre aux Chaldéens [Babyloniens] […] aura la vie sauve. » (Jérémie 21:8, 9)
La prophétie de Jérémie s’accomplit. Les Israélites qui refusèrent de capituler furent massacrés lorsque l’ennemi enfonça les portes de la ville. Ceux qui quittèrent la ville purent survivre, et leurs descendants revinrent quelques décennies plus tard pour reconstruire leur nation.
Les chapitres 17 et 18 d’Apocalypse annoncent un message urgent. L’heure de la décision est venue. Tous ceux qui veulent survivre doivent « sortir de Babylone » (voir Apocalypse 18:2-4). Si vous ne l’avez pas encore fait, n’attendez plus. Jean le déclare clairement : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. » (Apocalypse 18:4) Sortir de Babylone signifie sortir des organisations qui enseignent des concepts erronés sur Dieu, en obéissant simplement aux vérités qui sont en Jésus-Christ, afin de marcher sur le chemin qui mène à la vie éternelle.
Dans Apocalypse 15 et 16, nous avons découvert que les sept dernières plaies frappent ceux qui ont la marque de la bête et qui ne sont donc pas sortis de Babylone. Elles tombent sur la terre peu avant le retour de Jésus. Après avoir exposé les effets de ces plaies, Jean nous interpelle : « Maintenant que vous savez ce qui va se passer, quelle sera alors votre décision? De quel côté vous placerez-vous? Du côté de Satan (à l’intérieur de Babylone) ou du côté de Dieu (à l’extérieur de Babylone)? »
18.2 – Le temps tire à sa fin
Jean voit une femme vêtue de pourpre, assise sur une bête écarlate, à sept têtes.
Babylone va bientôt tomber!
Examinons le plan d’Apocalypse 17 et 18.
La chute de Babylone, la grande prostituée (Apocalypse 17)
Versets 1-3. Un ange invite Jean à regarder le jugement de la grande prostituée.
Versets 3-6. La prostituée est identifiée comme étant Babylone, puis Babylone est décrite.
Versets 6-18. Les relations de Babylone avec les autres nations et leurs dirigeants sont révélées.
18.3 – Le temps tire à sa fin
Apocalypse 17 et 18 annoncent un message urgent. L’heure de la décision est venue.
Sept voix annoncent le châtiment qui tombera sur Babylone (Apocalypse 18)
1) Deux voix venues des cieux.
Versets 1-3. La chute de Babylone est annoncée par un ange descendu des cieux.
Versets 4-8. Dieu appelle son peuple à sortir de Babylone et annonce sa destruction.
2) Trois voix venues de la terre.
Verset 9, 10. Les rois de la terre pleurent la chute de Babylone.
Versets 11-17. Les marchands de la terre pleurent la chute de Babylone, car leur moyen de s’enrichir vient de disparaître.
Versets 17-20. Les armateurs et les marins pleurent la chute de Babylone pour les mêmes raisons.
3) Deux nouvelles voix venues des cieux.
Versets 21-24. Un ange jette une meule dans l’océan, en symbole de la chute de Babylone et de ses alliés.
Apocalypse 19.1-18. Le ciel éclate d’allégresse parce que Dieu a remporté la victoire sur Babylone. (Ces versets seront étudiés en détail dans la prochaine leçon.)
18.4- Le temps tire à sa fin
Dans les Écritures, Babylone symbolise la confusion suscitée par de faux enseignements religieux, un mélange de vérité et d’erreur.
L’identité de Babylone
Lisez Apocalypse 17:1-6.
1. Qu’est-il écrit sur le front de la prostituée? (Apocalypse 17:5)
2. De quoi la femme est-elle ivre? (Apocalypse 17:6)
D’après vous, pourquoi Jean est-il « saisi d’un grand étonnement »? (Apocalypse 17:6)
Se pourrait-il que vous désiriez devenir chrétien, mais que vos amis, votre famille, ou la société vous poussent à transiger avec votre conscience?
Comment une personne peut-elle demeurer ferme dans sa décision de suivre Jésus?
Lors de leçons précédentes, nous avons appris que « Babylone » est le nom d’un ancien empire. Nous pouvons retracer les origines de ce mot dans Genèse 11:1-9 où il est question de la « tour de Babel ». Cette tour, ou ziggourat, fut construite dans le but d’abriter un temple païen à son sommet. Le mot « babel » signifiait à l’origine la « porte des dieux ». À Babel, on adorait selon les principes de l’homme. Ainsi les gens adoraient plusieurs faux dieux en plus du Dieu des cieux.
C’est à la tour de Babel que les habitants de la terre commencèrent à parler dans différentes langues. Tout à coup, ils ne purent plus se comprendre les uns les autres, d’où une indescriptible confusion. Le mot « babel » en vint donc à signifier « confusion ». Dans les Écritures, Babylone symbolise la confusion suscitée par de faux enseignements religieux, un mélange de vérité et d’erreur.
Dans le livre de l’Apocalypse, Babylone devient le symbole des organisations religieuses, sectes et cultes, qui ne suivent pas complètement les enseignements de Dieu tels que la Bible les présente. Comme nous l’avons vu dans notre étude de l’histoire, l’Église romaine médiévale introduisit des traditions humaines dans son système de croyances. Elle s’unit ensuite aux autorités civiles pour imposer ses enseignements. Ce système religieux reproduira le même scénario avant le retour de Jésus.
Ne l’oublions jamais : la Bible parle d’un système religieux. Des croyants admirables adorent Dieu au sein de l’Église catholique et de nombreuses dénominations protestantes. Ces chrétiens aiment Dieu et le servent d’un cœur sincère. Ils apportent une contribution positive dans leurs communautés et dans le monde en aidant les autres au nom de Jésus. Malgré tout, les croyants sont tous appelés à faire un choix crucial. Ils doivent prendre position comme l’ont fait Jean Hus, Martin Luther et les réformateurs d’autrefois.
Plusieurs d’entre eux faisaient partie du clergé de l’Église catholique romaine. Toutefois, en étudiant les Écritures, ils firent des découvertes très surprenantes. À leur grand désarroi, ils comprirent que l’Église avait mêlé des traditions humaines aux enseignements divins et que ces traditions avaient déformé des vérités essentielles du Nouveau Testament en rapport avec la grâce, le pardon et le salut. Ils devaient réagir; ils devaient protester. Le mot « protestant » tire ses origines de ce mouvement de protestation contre les faux enseignements de l’Église.
Plusieurs éléments préoccupaient Martin Luther, le père de l’Église luthérienne, mais il concentra ses protestations sur trois points essentiels :
1) Les hommes sont sauvés par la foi seule. Pourtant, bien que le salut soit un don gratuit, l’Église romaine encourage ses fidèles à assurer leur salut par son système d’œuvres méritoires (le baptême, la confirmation, la confession, l’extrême-onction, etc.).
2) La Bible est suffisante pour enseigner et guider les croyants. Dieu a averti les hommes de ne rien ajouter ni soustraire à sa parole. Cependant l’Église romaine déclare que les conciles ecclésiastiques établissent la vérité, et que la tradition fait tout autant partie de la vérité que les Écritures.
3) Tous les chrétiens sont des « prêtres » qui travaillent au service de Jésus-Christ. L’étude et le ministère ne sont pas réservés aux seuls membres du clergé.
D’autres enseignements furent remis en valeur par les dénominations protestantes tels que : le baptême par immersion en opposition avec le baptême par aspersion; l’obéissance aux dix commandements en entier, en opposition avec le changement apporté à ces mêmes commandements; l’observation du sabbat du septième jour en opposition avec l’observation du premier jour de la semaine.
Dieu nous dit que sa parole est fidèle et véritable, qu’elle est une lumière éclairant notre sentier. Il nous dit aussi dans le livre de l’Apocalypse que les théories des hommes seront réduites à néant et que les systèmes religieux humains tomberont. Il est de notre responsabilité de sortir de ces Églises et groupes qui déforment les enseignements bibliques fondamentaux en les mélangeant à des doctrines humaines.
18.5 – Le temps tire à sa fin
Les réformateurs montrèrent que les traditions des hommes avaient déformé plusieurs vérités essentielles du Nouveau Testament en rapport avec la grâce, le pardon et le salut.
Lisez Apocalypse 17:7-18.
Plusieurs phrases importantes de ces versets peuvent nous laisser perplexes. Les chrétiens les ont interprétées de différentes manières au cours des siècles. Voyons si nous pouvons en comprendre l’essentiel.
3. Pourquoi les habitants de la terre s’étonneront en voyant la bête? (Apocalypse 17:8)
4. Que sont les sept têtes sur lesquelles la femme est assise? (Apocalypse 17:9)
5. a) Que sont aussi les sept têtes? (Apocalypse 17:10)
b) Combien sont tombés? (Apocalypse 17:10)
c) Un autre existe et qu’advient-il du dernier? (Apocalypse 17:10)
Et la bête qui était, et qui n’est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.
6. a) Que sont les dix cornes? (Apocalypse 17:12)
b) Même s’ils n’ont pas encore reçu de royaume, comme quoi reçoivent-ils autorité? (Apocalypse 17:12)
Penchons-nous un peu sur ces versets. Ils nous apprennent que des nations formeront des alliances pour nuire au royaume de Dieu. Satan ne veut pas que Dieu remporte la victoire; il s’efforcera donc de contrecarrer ses plans, tant que la vie lui sera accordée.
Le livre de l’Apocalypse nous a brossé jusqu’ici un tableau de la montée et de la chute des nations. Dieu nous a ainsi montré dans quel ordre les empires se succéderaient. Avec beaucoup de détails, il a expliqué les événements qui précéderont le retour de Christ. Dans cette description de la chute de Babylone, Dieu résume une fois de plus l’histoire des nations depuis l’ancienne Babylone jusqu’au retour de Christ. Voici une interprétation valide des sept têtes, montagnes ou rois.
SEQUENCE | DOMINATION |
---|---|
1er roi | Empire égyptien |
2e roi | Empire assyrien |
3e roi | Empire babylonien |
4e roi | Empire mèdo-persan |
5e roi | Empire grec |
6e roi | Empire romain impérial |
7e roi | Empire romain papal |
8e roi | Empire romain papal (à venir) |
Même s’il peut y avoir des interprétations différentes concernant certains mots ou phrases, le problème de fond se distingue clairement : Babylone est tombée et toutes les alliances créées dans le but de s’opposer au royaume de Dieu échoueront. Une question s’impose donc : Demeurerons-nous dans Babylone ou en sortirons-nous?
18.6 – Le temps tire à sa fin
Avec un symbolisme frappant et des images hautes en couleur, les livres de Daniel et de l’Apocalypse nous révèlent une succession d’événements qui précédent le second avènement de Christ au travers de la montée et la chute des puissances et des nations. Oui, Babylone tombera certainement.
Lisez Apocalypse 18.1-5, 8, 21-24.
7. Que partagent avec Babylone ceux qui prennent la décision de ne pas en sortir? (Apocalypse 18:4)
Les chapitres 17 et 18 d’Apocalypse dépeignent un portrait plutôt sombre. La situation est sérieuse, très sérieuse. Néanmoins, Dieu nous dit également que le péché et ses partisans disparaîtront pour toujours. Un jour, nous vivrons en compagnie de notre Dieu et les forces du mal ne pourront plus jamais détruire notre paix et notre bonheur. Cependant, ces chapitres contiennent un avertissement qu’il ne faut pas négliger. Il est possible d’être perdu pour l’éternité si nous prenons la mauvaise décision. Il est possible de se couper à jamais de cette amitié avec Dieu.
Au milieu de la description des malheurs qui attendent Babylone, Apocalypse 17:14 nous présente une scène réjouissante.
8. Quels autres noms sont donnés à Jésus, l’Agneau de Dieu? (Apocalypse 17:14)
9. Quels noms sont donnés à ceux qui demeurent attachés à Jésus? (Ce pourrait être vous et moi) (Apocalypse 17:14)
Le verset 14 renferme une merveilleuse promesse. Jésus est Seigneur. Il est le Souverain des souverains. Connaissez-vous le jeu du Roi de la montagne? Très simple. Il suffit de trouver une grosse pierre ou une butte quelconque. Un joueur s’y installe tandis que les autres essaient de le faire tomber. Celui qui arrive à rester sur son monticule devient le Roi de la montagne. De même, Jésus-Christ régnera éternellement comme Roi des rois, comme le Roi le plus élevé sur le sommet de la plus haute montagne.
Ce verset nous apporte également une merveilleuse espérance. Au milieu du chaos provoqué par la chute de Babylone, une trouée apparaît dans les nuages noirs, un coup de tonnerre retentit et un rayon de lumière jaillit des cieux. Certains se couvrent instinctivement le visage, d’autres lèvent les yeux avec une sainte assurance. Pourquoi? Parce qu’en ce moment d’intense conflit, Dieu dit : « Tout va bien. Ne craignez rien, Audrey, Georges, Jeanne. Ne crains rien, toi qui lit cette étude. Tu m’appartiens. Je t’ai choisi. Je suis mort pour toi. Je t’ai adopté comme mon enfant. Viens trouver le repos dans le refuge de mes bras. » Ne désirez-vous pas accepter les promesses que vous offre un Dieu si merveilleux?
Oui, Dieu n’a que des garanties à nous offrir. Il est un Dieu sûr et fiable comme le démontrent les promesses suivantes :
« L’Éternel est pour moi, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes? » (Psaume 118:6)
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Romains 8:31)
« Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8:35, 38, 39)
« Ne vous inquiétez de rien : mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Philippiens 4:6, 7) Dieu veut que nous sachions qu’il marchera avec nous aujourd’hui et jusqu’au retour de Jésus. Il vous suffit de tendre votre main et de la placer dans la sienne. Ensuite, détendez-vous; votre Père céleste vous indiquera le chemin.
18.7 – Le temps tire à sa fin
Jésus dit : « Ne crains rien. Je suis mort pour toi, je t’ai adopté comme mon enfant. Viens trouver le repos dans le refuge de mes bras. »
À la fin de la guerre, Stepan Germaniuk fut déporté. À cette époque, les autorités soviétiques essayaient de détruire tous les groupes religieux sur lesquels ils n’avaient pas de contrôle. Mais malgré les difficultés, ce pasteur prêchait l’Évangile partout où il allait. Voyant cela, les autorités l’exilèrent dans le coin le plus reculé des toundras glacées de la Sibérie, dans le petit village de Chumikan. Ils pensaient que sa foi défaillerait certainement dans ce climat de températures glaciales et de blizzards incessants. Et en effet, lorsqu’à sa descente du train, le pasteur Germaniuk observa les bâtiments délabrés qui formaient le village et les arbres rabougris éparpillés dans les champs, son avenir aurait pu lui sembler fort sombre.
Pourtant, Stepan savait quelque chose que les autorités communistes ignoraient : Dieu marchait avec lui. Et l’exilé croyait en la promesse divine, selon laquelle Dieu peut faire concourir au bien de celui qui l’aime les plans les plus malveillants. Alors il enleva son chapeau malgré les bourrasques de vent glacé et pria à haute voix : « La terre et tout ce qui s’y trouve appartiennent au Seigneur. Et si des personnes vivent ici, ne serait-ce qu’une seule, je peux y vivre également. Je te glorifierai dans cet endroit, Seigneur. »
Stepan trouva une chambre à louer dans une maison sale et délabrée. La propriétaire gaspillait tout son argent dans l’alcool comme beaucoup d’autres villageois qui ne dessoûlaient jamais pour échapper à la peine de leur misérable existence. Stepan ne tarda pas à égayer la pauvre demeure en nettoyant murs et planchers, puis il effectua les réparations nécessaires. Ensuite, il se mit à la cuisine, prépara de bons repas et partagea avec la dame les colis de nourriture qu’il recevait. Stupéfaite, celle-ci déclara à ses amis : « Un saint homme vit dans ma maison. » Lorsque le chef de police avertit Stepan qu’il lui était interdit de prêcher, le pasteur répondit : « Pouvez-vous m’infliger un châtiment plus sévère que l’exil dans ce village? Je suis prédicateur par conviction et par vocation, et je demeurerai prédicateur. »
Le printemps suivant, l’épouse de Stepan et ses enfants furent autorisés à aller le rejoindre. La seule maison que put trouver le pasteur pour les siens était envahie par les rats. Lorsqu’ils y entrèrent avec leurs valises, l’avenir aurait certainement pu leur sembler bien sombre, mais ils savaient que Dieu marchait avec eux en Sibérie. Avant même de s’installer, ils sortirent une guitare, se placèrent en cercle et élevèrent un cantique de louange à Dieu. Ils savaient que Dieu pourvoirait à leurs besoins.
Peu après, le contremaître de Stepan lui donna l’autorisation d’acheter une cabane située en lisière de forêt. Le pasteur et quelques amis sibériens effectuèrent les réparations nécessaires, puis ils ajoutèrent une ou deux pièces, et bientôt, la masure ressembla à une véritable maison. La famille prépara même un petit jardin. Ils y plantèrent des pommes de terre entourées de cailloux. C’est la seule façon de les faire pousser dans ces régions nordiques. Pendant les deux courts mois d’été, le soleil chauffe les pierres, ce qui active la croissance des pommes de terre.
Stepan et les siens organisèrent des services religieux dans leur nouvelle maison. Des voisins proches leur rendirent visite. Curieux, les habitants du village vinrent également pour s’informer. Et leur étonnement fut sans bornes. Ces gens adoraient Dieu avec une telle joie! Ils aimaient chanter! Souvent les enfants récitaient des poèmes de leur composition. Parfois, les services duraient du matin jusqu’au soir. Les participants prenaient tellement plaisir à ces rencontres qu’ils ne voyaient pas le temps passer.
Cette famille expérimenta la proximité de Dieu dans l’un des endroits les plus désolés de la terre. Ils en firent l’expérience en mémorisant ensemble des passages bibliques, en voyant des êtres brisés revivre à cause de leur foi nouvelle en Jésus, en regardant les vagues se briser sur la grève pendant leurs promenades, et en admirant le ciel étoilé. « Nous ne pouvions cesser de regarder les étoiles, déclara Stepan. Souvent, nous sortions la nuit pour les observer, et nous chantions un cantique sur les étoiles témoins de l’amour de Dieu. »
Lorsqu’un membre du parti communiste local apprit ce qui se passait chez Stepan, il fulmina : « Cet homme nous a trompés. Même ici, il s’est créé un paradis. »
Oui, Dieu s’approche de ses fidèles disciples. Oui, Dieu marche avec eux chaque jour, quelles que soient leurs circonstances. Il peut faire de n’importe quel endroit un paradis, qu’il s’agisse d’une fournaise ardente ou d’une toundra glacée.
Dieu cherche des gens aujourd’hui; il cherche des gens qui prendront position pour lui et n’hésiteront pas devenir ses disciples. Il espère ardemment que vous lui tendiez votre main. Il veut vous donner des promesses certaines; il veut vous faire atteindre de nouveaux sommets.
La voix de Jésus vous a-t-elle parlé pendant que vous étudiiez ces chapitres ? La puissance du Saint-Esprit vous a-t-elle convaincu de l’importance d’adhérer aux enseignements de Dieu contenus dans sa parole? Ressentez-vous le caractère urgent de ces messages? Savez-vous où vous en êtes dans votre relation avec Jésus? Qu’aimeriez-vous lui dire?
- Je veux sortir de Babylone.
- Je choisis d’accepter tous les enseignements de la Bible.
- Je veux t’accepter, ô Jésus.
- Je veux observer tous les commandements de Dieu.
- Seigneur, intercède pour moi.
- Seigneur, intercède pour ma famille.
- Autre.
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