
17.0 – Grandir en partageant
Découvrez comment faire connaître Jésus aux autres

La réunion était une réussite. Larry appréciait la conversation, le thé japonais et les biscuits de riz. Tout à coup, il vit les invités de M. Komori sortir leurs Bibles de leurs mallettes. « Pourriez-vous maintenant nous donner notre étude biblique ? », lui demanda poliment M. Komori.
Larry s’étrangla presque avec son thé. Il avait cru que cette rencontre n’était qu’une aimable rencontre sociale et il se sentait complètement pris au dépourvu par cette demande inopinée.
Larry enseignait l’anglais dans une école de langues chrétienne. Bien sûr, il avait déjà donné des cours sur la Bible, des cours que d’autres avaient préparés. Transmettre des informations sur la Bible ne présentait pour lui aucune difficulté. Mais parler de Dieu, comme ça, spontanément, c’était une autre affaire.
Il faut dire que si Larry avait été immergé dès son enfance dans les histoires de la Bible, elles ne représentaient plus grand-chose pour lui à présent. Sa vie avait pris une autre direction et il savait très bien que certains de ses comportements n’étaient pas en accord avec la Bible, ce qui l’amenait à garder ses distances par rapport à Dieu et à l’Église. Comment pourrait-il parler à ces gens d’un Dieu qu’il ne connaissait pas lui-même ?

Là, dans ce salon, il prit conscience que sa façade de chrétien était sur le point de s’écrouler. Dans la panique, un verset traversa soudainement son esprit, un verset promettant que le Saint-Esprit mettrait des mots dans la bouche de ceux qui auraient à témoigner (Luc 12.12). Il murmura une prière désespérée et se lança dans l’histoire du fils prodigue, la première qui lui vint à l’esprit. Après avoir partagé la parabole, il se mit à la commenter, à expliquer combien Dieu aimait les êtres humains, même ceux qui s’éloignent de lui. Et tandis que les paroles semblaient surgir du fond de son être, faisant sur lui une forte impression, Larry, pour la première fois de sa vie, commençait à comprendre l’amour de Dieu à son égard.
Ce soir-là, il s’agenouilla au pied de son lit et consacra sa vie à un Dieu qui était devenu pour lui une réalité, un fait irrésistible, et non plus une simple abstraction. Comment ? En partageant l’amour de Dieu avec les autres.
17.1 – Jésus nous invite à grandir en partageant
Avant de retourner au ciel, Jésus fit de ses disciples ses représentants personnels :

« Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins […] jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1.8).
Les disciples avaient passé trois ans et demi à s’imprégner des paroles de Jésus et à observer ses actes, avant d’être les témoins de sa mort et de sa résurrection.
« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. » (Actes 2.32).
Au jour de la Pentecôte, lorsqu’ils se donnèrent entièrement à lui, le Christ transforma leur vie par la puissance du Saint-Esprit. Ils devinrent ainsi des témoins, non seulement de la résurrection et de l’ascension du Christ, mais aussi de sa puissance transformatrice.

En tant que chrétiens, nous sommes aussi des témoins de la résurrection de Jésus puisque nous expérimentons sa puissance régénératrice dans notre vie.
« Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés – il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Christ-Jésus, afin de montrer […] la richesse surabondante de sa grâce par sa bonté envers nous en Christ-Jésus. » (Éphésiens 2.4-7).
Nous avons été rendus à la vie avec Christ et pouvons donc montrer l’infinie richesse de sa grâce. Jésus demande à ses disciples d’apporter au monde entier la bonne nouvelle de sa puissance de salut pour l’humanité, et il nous promet d’être à nos côtés pour nous permettre d’accomplir notre mission.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les […] et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28.19,20).
C’est un privilège que de répandre la puissance de l’Évangile, d’être des ambassadeurs de Jésus-Christ dans ce monde (2 Corinthiens 5.20). Voici le témoignage d’un prédicateur de l’Évangile, H.M.S. Richards, qui a consacré une grande partie de sa vie à un ministère radiophonique :

« J’ai vu de mes yeux les changements opérés dans le cœur de ceux qui ont entendu l’Évangile de Christ. J’ai voyagé dans des pays où le nom de Dieu et celui de Jésus-Christ étaient inconnus jusqu’à ce que son Église y apporte l’Évangile. J’ai vu ces gens échanger la saleté pour la propreté, la maladie pour la santé, la peur des mauvais esprits pour la joie du christianisme. J’ai vu le statut des femmes s’améliorer. J’ai vu d’authentiques foyers chrétiens émerger des ténèbres du paganisme. Dans tous les pays que j’ai visités, j’ai vu des vies transformées. Je sais que l’Évangile est « une puissance de Dieu pour le salut » (Romains 1.16). Je sais que lorsque l’Église proclame avec droiture le message de l’Évangile, des changements tangibles se manifestent dans la vie et dans le foyer des hommes qui répondent à son appel. »
Nous avons tous un rôle à jouer dans cette mission extraordinaire. Dieu a choisi de nous confier, à nous, faibles humains, ce rôle de témoins du Christ parce qu’il sait à quel point le témoignage est un élément vital de notre croissance. Pour que la foi ne dépérisse pas, elle doit s’exprimer. Comme l’a découvert Larry, Dieu nous deviendra plus réel au fur et à mesure que nous parlerons de lui et que nous ferons du bien à ceux qui nous entourent. L’expression de notre foi nous permet de l’approfondir. Le témoignage nous aide à grandir. Et ce témoignage prend les formes les plus diverses.
17.2 – Témoins du Christ par notre amour pour les autres
Un jeune homme, victime de violence familiale dans un foyer dit « chrétien », déclarait récemment : « Mes parents m’ont donné une image de Dieu complètement déformée. J’ai le sentiment que jamais personne ne m’a vraiment aimé. » Ceux qui nous entourent ont désespérément besoin que quelqu’un leur donne une saine image de Dieu. Ils ont besoin qu’une personne « en chair et en os » leur manifeste par son comportement les qualités divines, surtout l’amour.
Notre argument le plus fort en faveur de Jésus-Christ, notre sermon le plus puissant, est tout simplement notre manière d’être avec les autres, notre amour pour eux. Avant qu’une personne ne puisse s’intéresser à notre foi et au message de la Bible, elle doit savoir que nous nous intéressons à elle. Écoutons l’exhortation de l’apôtre Pierre :

« Au milieu des païens [non-chrétiens] ayez une bonne conduite, afin que, là où ils vous calomnient comme faisant le mal, ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient Dieu au jour de sa visite. […] C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces. » (1 Pierre 2.12,21).
« Christ a souffert » pour nous au Calvaire : voilà pour nous le parfait exemple de l’amour qui se sacrifie. Cet amour, reproduit en nous par des actes de bonté envers autrui, peut devenir une force irrésistible attirant les incroyants dans les bras du Père.
17.3 – Témoins du Christ par notre intégrité
Comment Jésus, notre frère d’humanité, a-t-il réussi à résister au mal, à vaincre la tentation, là où nous échouons si souvent ?
Lorsque, dans le désert, Satan tendit des pièges à Jésus en le tentant sur le terrain de l’appétit, de l’orgueil et de la présomption, le Christ contre-attaqua en citant les Écritures (Matthieu 4.4,7,10). Jésus était prêt parce qu’il avait rempli son esprit des vérités bibliques. C’est là que se remportent ou se perdent les batailles – dans notre esprit. Trop souvent nous ne pensons à résister à la tentation que lorsqu’elle a saturé notre esprit au point de devenir presque irrésistible. Pourtant, nous pouvons remporter la victoire si nous nous attaquons à nos habitudes là où elles prennent naissance, c’est-à-dire dans nos pensées.

Les chrétiens qui grandissent dirigent leurs pensées vers le ciel. Ils savent que Dieu est plus grand que les problèmes qui les entourent de tous côtés. Ils se concentrent sur les saines qualités qu’ils essaient d’acquérir plutôt que sur les mauvaises choses qu’ils désirent éviter.
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. […] En toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître vos demandes à Dieu. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus. Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. […] Et le Dieu de paix sera avec vous. » (Philippiens 4.4,6-9).
Lorsque nos pensées sont ainsi fixées sur ce qui est bon et droit, notre caractère tout entier en est transformé et ceux qui vivent avec nous ne manquent pas de remarquer l’intégrité de nos vies, puissant témoignage en faveur de Jésus-Christ.
17.4 – Témoins du Christ par notre simplicité

Nous vivons à l’époque de l’artifice, du clinquant, de l’apparence, de la tyrannie de la mode. Le chrétien, lui, à l’image du Christ, est appelé à la simplicité et à la modestie, tant dans son apparence extérieure que dans son comportement. Car il recherche la qualité de l’être et non le « paraître ».
» Si quelques-uns n’obéissent point à la parole, [qu’]ils soient gagnés sans parole par […] votre conduite pure et respectueuse. N’ayez pas pour parure ce qui est extérieur : cheveux tressés, ornements d’or, manteaux élégants, mais la parure cachée du cœur, la parure personnelle inaltérable d’un esprit doux et paisible ; voilà qui est d’un grand prix devant Dieu. » (1 Pierre 3.1-4).

« De même aussi, que les femmes [et les hommes] vêtus d’une manière décente, avec pudeur et modestie, se parent, non pas de tresses ou d’or, ou de perles, ou de toilettes somptueuses, mais d’œuvres bonnes, comme il convient à des femmes qui font profession de piété. » (1 Timothée 2.9-10).
Simplicité, décence, pudeur, modestie dans notre manière de nous vêtir comme dans notre train de vie en général, sont la marque d’une authentique ressemblance à Jésus-Christ. Il est le parfait exemple en ce domaine. Comme lui, tout en appréciant les plaisirs simples et authentiques de la vie et en cultivant le bon goût, ne soyons jamais esclaves du paraître et de la mode. Nul doute que ce témoignage de simplicité et d’humilité parlera au cœur de ceux qui cherchent la vérité.
17.5 – Témoins du Christ par notre style de vie
L’historien Edouard Gibbon raconte que, lorsque Galère attaqua le camp des Perses, un sac de cuir brillant, rempli de perles, tomba entre les mains d’un soldat qui se livrait au pillage. Cet homme garda précieusement le magnifique sac … et jeta les perles !
Ceux qui s’accrochent aux joies superficielles que le monde leur offre, tout en se débarrassant de Jésus, la perle de grand prix, et de son royaume éternel, sont encore plus mal avisés que ce soldat. Car ce n’est pas seulement une fortune qui pourrait nous glisser entre les doigts, mais le salut éternel. Les Écritures nous lancent un avertissement solennel :
« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair [l’appétit], la convoitise des yeux [l’amour du monde], et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1 Jean 2.15-17).

Satan travaille très fort à parer de vives couleurs les péchés les plus destructeurs et les habitudes les plus nocives. On pourrait croire que le péché a été pris en charge par le meilleur programme de relations publiques. Pourquoi les héros du sexe, présentés à la télévision, semblent-ils si attrayants et équilibrés ? Les producteurs nous montrent rarement les créatures blessées, déséquilibrées, maltraitées et malades qui arpentent la nuit les rues de plaisir ! Pourquoi ne voyons-nous que de beaux jeunes gens, heureux et en bonne santé, dans les publicités pour la bière ? Il faudrait peut-être évoquer ces silhouettes pathétiques qui sortent en trébuchant d’un bar ou d’une boîte de nuit, sans compter tous les candidats à la dépendance alcoolique et à la cirrhose du foie !
Quelle que soit la puissance des images, quelle que soit l’intensité du plaisir, gardons-nous d’acheter tout ce que le monde propose. Le Christ nous demande d’exercer notre jugement, d’être « prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10.16).
Nous devons également choisir avec sagesse toutes les personnes que nous fréquentons et éviter ce qui pourrait compromettre nos principes chrétiens :

« Ne formez pas avec les incroyants un attelage disparate. Car quelle association y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6.14).
Le Christ désire bien sûr que nous continuions à entretenir des relations amicales avec nos amis non-chrétiens et à leur tendre la main. Les relations interpersonnelles ne constituent-elles pas un des meilleurs moyens de partager notre foi ? Assurons-nous toutefois que nos relations ne nous fassent pas retomber dans notre ancien style de vie ou dans de mauvaises habitudes. Si nous sentons le besoin de cacher notre foi à quelqu’un que nous fréquentons, méfions-nous.
Tout ce que nous faisons entrer dans notre vie a un impact sur notre vie spirituelle. C’est pourquoi Dieu nous donne sa Parole, la Bible, et son Saint-Esprit pour orienter tous nos choix et notre style de vie. En Christ, notre travail comme nos loisirs, nos distractions comme nos relations, ce que nous lisons comme ce que nous regardons à la télévision ou sur l’Internet, tout est désormais orienté vers ce qui élève l’âme et procure le vrai bonheur.
« Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux. » (Psaumes 101.3).

De plus en plus, des scènes de violence et de sexe envahissent le monde du divertissement. Nous vivons à une époque marquée par la pornographie. Mais, Dieu merci, il y a encore à notre disposition une immense quantité d’excellent matériel, malheureusement oublié par le plus grand nombre. Dans le domaine de l’art (musique, littérature, peinture, sculpture, même cinéma, etc.) comme dans celui de la nature, du sport et dans bien d’autres encore, il existe de magnifiques pistes à explorer, qui nous font grandir dans la connaissance et le bien-être, qui explorent des vérités profondes ou le monde de la beauté, qui nous divertissent sainement ou touchent nos émotions les plus intimes et élèvent notre âme. Si nous demeurons dans le vide culturel, le pire s’y engouffrera. Cela est particulièrement vrai pour nos enfants. Mais si nous nourrissons notre âme du meilleur, le pire ne pourra nous abaisser à son niveau.
Exigeons la qualité pour tout ce qui entre dans nos foyers et dans notre esprit. Un tel style de vie, non seulement nous rendra heureux et nous rapprochera de Dieu, mais constituera un témoignage vivant et puissant pour tous ceux qui nous entourent. Ils ne manqueront pas de remarquer la différence pratique et le climat de pureté joyeuse qu’implique la vie avec Dieu.
« Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a abondance de joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » (Psaumes 16.11).
17.6 – Témoins du Christ par notre générosité

Le regretté pasteur H.M.S. Richards, que nous avons cité plus haut, se préparait à baptiser un nouveau croyant lorsqu’il remarqua le portefeuille bien rempli qui gonflait la poche de son pantalon. Le pasteur Richards demanda à l’homme s’il avait oublié de laisser son argent au vestiaire. « Mon portefeuille et moi serons baptisés en même temps », répondit le néophyte. Il avait compris le véritable esprit du christianisme qui consiste à se donner entièrement et sans réserve, pour servir Dieu et aider les autres. C’est Jésus lui-même qui a prononcé la phrase bien connue : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (Actes 20.35).
Quel est le meilleur « placement » que nous puissions faire ?
« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent, mais amassez des trésors dans le ciel. […] Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6.19-21).
Nous avons besoin du nécessaire pour vivre décemment et prendre soin de notre famille. Dieu le sait et il veille lui-même à ce que nous puissions y pourvoir (voir la magnifique promesse de Matthieu 6.31-34). Mais il ne veut pas que nous soyons esclaves du matérialisme et de l’égoïsme qui règnent en maîtres ici-bas. Voilà pourquoi il nous apprend à nous constituer un capital « dans le ciel », en utilisant nos biens matériels pour soutenir la proclamation de l’Évangile et pour aider les plus démunis.
Quel est le plan de Dieu pour que nous puissions contribuer à la mission de partage de l’Évangile au monde entier ?

« Un homme peut-il voler Dieu ? Pourtant vous me volez, et puis vous demandez : « En quoi t’avons-nous donc volé ? » Lorsque vous retenez vos offrandes et vos dîmes ! […] Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction. » (Malachie 3.8-10 – La Bible du Semeur).
La dîme consiste dans le dixième de notre revenu (Deutéronome 14.22 ; Genèse 28.22). Elle est exclusivement destinée à soutenir la prédication de l’Évangile et ceux qui y consacrent leur vie. Dans l’Ancien Testament, c’étaient les prêtres et les lévites, dévoués au service du temple et à l’enseignement des Saintes Écritures, qui vivaient grâce à la dîme et aux offrandes. Après Jésus-Christ, ce sont les apôtres, les évangélistes et les pasteurs qui ont reçu le soutien des chrétiens pour se consacrer à plein temps à l’annonce de l’Évangile.
« Le Seigneur a établi comme règle que ceux qui annoncent l’Évangile vivent de l’Évangile. » (1 Corinthiens 9.14).
La dîme appartient à Dieu. Consacrer dix pour cent de ses revenus à notre Dieu peut sembler énorme ou difficile à certains d’entre nous, mais c’est un acte de foi et de fidélité que le créateur bénit abondamment. C’est aussi un témoignage extraordinaire en faveur de Jésus-Christ. Par cet acte, nous disons : 1) qu’il est vraiment le premier dans notre vie, 2) que nous voulons que le plus grand nombre le connaissent et soient sauvés, 3) que nous sommes reconnaissants et que nous lui faisons confiance pour nos besoins matériels.
Cependant notre témoignage dans le domaine financier ne se limite pas à verser la dîme au Seigneur. Il se manifeste également par une bonne gestion de tous nos biens et par la générosité envers les plus démunis, selon nos moyens :
« Je te donne ce commandement : Tu devras ouvrir ta main à ton frère, au malheureux et au pauvre dans ton pays. » (Deutéronome 15.11).
« Celui qui a pitié de l’indigent prête à l’Éternel. » (Proverbes 19.17).
Voilà qui témoignera concrètement de l’amour et de la bonté de Dieu envers tous les hommes.
17.7 – Témoins du Christ par le partage de l’Évangile

Notre caractère, notre comportement, notre manière d’être et de vivre parlent plus que tout en faveur de Jésus-Christ. Néanmoins, vient le temps où il faut aussi ouvrir la bouche, dire clairement notre foi et annoncer aux autres le message de la Bible. La Bonne Nouvelle est pour tous et Dieu nous a choisis pour être sa voix et pour le faire connaître.
Comment le témoignage de chaque chrétien peut-il être utilisé par Jésus-Christ pour sauver des vies ?
« Il y eut … quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, venus à Antioche, parlèrent aux Grecs et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. La main du Seigneur était avec eux, et grand fut le nombre de ceux qui crurent et se convertirent au Seigneur. » (Actes 11.20,21).
Ces hommes n’étaient pas des « professionnels » de la prédication. C’étaient de simples disciples de Jésus, remplis d’amour pour Dieu et pour les autres. Ils partagèrent avec ferveur ce qu’ils avaient appris de la bouche des apôtres, ce qu’ils avaient lu dans les Saintes Écritures, ce qu’ils vivaient avec Jésus. Et leur témoignage devint source de salut pour beaucoup !
Si les prédicateurs et les évangélistes ont la mission de porter l’Évangile à grande échelle, chacun d’entre nous a un « territoire personnel » constitué de ses proches et de ceux que Dieu place sur sa route. Dans le respect de l’autre, sans jamais rien imposer et pourtant avec conviction, utilisons les occasions qui nous sont offertes : donner une parole d’espoir, dire à quelqu’un que Dieu l’aime ou que nous prierons pour lui, offrir une Bible ou une brochure sur l’Évangile. (C’est une bonne habitude que d’avoir toujours sur soi une revue ou un feuillet sur la Bible, prêt à être offert.)
Peut-être pensez-vous que vous ne savez pas encore grand-chose de la Bible, ou que votre expérience chrétienne est trop jeune pour que vous puissiez partager quoi que ce soit avec autrui ? Partagez le peu que vous avez, et Dieu le multipliera. Ce que les guides Découverte vous ont offert, offrez-le à d’autres. Comme Larry en a fait l’expérience, vous constaterez que l’Esprit-Saint viendra à votre aide et que, pas à pas, votre foi grandira et se fortifiera.
Bon Père céleste, merci pour tout ce que tu as partagé avec nous, par Jésus-Christ, ton Fils, et à travers ta Parole, la Bible. Merci pour ta grâce et pour ton amour qui me permettent de grandir. J’aimerais à mon tour partager la richesse de l’Évangile avec les autres, par ma manière de vivre comme par mes paroles. J’ai besoin de ton aide pour mener une vie chrétienne cohérente et pratique, pour t’aimer et aimer les autres. Merci de m’inspirer par ton Esprit. Dans l’amour de Jésus, amen.
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