12 – La controverse de la croix
INTRODUCTION
Il y a une controverse dans la bonne nouvelle du suprême sacrifice de Dieu pour nous, qui s’est réalisé à la croix. Une compréhension éclairée de notre salut en la mort de Jésus-Christ dissipera cette controverse. Voici le problème.
Selon la Bible, Jésus a porté la malédiction de la loi pour nous quand il mourut sur la croix, et nous lui en sommes très reconnaissants. Mais en fait, il n’existe aucune loi qui autorise une personne innocente à mourir à la place d’un coupable. Même que la Bible enseigne que cela ne peut pas se faire : « On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères ; on fera mourir chacun pour son péché » (Deutéronome 24:16). « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Comment, dans ce cas, le Christ, qui n’a pas commis de fautes, peut-il mourir pour les péchés du monde, alors que la Parole de Dieu ne permet pas que l’innocent soit puni à la place du coupable ?
C’est là un enjeu éthique capital qui concerne notre rédemption tout entier, car Dieu n’enfreint jamais ses propres lois. À moins que nous découvrions comment Dieu a pu régler ce problème, nous ne pourrons jamais apprécier vraiment la bonne nouvelle de l’Évangile ni expérimenter son plein potentiel de nous délivrer du péché.
1 – Combien sont morts à cause du seul péché d’Adam ?
La raison pour laquelle tous meurent à cause du péché d’un seul n’est pas que Dieu nous considère comme coupables du péché d’Adam (ce qui serait contre sa morale), mais parce que la race humaine est la multiplication de la vie d’Adam (Acte 17:26), nous héritons, par nature, d’une vie qui a déjà péché et qui est condamnée à la mort.
2 – À quel moment notre vie humaine condamnée a-t-elle été mise à mort ?
3 – Combien furent impliqués dans la mort du Christ ?
De même que Dieu a créé toute l’humanité en Adam (qui, par son péché, ruina toute sa postérité), de même aussi Dieu (par un miracle) a mis toute l’humanité en Jésus, lors de son incarnation. Ceci afin qu’il puisse devenir notre second Adam (1 Corinthiens 15:45). Jésus, l’homme, devint ainsi le père d’Adam. Par sa mort à la croix, Dieu a jeté dans la mort toute la race humaine qui était en Jésus. Ainsi, le monde a été jugé et exécuté en Jésus, dans la seconde mort. Dieu a pu faire cela parce que Jésus avait en lui toute l’humanité, comme pour Adam. N’est-ce pas génial !
4 – Que fit Dieu pour sauver l’humanité ?
À l’incarnation, lorsque le Christ assuma notre humanité corporative, il devint le second Adam et se qualifia pour devenir le représentant de l’humanité. Ceci lui permit légalement de vivre et de mourir à l’avantage de l’homme. Cette humanité qu’il assuma était notre humanité condamnée et pécheresse. À son incarnation, Jésus prit un corps affaibli et détruit par plusieurs millénaires d’histoire de dégénérescence.
5 – Quels péchés furent condamnés à la croix ?
Nous étions tous en Jésus-Christ, quand Jésus mourut à la croix. Nous et tous nos péchés étions portés en son corps. En vivant la condamnation du pécheur, toute l’humanité l’a vécu en lui. Nous sommes ainsi, légalement libérés de cette condamnation qui pesait sur nous tous depuis Adam.
6 – De quoi Dieu nous a-t-il fait grâce ?
Jésus n’est pas venu pour ôter la sentence de mort qui était suspendue au-dessus de nos têtes, mais il est venu pour l’accomplir (Matthieu 5:17). Puisque nous sommes tous morts dans la mort de Jésus-Christ, nous avons donc tous subi l’exécution de notre condamnation, nous sommes maintenant dégagés de cette punition qui pesait sur nous en Adam. La loi qui nous condamnait a été satisfaite. Nous sommes maintenant aussi libres qu’Adam, avant son péché.
Pour nous sauver, Dieu n’a pas aboli sa loi immuable des dix commandements, mais il a exécuté notre condamnation en Jésus-Christ. Maintenant que cette malédiction ne nous touche plus, nous pouvons vivre pour toujours dans la paix de Dieu. Cette loi divine, que Dieu nous demande de garder, est maintenant pour nous un sujet de bénédiction. Étant libre et pardonné de tout péché, Dieu nous demande maintenant de demeurer uni à lui dans le respect de ses ordonnances.
7 – À quel moment Paul est-il mort à cause de la loi ?
C’est à la mort de Jésus-Christ que nous, en tant qu’êtres humains pêcheurs, sommes morts et délivrés du problème du péché. Par conséquent, nous sommes devenus juste devant Dieu. Nous pouvons expérimenter la sanctification et mener une vie qui lui soit agréable. La croix du Christ nous a délivrés de la culpabilité et du châtiment attaché au péché, elle nous a délivrés de son pouvoir et de son esclavage.
8 – La loi de Dieu peut-elle encore nous condamner aujourd’hui ?
Il est important de comprendre que nos péchés passés, présents et futurs sont tous pardonnés dans les prodigieux mérites de Jésus-Christ (Romains 5:16). C’est merveilleux ! Mais, quand nous nous obstinons à demeurer volontairement dans le péché en rejetant l’appel à la repentance, la loi remet sa condamnation sur nous (Romains 3:19). La Bible appel cela « être sous la loi » (Romains 6:14-15). Cette condamnation reste au-dessus de nos têtes aussi longtemps que nous demeurons dans nos péchés et refusons de vivre en Jésus-Christ, dans la victoire sur toutes tentations (1 Corinthiens 10:13).
Nous avons maintenant le choix de vivre en dehors de Jésus-Christ en assumant notre future condamnation dans la mort de la Géhenne, ou de vivre unis à Jésus-Christ qui nous pardonne de tous nos péchés et nous libère de cette condamnation.
9 – Que produit notre attachement à Jésus-Christ ?
Par la résurrection de Jésus-Christ, Dieu nous a redonné la vie avec lui. Cette nouvelle vie est capable de produire des oeuvres merveilleuses en harmonie avec sa divine loi d’amour. En nous abandonnant dans la foi des mérites de Jésus-Christ, qui nous donne la puissance du Saint-Esprit, nous pouvons produire des fruits agréables à Dieu (Jean 15:5-8).
10 – Dans quel esprit doit-on servir Dieu ?
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