15.1 – Un danger imminent
Apocalypse 13
Le livre de l’Apocalypse souligne les faits les plus marquants du conflit qui fait rage entre le bien et le mal depuis des millénaires.
Le dimanche 14 juin 1903, Bruce Kelley et Leslie Matlock engrangeaient du foin non loin de la ville de Heppner dans l’est de l’Oregon. La journée était chaude et humide. Les deux hommes remarquèrent tout à coup deux formations nuageuses menaçantes se dirigeant l’une vers l’autre. Les nuages noirs entrèrent en collision et commencèrent à déverser des flots de grêle et de pluie.
Les hommes comprirent qu’une catastrophe était sur le point de se produire. Ils détachèrent leurs chevaux, et s’engagèrent au grand galop dans la gorge étroite menant à la ville, pour avertir leurs concitoyens : « Fuyez dans les collines! Un déluge arrive! » crièrent-ils dans les rues. La plupart des résidents de Heppner se préparaient pour une rencontre d’Église; seuls quelques-uns prirent l’avertissement au sérieux et se mirent en sécurité.
En l’espace de quelques minutes, une immense vague chargée de débris de toutes sortes frappa la petite ville, emportant avec elle maisons, bétail, hommes, femmes et enfants. Cette crue soudaine ne laissa que des ruines derrière elle. Les eaux rageuses avaient fait deux cent vingt-cinq victimes.
Pourquoi une telle perte en vies humaines? Parce que les habitants de Heppner ont méprisé les avertissements des deux cavaliers héroïques; ils n’ont pas tenu compte du terrible danger qui les menaçait tous.
Dans Genèse 3, la Bible nous parle d’une autre personne qui ne tint pas compte d’un avertissement. Elle s’appelait Ève. Tandis qu’elle se promenait seule dans le jardin d’Éden, près de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, elle ne se doutait pas du danger qui la menaçait. Dieu lui avait pourtant dit de ne pas manger du fruit de cet arbre (voir Genèse 2:17). Faisant peu de cas des conséquences de ses actes, elle ne prit pas l’avertissement au sérieux. La désobéissance semblait si minime! Pourtant cette faute détermina le destin de l’humanité. Pour amener Ève à manger le fruit défendu, Satan dénatura le caractère de Dieu. Et c’est ainsi qu’en cette journée douce et ensoleillée, le terrain avait été préparé pour les futures tromperies du Malin.
Si la Bible, dans son ensemble, propose une vue générale de la lutte épique qui oppose Satan à Dieu depuis des millénaires, l’Apocalypse, de son côté, souligne les faits les plus marquants de ce conflit. Cette bataille entre le bien et le mal a reçu un nom : « La grande controverse ». Chaque camp lutte pour obtenir l’adhésion de l’humanité et prendre le contrôle de la terre, mais pour des raisons totalement différentes. Jésus veut redonner aux êtres humains leur perfection première et leur parfait bonheur. Satan veut imposer son gouvernement pour renforcer sa rébellion contre Dieu.
Le sujet d’Apocalypse 13 est maintenant posé : À quel camp vous joindrez-vous? Qui suivrez-vous? Qui adorerez-vous?
15.2 – Un danger imminent
Une bête étrange à sept têtes, semblable à un léopard, monte de la mer.
Lisez Apocalypse 13:1-10.
Devant Jean va se dérouler une scène extraordinaire! Alors qu’il se tient au bord de la mer et observe les vagues qui déferlent sur la plage, un animal hideux et épouvantable surgit des flots.
1. a) Combien la bête a-t-elle de têtes? (Apocalypse 13:1)
b) Et combien de cornes? (Apocalypse 13:1)
2. Combien de diadèmes portent les cornes? (Apocalypse 13:1)
3. Qu’est-il écrit sur chacune des sept têtes? (Apocalypse 13:1)
4. a) À quoi ressemble le corps de la bête? (Apocalypse 13:2)
b) À quoi ressemble ses pieds? (Apocalypse 13:2)
c) Et à quoi ressemble sa gueule? (Apocalypse 13:2)
Quelle vision extraordinaire! Notons maintenant les faits principaux.
FAIT NO 1.
La bête, qui monte de la mer, est semblable à un léopard. Ses pieds sont comme ceux d’un ours et sa gueule, comme celle d’un lion. Elle a sept têtes et dix cornes. (Apocalypse 13:1, 2)
FAIT NO 2.
Sur ses têtes sont écrits des noms de blasphème (Apocalypse 13:1, 5, 6). Le Petit Robert définit ainsi le mot « blasphème » : « parole qui outrage la Divinité, la religion ». De plus, il est dit dans Jean 10:33 et Marc 2:7 qu’un homme qui prétend être Dieu commet un blasphème.
FAIT NO 3.
La bête domine la scène pendant quarante-deux mois (Apocalypse 13:5). D’autres versets définissent cette durée comme étant trois ans et demi, ou « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Apocalypse 12:14), ou encore 1 260 jours (Apocalypse 12:6). Selon les principes d’interprétation prophétique, il s’agit de 1 260 années. Nous avons étudié cette même période de temps dans Daniel 7:25 et 12:7.
FAIT NO 4.
Quelle puissance la bête représente-t-elle?
- C’est une puissance religieuse, car les habitants de la terre l’adorent (Apocalypse 13:8).
- C’est une puissance politique, car la bête a un trône et des diadèmes (Apocalypse 13:1, 2).
- Cette puissance est blessée mortellement après avoir régné pendant 1 260 ans (Apocalypse 13:3).
- La blessure guérit et la bête s’impose de nouveau dans le monde (Apocalypse 13:3).
- Cette puissance fait la guerre au peuple de Dieu (Apocalypse 13:7).
15.3 – Un danger imminent
Dans votre identification de la bête, ne perdez pas de vue que l’Apocalypse décrit une puissance, un système, non des croyants et des dirigeants restés fidèles à Dieu.
LA BÊTE EST UNE PUISSANCE MONDIALE
QUI DÉTIENT UNE AUTORITÉ À LA FOIS RELIGIEUSE ET POLITIQUE
En commençant par Ève dans le jardin d’Éden, Satan a toujours trompé les êtres humains, mais il multipliera ses supercheries immédiatement avant le retour de Jésus sur terre. Il usera ainsi de son autorité politico-religieuse pour forcer les habitants de la terre à se détourner du seul vrai Dieu et à faire alliance avec lui. La vision de la bête dépeint les dernières stratégies de Satan pour entraîner à sa suite la population mondiale. Voyons cela de plus près.
Les caractéristiques de la petite corne de Daniel 7 correspondent à celles de la première bête d’Apocalypse 13. Nous avons appris précédemment que la petite corne régna de l’an 538 de notre ère à l’an 1798 (1 260 ans). Pendant cette période, l’Église chrétienne médiévale, sous la direction de Rome, constituait la puissance politico-religieuse dominante. La puissance de la bête s’applique donc à l’union de l’Église papale romaine du Moyen Âge aux pouvoirs civils issu de l’Empire romain.
5. Qu’arriva-t-il à l’une des têtes de la bête? (Apocalypse 13:3)
En 1797, les dirigeants du gouvernement révolutionnaire français se préoccupèrent du fait que l’Église de Rome continuerait à s’opposer à leurs politiques et à leurs plans. Pour résoudre ce problème, Napoléon dépêcha le général Alexandre Berthier à Rome. Le 15 février 1798, il arrêta le pape Pie VI dans la chapelle Sixtine et proclama que le règne et l’autorité des papes étaient arrivés à leur terme. Le 29 août 1799, le pape Pie VI mourut dans une prison de la ville fortifiée de Valence en France.
6. Qu’arriva-t-il après la guérison de la blessure mortelle? (Apocalypse 13:3-4)
La prophétie d’Apocalypse 13:3 affirme que la blessure mortelle de la bête guérirait. Et en effet, peu après que Napoléon eût infligé une « blessure » à l’Église de Rome, d’autres puissances politiques se rallièrent pour venir à son secours et lui offrir leur soutien. Ce soutien augmenta graduellement jusqu’à ce que Benito Mussolini signe en 1929 un document donnant pleins pouvoirs au pape sur la cité du Vatican, reconnue comme État indépendant. De nouveau, le pape était à la fois chef de gouvernement et chef religieux. La blessure mortelle commençait tranquillement à guérir.
Les versets 6 à 10 indiquent que les erreurs doctrinales et la persécution de l’âge des ténèbres réapparaîtront au temps de la fin. En d’autres termes, le monde verra de nouveau la montée de la puissance de la bête qui emploiera son autorité politique pour obtenir l’adoration de « tous les habitants de la terre », et plus précisément de « ceux dont le nom n’a pas été inscrit sur le livre de vie de l’Agneau immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8, Segond révisé).
La puissance de la bête et ses alliés mettront tout en œuvre pour réaliser leurs plans. Voyons maintenant ce que la bête fera encore.
7. Contre qui ouvrit-elle « sa bouche pour proférer des blasphèmes »? (Apocalypse 13:6)
8. Contre qui lui fut-il « donné de faire la guerre »? (Apocalypse 13:7)
Aux versets 8 à 10, ceux qui, en ces moments difficiles des derniers jours de l’histoire du monde, refuseront d’adorer la bête, sont décrits comme des « saints », reconnus pour leur foi et leur persévérance. Christ veillera sur eux et les protégera. Ils connaîtront peut-être la souffrance, la persécution et même la mort, mais la vie éternelle leur sera assurée tandis qu’ils s’en remettront au Dieu tout-puissant et omniscient.
Il se peut que vous passiez actuellement par des heures particulièrement difficiles. Peut-être êtes-vous heureux de pouvoir compter sur la protection de Dieu dans les derniers jours, mais en fait, c’est maintenant que vous en éprouvez le besoin. Si tel est le cas, sachez que Dieu est à vos côtés maintenant. Ce fidèle compagnon connaît même le nombre de cheveux sur votre tête, tant il a soin de vous.
Alors qu’il était encore jeune, Norman Vincent Peale assista à une campagne d’évangélisation tenue par son père. Au cours des réunions, il vit Dave accepter Jésus comme son Sauveur. Cet homme était le pire des pécheurs de la ville, un ivrogne invétéré qui battait sa femme. Personne ne croyait que cette conversion allait durer, car comment un tel déchet de la société pourrait-il changer? Pourtant, le jeune Norman n’oublia jamais ce qu’il vit quand Dave s’agenouilla en répondant à l’appel : « Je fus profondément touché par l’expression de son visage, une expression faite d’émerveillement et d’une joie inexprimable ». Une vraie conversion se produisit et dura. Dès ce moment et jusqu’à la fin de ses jours, cet enfant de Dieu influença positivement tous ceux qui s’approchèrent de lui.
Le même Dieu qui a transformé complètement la vie de Dave peut faire de même pour vous. S’il a pu se charger de ce cas désespéré, il peut très bien prendre sur lui tous vos problèmes.
15.4- Un danger imminent
Les États-Unis d’Amérique.
La bête semblable à un agneau aide la bête semblable à un léopard.
Lisez Apocalypse 13:11-18.
Jean, dont les yeux sont toujours fixés sur ce panorama prophétique, voit ensuite une autre bête monter de la terre. Elle a deux cornes semblables à celles d’un agneau et parle comme un dragon. La description de cette nouvelle bête indique un certain lien avec la puissance de la première bête.
Mais pour commencer, voyons le contraste existant entre cette nouvelle bête d’Apocalypse 13:11, les bêtes d’Apocalypse 13:1 et de Daniel 7 qui représentent des empires mondiaux historiques. Les bêtes d’Apocalypse 13:1 et de Daniel 7 montent de la mer; celle d’Apocalypse 13:11 monte de la terre. Nous avons donc des bêtes venues de la mer et une bête venue de la terre. Puisque l’eau symbolise prophétiquement les peuples (Voir Apocalypse 17:15), par conséquent, la terre doit représenter un territoire comptant peu d’habitants. À première vue, cette nouvelle puissance présente les caractéristiques d’un agneau. Elle gouverne d’abord avec douceur, mais ensuite, elle parle comme un dragon, comme Satan, devenant aussi oppressive et trompeuse que la puissance romaine qui l’a précédée.
Avec ces informations, nous pouvons conclure que cette nouvelle puissance s’élève d’un territoire relativement inhabité à la fin de la période des 1 260 années décrite dans Apocalypse 13:1-10, soit vers l’an 1798 de notre ère. Quelle nation fut fondée dans cette période de temps sur un territoire vierge? Les faits désignent clairement les États-Unis d’Amérique.
Les États-Unis, pays champion de la démocratie et des droits de la personne, commencèrent à régner comme un agneau. Les deux cornes symbolisent deux traits notables du système de gouvernement américain : la liberté civile et religieuse. Pourtant, quelque chose arrive à cette puissance semblable à un agneau. Les versets 12 à 18 annoncent qu’elle endossera des caractéristiques très différentes peu avant le retour de Christ. Elle fera également alliance avec la première bête. Voyons comment cela se produira.
15.5 – Un danger imminent
Deux traits notables du système de gouvernement américain: la liberté civile et la liberté religieuse.
La bête qui monte de la terre
9. En quoi la bête qui monte de la terre ressemble-t-elle à la première bête? (Apocalypse 13:12)
10. Qu’essaie-t-elle à faire de la terre et de ses habitants? (Apocalypse 13:12)
11. Que fait-elle d’impressionnant? (Apocalypse 13:13)
12. Quel effet ces prodiges auront sur habitants de la terre? (Apocalypse 13:14)
13. Que dit-elle aux habitants de la terre de faire? (Apocalypse 13:14)
Elle reçoit le pouvoir d’aider la puissance de la première bête à exercer son autorité.
14. Qu’arrivera-t-il à tous ceux qui n’adorent pas l’image de la bête? (Apocalypse 13:15)
15. a) Que recevront ceux qui adorent l’image de la bête? (Apocalypse 13:16)
b) À quel endroit sera-t-elle reçue? (Apocalypse 13:16)
c) Que faudra-t-il avoir pour acheter ou vendre? (Apocalypse 13:17)
Pour terminer, le verset 18 indique que la puissance de la bête sortie de la mer, qui obtient le soutien de la bête semblable à un agneau, a un nombre d’homme.
16. Quel est ce nombre? (Apocalypse 13:18)
Ces versets contiennent des informations stupéfiantes! Souvenez-vous : ils décrivent des événements qui précéderont de peu le retour de Jésus.
Dieu nous dit de compter le nombre du nom de la bête, qui est le nombre d’un homme. Lorsqu’on pense à la papauté, l’homme qui nous vient naturellement à l’esprit est le pape. Quel est son nom? L’un des titres officiels du pape est « Vicaire du Fils de Dieu », soit en latin (la langue officielle de l’Église) « Vicarius Filii Dei ». L’apocalypse nous dit que la valeur en chiffres romains des lettres de son nom est égale à 666. Il est étonnant de constater que cela correspond parfaitement à la papauté (112 + 53 + 501 = 666 !).
| Vicarius | Filii | Dei |
|---|---|---|
| V = 5 | F = 0 | D = 500 |
| I = 1 | I = 1 | E = 0 |
| C = 100 | L = 50 | I = 1 |
| A = 0 | I = 1 | |
| R = 0 | I = 1 | |
| I = 1 | ||
| U = 5 | ||
| S = 0 | ||
| Total = 112 | Total = 53 | Total = 501 |
Examinons maintenant quelques détails d’Apocalypse 13:12-18. Nous parlons ici d’un système, d’une alliance qui sera contractée. Ces versets ne décrivent aucunement les sincères serviteurs de Dieu qui l’adorent au sein des Églises protestantes ou catholiques. Ils se réfèrent à ceux qui, dans l’avenir, choisiront de joindre les rangs de la puissance de la bête et de son image.
Une image est une chose qui ressemble à une autre chose. On dit d’un garçon qui ressemble à son père : « C’est l’image de son père ». Ainsi, l’image de la bête serait une réplique ou une copie de la bête. Comme nous l’avons vu, la puissance de la bête se référait, dans le passé, à l’union persécutrice de l’Église et de l’État, à un système religieux qui s’alliait aux gouvernements pour imposer une certaine « orthodoxie » et combattre ceux qu’il considérait comme hérétiques.
Dans Apocalypse 13, nous lisons que l’agneau fera une image de la bête. Cela signifie que dans l’avenir, la puissance de l’agneau (les États-Unis d’Amérique) s’unira à la puissance de la bête (le système papal romain) pour imposer ses décrets. L’Église romaine médiévale croyait accomplir la volonté divine en persécutant les « hérétiques ». De la même manière, la puissance de l’agneau considérera que ses persécutions menées contre le peuple de Dieu sont nécessaires pour le bien du plus grand nombre.
15.6 – Un danger imminent
Nous parlons ici d’un système, d’une alliance qui sera contractée. Ces versets ne décrivent aucunement les sincères serviteurs de Dieu qui l’adorent au sein des Églises protestantes ou catholiques.
L’adoration et la puissance de la bête
Avez-vous remarqué que la question de l’adoration constitue un élément clé dans la description de la bête, de l’agneau et de leurs puissances? En fait, recevoir l’adoration semble être leur but ultime. Ils veulent que les habitants de la terre se prosternent devant eux, au lieu de se prosterner devant le Dieu des cieux.
Apocalypse 13:16, 17 nous dit que le signe de ceux qui adorent la bête est une marque sur la main ou le front. En revanche, Apocalypse 7:3 affirme que le peuple de Dieu reçoit son sceau. La marque de la bête contre le sceau de Dieu, voilà un autre exemple des nombreuses oppositions contenues dans le livre de l’Apocalypse. Satan essaie constamment de contrefaire les vérités divines pour tromper les hommes. La marque de la bête symbolise une fausse adoration, le contraire d’une véritable adoration. Qu’est-ce qu’une véritable adoration? C’est être fidèle au Créateur, et développer une relation personnelle avec lui; cela s’exprime par la haine du péché, l’amour envers Dieu, un caractère semblable à celui de Christ, l’obéissance aux commandements avec l’observation du sabbat.
15.7 – Un danger imminent
Le sabbat a été fait pour l’homme.
Le thème de l’adoration apparaît déjà dans le récit de la création rapporté dans la Genèse. Ce livre nous apprend que Dieu a créé le monde en six jours, qu’il s’est reposé le septième jour et en a fait un jour spécial. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. » (Genèse 2:1-3)
Plus tard, Dieu réaffirma l’importance du sabbat en l’inscrivant dans les dix commandements :
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » (Exode 20:8-11)
Quand Jésus vint sur terre, bien des années plus tard, il démontra une nouvelle fois l’importance du sabbat.
Chaque semaine, Jésus observait fidèlement le sabbat. « Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. » (Luc 4:16)
Le sabbat est un jour si spécial que Jésus affirme qu’il est le maître du sabbat. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat. » (Marc 2:27, 28)
Même dans la mort, Jésus honora le sabbat. « Cet homme [Joseph d’Arimathée] se rendit vers Pilate et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation [vendredi], et le sabbat allait commencer. […] Elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. Le premier jour de la semaine [dimanche], elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre. » (Luc 23:52-54, 56 et 24:1,2)
15.8 – Un danger imminent
Les trois jours dont il est question sont commémorés par le monde chrétien dans son ensemble lors du week-end de Pâques.
Aujourd’hui, nous parlons de Vendredi saint (le jour où Jésus mourut sur la croix), de Samedi saint (le jour où Jésus demeura dans le tombeau), et de Pâques (le jour où Jésus ressuscita des morts).
Les Écritures indiquent toute l’importance que Dieu accorde au sabbat. C’est un signe, un symbole, un sceau montrant qu’il est le Créateur et qu’il mérite notre adoration. Le sabbat est le sceau de Dieu , sa signature. C’est précisément pour cette raison qu’Apocalypse 14:7 invite les hommes et les femmes à adorer « celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux ».
Adorer Dieu selon ses spécifications n’est pas synonyme de « légalisme » ou de faire une « œuvres ». Adorer Dieu, c’est choisir librement de passer du temps avec celui que nous aimons. C’est accepter son invitation à nous joindre à lui pendant son jour particulier.
Les Écritures enseignent que le sabbat est le septième jour de la semaine. La plupart des chrétiens, toutefois, observent le dimanche, premier jour de la semaine, en tant que sabbat. Pourquoi? En 1998, le pape Jean-Paul II répondit à cette question dans une lettre apostolique. Dans cette lettre, il appelait l’Église catholique et le monde chrétien en général à revenir à l’observation du sabbat. (Mais le sabbat dont il parlait n’était pas le septième jour de la semaine ou samedi, mais le premier jour, c’est à dire le dimanche.)
Jean-Paul II commença par citer le pape Innocent I qui vécut au début du cinquième siècle : « Nous célébrons le dimanche à cause de la vénérable résurrection de notre Seigneur Jésus. » (Lettre apostolique Dies Domini du Saint-Père Jean-Paul II aux évêques, au clergé et aux fidèles de l’Église catholique sur la sanctification du dimanche.)
Le pape Jean-Paul II indiqua ensuite que l’Église a fait du dimanche un jour saint pour honorer la résurrection de Christ. Le Catholic Record du 1er septembre 1923 affirme que le dimanche est « notre marque d’autorité ». Dans le Catéchisme des Doctrines Catholiques pour les Convertis, on peut trouver la question suivante et sa réponse : « Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du sabbat? » « Nous observons le dimanche en lieu et place du sabbat parce que l’Église catholique […] transféra la solennité du sabbat au dimanche. » (Éd. 1957, Peter Geiermann, p. 50)
15.9 – Un danger imminent
Les Écritures (le quatrième commandement) affirment que le septième jour est le jour de repos et d’adoration mis à part par Dieu.
Lors de la création, Dieu a donné le sabbat à la race humaine toute entière (Genèse, chapitres 1 et 2). Dans Exode 31:17, Dieu dit encore : « Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé. »
Apocalypse 13:16-18 mentionne la « marque de la bête ». Ce sujet est destiné à prendre beaucoup d’importance dans l’avenir, car il est en rapport avec la loyauté envers Dieu, l’obéissance à sa parole, la Bible, et en particulier au sabbat du quatrième commandement par opposition à la tradition humaine et l’observation du dimanche. Personne n’a encore reçu la marque de la bête. Un jour pourtant, tous les habitants de la terre devront choisir d’obéir complètement à la parole de Dieu ou de recevoir la marque de la bête.
Comment ce changement du samedi au dimanche a-t-il pu se produire? C’est l’empereur Constantin qui, le 7 mars 321 après J.-C., a émis le premier décret romain ordonnant l’observation du dimanche. Cette loi commence ainsi : « Que tous les juges, les citadins et les artisans se reposent au jour vénérable du soleil. » (Codex Justinianus, III,12,3. Philip Skiff, History of the Christian Church, vol. 3, p. 380, note 1.)
Ce changement opéré par l’homme, du sabbat du septième jour au dimanche du premier jour, avait été prédit par le prophète Daniel. Nous avons vu dans la leçon 4 que la puissance de la bête ainsi que la « petite corne » de Daniel 7:7, 8 qui représentaient l’union de l’Église (Rome papale) et de l’État (Rome civile), espéreraient « changer les temps et la loi » (Daniel 7:25). Comme vous pouvez le constater, c’est exactement ce qui s’est produit! Remarquez que la seule chose qu’on puisse faire, c’est de s’imaginer pouvoir changer la loi de Dieu, parce en réalité elle est éternelle, immuable.
Ces faits historiques concernant l’adoration sont présentés avec force dans Apocalypse 13. Notre manière d’adorer est importante, et Dieu nous l’a fait comprendre en nous révélant la vérité. Il veut que nous l’acceptions et que nous vivions selon la vérité afin d’être prêts pour les événements qui précéderont le retour de Jésus sur la terre. Dieu dit en fait : « Préparez-vous. Informez-vous. Le Fils de l’homme viendra bientôt vous délivrer. »
15.10 – Un danger imminent
Sachant qu’il allait mourir, le père de Laura lui avait écrit une série de lettres en fonction de chaque nouvelle étape de sa vie.
Laura était encore très jeune lorsque son père mourut du cancer. Son affection et sa douceur lui manqua énormément dans les mois suivant son décès. Imaginez sa surprise lorsque le jour de son anniversaire elle reçut une lettre de son père, datée de ce même jour. Dans cette lettre, il l’encourageait et lui donnait des conseils concernant les défis auxquels elle serait confrontée à cette étape de sa vie.
Lors de son anniversaire suivant, elle reçut une nouvelle lettre de son père, de nouveau au sujet de cette période particulière de sa vie. Et il en fut ainsi jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge adulte.
Sachant qu’il allait mourir, le père de Laura lui avait écrit une série de lettres en fonction de chaque nouvelle étape de sa vie. C’était sa façon de lui dire qu’il l’aimait et s’intéressait à son avenir.
C’est pour la même raison que Dieu nous a donné ces merveilleuses prophéties bibliques. Que ressentez-vous à la pensée que Dieu vous aime au point de vous révéler des éléments marquants de l’avenir?
- Je suis reconnaissant.
- Je l’aime d’autant plus.
- J’ai peur.
- Je suis très touché.
- Autre.
P R I È R E
Mon Père, aide-moi à comprendre les prophéties que j’étudie. Montre-moi comment les appliquer à ma vie quotidienne. Je te prie dans l’amour de Jésus. Amen.
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