5.1 – Le bien l’emporte
Daniel 8
Vous arrive-t-il de vous sentir attaqué de toute part? Prenez courage, car la vérité divine finira par triompher.
Dans les tous derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, Dietrich Bonhoeffer, un jeune théologien allemand, fut conduit de sa cellule vers un camp de concentration nazi où on le pendit pour haute trahison. On aurait dit à ce moment là que la folie d’Hitler avait envoûté l’Allemagne entière. En effet, peu de voix osaient protester contre ce qui se passait en Allemagne nazie. Cependant, refusant de se prosterner devant la croix gammée, Bonhoeffer participa à l’organisation de « l’Église confessante » qui prêchait le Seigneur Jésus-Christ et sa vérité alors que le nazisme était devenu l’unique vérité.
En 1996, quelques décennies plus tard, l’Allemagne avait bien changé. Le peuple allemand dénonçait les horreurs d’Hitler et faisait amende honorable pour les terribles souffrances infligées par les Nazis. Cette même année, une cour de justice de Berlin déclara Dietrich Bonhoeffer innocent de l’accusation de haute trahison. Il n’avait pas trahi son pays; au contraire, sa prise de position pour la justice lui coûta la vie.
Les chapitres 8 et 9 de Daniel présentent un drame fort semblable; mais joué sur une scène beaucoup plus vaste. Satan s’est employé à envoûter le monde et à s’en rendre maître. Il accuse et attaque constamment le caractère de Dieu et son peuple. Il est le père du mensonge. Mais Dieu dit toujours la vérité. Il travaille continuellement pour la paix et la justice. Et un jour, l’univers célébrera le triomphe de la vérité divine ici-bas.
Vous arrive-t-il de vous sentir attaqué de toute part? Estimez-vous que la vie est injuste envers vous? Votre mariage vous fait-il souffrir? Avez-vous des soucis financiers? Á peine avez-vous réussi à mettre quelques sous de côté que votre voiture ou votre réfrigérateur vous laisse tomber. Êtes-vous inquiet pour votre profession? Êtes-vous le seul qui n’ait pas eu de promotion? Ne perdez pas courage, car la Bible a une bonne nouvelle pour vous. Quelles que soient les injustices que vous subissiez maintenant, la vérité divine finira par triompher. Tout acte de miséricorde et de bonté aura sa récompense. Vous ferez partie des vainqueurs si vous vous attachez fermement à Dieu. Daniel 8 et 9 sont vos chapitres, écrits pour prouver que Dieu est de votre côté.
Daniel 2 a esquissé à grands traits la chronologie des royaumes qui domineraient l’histoire du monde. Daniel 7 a repris le même sujet, mais avec des symboles différents. Ce chapitre a également annoncé que le peuple de Dieu serait persécuté par une puissance unissant l’Église et l’État, une puissance qui substituerait la volonté humaine aux vérités bibliques. Daniel 8 couvre en grande partie les mêmes événements, mais en y ajoutant plusieurs éléments. Nous y voyons la vérité triompher par la restauration des Saintes Écritures, la conversion de plusieurs, l’ouverture du jugement, et la préparation du peuple de Dieu pour la vie éternelle.
5.2 – Le bien l’emporte
Fasciné, Daniel voit un bouc charger un puissant bélier près du fleuve d’Ulaï. Le bouc, puissant et rapide comme l’éclair, fonce sur le bélier et lui brise les cornes.
Le chapitre 8 nous dépeint une autre vision que Daniel reçoit de la part de Dieu. Dans cette vision, Daniel se trouve à Suse, la capitale, au bord du fleuve d’Ulaï. Sur la rive opposée, il aperçoit un bélier. Ce n’est pas un animal ordinaire. Comme les autres animaux prophétiques, il possède des caractéristiques particulières. Deux grandes cornes poussent sur sa tête, d’abord la première, puis la seconde, beaucoup plus grande. Ce bélier est puissant. Il charge au nord, au sud, et à l’ouest.
Fasciné par la scène, Daniel voit ensuite un bouc apparaître à l’ouest. Ce bouc, puissant et rapide comme l’éclair, a une grande corne entre les yeux. Ses pieds ne touchent même pas terre. Le bouc charge le bélier; il lui brise les deux cornes, le jette par terre et le piétine sans merci.
Ce bouc devient si fort qu’aucune autre bête ne peut le battre. Pourtant, au summum de sa puissance, sa corne est brisée et remplacée par quatre autres cornes. Puis une autre corne, une « petite corne » s’élève ensuite. (Daniel 8:9). Cette « petite corne » se caractérise ainsi :
- Elle s’agrandit vers le sud, vers l’est et vers le plus beau des pays (Daniel 8:9).
- Elle s’élève jusqu’à l’armée des cieux (Daniel 8:10).
- Elle fait tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles et les piétine (Daniel 8:10).
- Elle s’élève jusqu’au chef de l’armée (Daniel 8:11).
- Elle lui enlève le sacrifice perpétuel et renverse le lieu de son sanctuaire (Daniel 8:11).
- Elle livre l’armée et le sacrifice perpétuel et jette la vérité par terre (Daniel 8:12).
Ensuite, Daniel voit deux anges qui s’entretiennent. Le premier demande :
« Pendant combien de temps s’accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur? Jusques à quand le sanctuaire et l’armée seront-ils foulés? » Et le second répond : « Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié. » (Daniel 8:13,14)
En d’autres termes, le premier ange a observé ce que fait la « petite corne », et tout spécialement contre le sanctuaire et les sacrifices. Il désire savoir combien de temps durera la profanation du saint lieu et de ses services et à quel moment les choses reprendront leur cours normal, conformément au plan de Dieu. L’ange répond qu’elles seront restaurées après une période de 2 300 jours.
Lisez Daniel 8:15-19.
1. Quel ordre Gabriel reçoit-il concernant Daniel? (Daniel 8:16)
2. À quoi la vision se réfère-t-elle? (Daniel 8:17)
Ensuite, l’ange donne à Daniel un aperçu des événements qui se produiront au temps de la fin.
3. Quelle puissance mondiale est représentée par le bélier? (Daniel 8:20)
La corne plus haute que l’autre du bélier symbolise un fait historique : la Perse est devenue à ce moment là, la puissance dominante de l’Empire médo-perse.
4. Quelle puissance mondiale est représentée par le bouc? (Daniel 8:21)
La grande corne ou « le premier roi » représente Alexandre le Grand. Il est mort au faîte de sa gloire et son empire a été divisé entre ses généraux : Cassandre, Lysimaque, Séleucos et Ptolémée. Ces quatre généraux sont les quatre cornes des versets 8 et 22.
Le verset 23 indique que la « petite corne » du verset 9 est un roi.
5. Qu’allait faire ce « roi » au peuple de Dieu? (Daniel 8:24)
Comme nous l’avons découvert dans Daniel 7, cette « petite corne » ou « roi » représente l’union de l’Église et de l’État : l’association de la Rome civile et de la Rome ecclésiastique, dominée par un pouvoir papal.
6. Quelles sont les activités de cette puissance? (Daniel 8:25)
Ésaïe 9:6 présente le Messie comme le « Prince de la paix ». Dans Actes 3:15, Jésus est appelé le « Prince de la vie ». Ainsi, lorsque cette puissance religieuse terrestre s’élève « contre le chef des chefs » ou, selon d’autres versions de la Bible, « contre le Prince des princes », elle s’oppose en fait à Jésus-Christ et essaie de se proclamer égale à Dieu. Cette puissance enlève le sacrifice perpétuel et renverse le lieu de son sanctuaire (Daniel 8:11). Le service du sanctuaire était une leçon de choses illustrant le pardon du péché et notre salut en Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu. Par conséquent, cette puissance fait obstacle au divin plan du salut par la grâce. Remarquez toutefois la parole de réconfort qui nous est donnée dans ce verset. Dieu affirme que cette puissance sera brisée, mais sans l’effort d’aucune main. En d’autres termes, Dieu lui-même interviendra. Par un évènement surnaturel, il renversera cette puissance.
Au verset 26, l’ange termine son explication en rappelant à Daniel la vision des « soirs et matins » (un soir et un matin correspondant à une journée) du verset 14 (les 2 300 jours). Il dit ensuite au prophète que la vision est véritable.
7. Quelle réaction Daniel a-t-il à la suite de cette vision? (Daniel 8:27)
5.3 – Le bien l’emporte
Le sanctuaire de l’Ancien Testament représentait les différents aspects du plan du salut.
Qu’est-ce que le sanctuaire?
Comme nous l’avons vu, les attaques de la « petite corne » contre le sanctuaire constituent le thème central de Daniel 8. Pour mieux comprendre ce chapitre, nous devrons examiner de plus près le système du sanctuaire. Cette étude nous aidera également à saisir l’explication des 2 300 jours que présente Daniel 8.
Pourquoi fallait-il un sanctuaire?
Au commencement, le monde était sans péché; aucun tort ne s’y faisait. La souffrance, la maladie ou la mort n’existaient pas. Malheureusement, Adam et Ève choisirent de désobéir à Dieu, ouvrant ainsi la porte à la plaie du péché, et aux souffrances qui en résultent. Mais, Dieu dans son amour, leur pardonna et ils purent se repentirent de leur faute dans la promesse qu’un jour un enfant allait naître et que par lui toutes choses seraient restaurées.
Les descendants d’Adam et d’Ève se multiplièrent sur la terre. Oubliant leur Créateur, ils s’enfoncèrent toujours plus profondément dans le péché, jusqu’à ce que Dieu soit obligé de mettre fin à la cruauté et la souffrance en envoyant un déluge universel.
Après le déluge, les gens recommencèrent à se multiplier et à se disséminer sur la terre. Dieu voulut alors leur faire connaître son amour et leur enseigner les bénédictions destinées à ceux qui entretiennent une relation avec lui. Pour cela, il décida de mettre à part un peuple particulier, le peuple d’Israël. Par l’exemple de ce peuple, le monde pourrait découvrir combien il est merveilleux de suivre le Dieu des cieux.
Le Créateur avait également l’intention de montrer, par l’intermédiaire des Israélites, comment il prévoyait de mettre fin à la tragédie du péché. Il voulait faire découvrir à tous les habitants de la terre sa grâce et son pardon, et leur donner l’assurance qu’un jour, un Messie, un Sauveur, se sacrifierait pour endosser la pénalité du péché afin qu’ils puissent vivre éternellement avec lui. Tel était son plan.
Afin de faire passer son message, Dieu conçut un outil particulier qu’il confia aux Israélites : le rituel du sanctuaire. Tous les détails de ce rituel illustraient les différents aspects du plan du salut. Les sacrifices annonçaient le Messie, celui qui verserait son sang pour le pardon de nos péchés. Toutes les cérémonies du temple hébreu constituaient des leçons de choses par lesquelles les êtres humains pouvaient visualiser et comprendre le pardon de leurs péchés.
5.4- Le bien l’emporte
Dieu donne les plans du sanctuaire à Moïse
Le service du sanctuaire annonçait la venue du Messie. C’est lui qui verserait son sang pour le pardon de nos péchés.
La plus grande partie du livre de l’Exode est consacrée aux instructions que Dieu donna à Moïse concernant le sanctuaire et son service. D’une certaine façon, le temple hébreu ressemblait à nos églises d’aujourd’hui. Toutefois, lorsque les Israélites se réunissaient pour les fêtes religieuses, ils n’entraient pas dans le sanctuaire, mais se rassemblaient dans le parvis. Seuls les prêtres entraient dans le sanctuaire pour présenter devant Dieu le sang des sacrifices.
Exode 25:8 indique l’objectif premier du sanctuaire : « Ils me feront un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux. » Le péché avait creusé un gouffre tragique entre les êtres humains et leur Créateur. Par le sanctuaire, Dieu montrait qu’il pouvait de nouveau vivre parmi nous. Ses cérémonies révèlent comment Dieu communique avec nous et comment nous pouvons communiquer avec lui. Matin et soir, le peuple se rassemblait autour du sanctuaire et entrait en communion avec Dieu par la prière.
Cela peut paraître surprenant, mais l’Ancien Testament enseigne le même Évangile que le Nouveau Testament, sous forme symbolique toutefois. Les services du sanctuaire dépeignent l’activité de Jésus-Christ dans son ministère de souverain sacrificateur, officiant en notre faveur dans le sanctuaire céleste. Ce temple hébreu révèle ce que Jésus fait maintenant dans le temple des cieux, et ce qu’il fait sur la terre pour nous guider et enrichir notre vie quotidienne. (Hébreux 8:1-6)
5.5 – Le bien l’emporte
Le mobilier du sanctuaire
Exode 25 à Exode 40 décrit l’ameublement et les services du sanctuaire de l’Ancien Testament. Un bref résumé nous en est présenté dans Exode 40:1-8.
« L’Éternel parla à Moïse, et dit : … Tu y placeras l’arche du témoignage, et tu couvriras l’arche avec le voile. » (Exode 40:1-3)
« Tu apporteras la table, et tu la disposeras en ordre. » (Exode 40:4)
« Tu apporteras le chandelier, et tu en arrangeras les lampes. » (Exode 40:4)
« Tu placeras l’autel d’or pour le parfum devant l’arche du témoignage, et tu mettras le rideau à l’entrée du tabernacle. » (Exode 40:5)
« Tu placeras l’autel des holocaustes devant l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation. » (Exode 40:6)
« Tu placeras la cuve entre la tente d’assignation et l’autel, et tu y mettras de l’eau. » (Exode 40:7)
« Tu placeras le parvis à l’entour, et tu mettras le rideau à la porte du parvis. » (Exode 40:8)
5.6 – Le bien l’emporte
Le parvis du sanctuaire
Dans le parvis du sanctuaire se trouvait un autel en bronze sur lequel les prêtres offraient des sacrifices. Un peu plus loin était placée la cuve d’airain servant aux ablutions des prêtres. Le sanctuaire proprement dit se divisait en deux parties : le lieu saint et le lieu très saint.
Le lieu saint
Dans la première pièce, ou lieu saint, un chandelier à sept branches brûlait continuellement. Il représentait Jésus, « la lumière du monde » (Jean 8:12) qui ne vacille jamais. En face, se trouvait une table destinée à recevoir des pains (pains de proposition), symbolisant Jésus, « le pain de vie » (Jean 6:35) qui satisfait notre faim physique et spirituelle. Près du rideau séparant les deux pièces se trouvait l’autel des parfums, recouvert d’or pur. Le nuage d’encens représentait les prières qui montaient vers Dieu.
Le lieu très saint
La seconde pièce, ou lieu très saint, contenait « l’arche de l’alliance ». C’était tout simplement un coffre rectangulaire en bois recouvert d’or. Mais il symbolisant le trône de Dieu. Le couvercle du coffre ou « propitiatoire » représentait l’amour et la bonté de Dieu. À l’intérieur de l’arche se trouvaient les deux tables de pierre sur lesquelles Dieu avait écrit les dix commandements de son propre doigt. Ces tables indiquaient que les commandements doivent faire partie du style de vie de ceux qui acceptent le Messie comme Sauveur. Sur le propitiatoire, deux chérubins en or massif, représentant les anges, se faisaient face.
Un rideau (ou voile) fermait le lieu saint à la vue du peuple tandis que les prêtres officiaient dans le parvis. Un second rideau séparait le lieu saint du lieu très saint.
5.7 – Le bien l’emporte
Les services du sanctuaire
Dans l’Ancien Testament, le livre du Lévitique décrit en détail les services qui se déroulaient dans le sanctuaire. Ces cérémonies se divisent en deux catégories : les services quotidiens et les services annuels. Lors d’un service quotidien typique, celui qui se sentait coupable à cause d’une transgression apportait un sacrifice, un agneau par exemple, pour le pardon de son péché. Le pécheur repentant posait « sa main sur la tête de la victime expiatoire » et l’égorgeait « dans le lieu où l’on égorge les holocaustes » (Lévitique 4:29).
Le prêtre prenait ensuite le sang de l’animal mis à mort et en mettait sur les cornes de l’autel des holocaustes (Lévitique 4:30). Ces sacrifices sanglants cherchaient à enseigner que la conséquence du péché est la mort et que le pécheur en serait libéré que par la mort d’un être innocent offert en sacrifice.
Voyons maintenant comment le système des services quotidiens illustre le sacrifice de Jésus. Premièrement, l’animal destiné à être sacrifié devait être « sans défaut » (Lévitique 1:3) parce qu’il représentait Jésus, saint, innocent, sans tache (Hébreux 7:26). Deuxièmement, le pécheur confessait son péché et transférait symboliquement sa culpabilité en étendant les mains sur la tête de l’animal innocent. Cet acte symbolique représente Jésus portant nos péchés au Calvaire. « Celui qui n’a point connu le péché » est devenu « péché pour nous » (2 Corinthiens 5:21). Troisièmement, l’animal devait être tué et son sang, répandu. Un peu exagéré, direz-vous. Pourtant, seule cette démonstration dramatique était capable d’illustrer le terrible châtiment que Jésus allait souffrir sur la croix. Le suprême acte de salut de Jésus était ainsi annoncé jour après jour dans le sanctuaire de l’Ancien Testament.
Par contre, les sacrifices et cérémonies annuels étaient centrés sur le ministère du souverain sacrificateur dans le lieu très saint, la seconde pièce du sanctuaire. Dans un certain sens, les sacrifices annuels étaient l’aboutissement des sacrifices quotidiens. Chaque jour, le peuple venait confesser ses péchés et le sang des animaux sacrifiés était aspergé sur les cornes de l’autel (Lévitique 4:5-7). Par ce symbolisme, les péchés confessés du peuple étaient transférés quotidiennement dans le sanctuaire.
Ensuite, une fois par année, au jour des Expiations, le sanctuaire lui-même était purifié de tous les péchés confessés pendant l’année écoulée (Lévitique 16). Lors de cette cérémonie spéciale, le souverain sacrificateur sacrifiait un bouc. Il portait ensuite son sang dans le lieu très saint et en faisait l’aspersion devant l’arche de l’alliance. C’était un autre symbole du sang de Jésus, le Rédempteur à venir, qui endosserait la sanction du péché. Le souverain sacrificateur enlevait ensuite symboliquement du sanctuaire tous les péchés confessés au cours de l’année écoulée et les plaçait sur la tête d’un autre bouc qui était ensuite conduit dans le désert pour y mourir (Lévitique 16.20-22).
Ce service annuel du jour des Expiations purifiait le sanctuaire des péchés qui s’y étaient accumulés. Le peuple considérait ce jour comme un jour de jugement parce que le refus de se confesser et de demander pardon à cette occasion entraînait une séparation d’avec Dieu (Lévitique 23:29).
Dans le Nouveau Testament, l’épître aux Hébreux compare ce que le souverain sacrificateur faisait symboliquement une fois par année à ce que Jésus a fait une fois pour toutes en notre faveur. Cette épître démontre également la supériorité de Christ en tant que souverain sacrificateur dans les cieux. Jésus nous a donné un plein pardon et nous pouvons avoir confiance en lui. Il affirme que tous ceux qui ont foi en lui peuvent avoir cette assurance. Alors, au cours du jugement investigatif, lorsque les livres seront ouverts et que notre nom apparaîtra, les registres célestes indiqueront que nos péchés ont tous été pardonnés. C’est ce que Jésus veut faire pour tous ceux qui acceptent son pardon dans la repentance. Il désire vous sauver pour l’éternité. Il veut effacer pour toujours des registres tout souvenir de vos péchés. Telle est sa mission dans le sanctuaire céleste : enlever à jamais les péchés confessés de tous ceux qui l’ont accepté comme Sauveur (Actes 3:19).
Quel merveilleux plan de salut! Par des symboles d’un sanctuaire, Dieu en a fait la présentation dans la Bible de sorte que vous et moi puissions le comprendre. Le sanctuaire illustre l’essence même de la Bible : l’Évangile de Jésus-Christ.
5.8 – Le bien l’emporte
En remplacement d’une simple foi en la mort corporative de Christ, un système d’indulgences, de rituels et de pénitences obscurcit la bonne nouvelle du pardon par la grâce seule.
Retournons maintenant à Daniel 8 et à la réaction du prophète suite à la vision. Souvenez-vous qu’il avait été extrêmement troublé par cette vision de la « petite corne » qui foulait aux pieds le sanctuaire (Daniel 8:13). Maintenant vous comprenez pourquoi. Daniel avait compris que la puissance de la « petite corne » chercherait à porter préjudice au merveilleux plan divin de salut et de pardon que symbolisait le service du sanctuaire. C’était très grave.
En étudiant l’histoire, nous constatons que l’Église catholique romaine du Moyen-Âge a réellement accompli l’œuvre symbolisée par la « petite corne ». La structure ecclésiastique devint un genre de « christianisme mécanique » qui estompait le pur Évangile. Un système d’indulgences, de rituels et de pénitences obscurcit la bonne nouvelle du pardon par la grâce seule. Les croyants ne pensaient pas pouvoir obtenir directement de Jésus le don gratuit du salut. Au lieu d’une foi simple dans la mort corporative de Christ, des rituels compliqués furent créés pour accumuler des mérites.
Tout ceci avait été prédit dans les détails de la vision sur la « petite corne ». Le prophète comprenait que le plan du salut de Dieu pouvait être sérieusement ébranlé. Pas surprenant que Daniel fut « plusieurs jours languissant et malade » et « étonné de la vision » (Daniel 8:27)!
5.9 – Le bien l’emporte
L’Agneau de Dieu
Jésus nous donne un plein pardon et aimerait que nous l’acception avec repentance. Lors du jugement, lorsque notre nom apparaîtra, les registres indiqueront alors que nos péchés ont tous été pardonnés.
Pendant le service du sanctuaire, on sacrifiait des béliers, des taureaux, des veaux, des chevreaux, des colombes, des pigeons et même des céréales. Toutefois, l’agneau constituait le sacrifice principal. Deux fois par jour, les prêtres sacrifiaient un agneau parce qu’il représente admirablement Jésus, le sacrifice suprême. En effet, le Nouveau Testament présente Jésus comme « l’Agneau de Dieu ».
« Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1:29)
« Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés, de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. » (1 Pierre 1:18,19)
Jésus est l’Agneau de Dieu sans défaut! Parce qu’il nous aimait, il choisit de quitter le ciel et de venir sur la terre mourir pour nous. Il versa son sang pour le pardon de nos péchés. La Bible dit : « Le salaire du péché, c’est la mort. » (Romains 6:23) Jésus dut mourir pour que nous soyons pardonnés. Il paya un prix incommensurable pour notre rançon. Ce sacrifice a aussi touché le Père. Il est écrit : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? » (Romains 8:32)
Quelle promesse fantastique! Dieu nous aime. Il nous a donné Jésus. « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (Jean 3:17) Dieu vous aime au point de tout donner pour vous sauver.
5.10 – Le bien l’emporte
Jésus essaie désespérément de nous attirer à lui et de nous arracher aux effets néfastes du péché.
Au cours de la guerre du Vietnam, un médecin et une infirmière de la Marine américaine essayaient désespérément de sauver une petite fille de huit ans. L’enfant avait été gravement blessée lorsqu’un obus avait frappé son orphelinat. La fillette avait besoin immédiatement d’une transfusion. Ils firent de leur mieux pour expliquer la situation aux autres orphelins. Elle mourrait si on ne lui donnait pas de sang. Est-ce qu’un enfant était prêt à lui venir en aide?
Figés par la peur, les enfants fixaient le médecin et l’infirmière. Finalement, un garçon du nom de Heng leva une main tremblante. Sans perdre de temps, l’infirmière le remercia, puis piqua son bras. Alors que son sang coulait, Heng écrasait sa bouche de son poing, essayant d’étouffer ses sanglots. L’infirmière lui demanda s’il avait mal, et l’enfant fit non de la tête. Il était clair que quelque chose n’allait pas.
Heureusement, une infirmière vietnamienne arriva et put parler avec le garçon. Après un moment, elle expliqua : « Il pensait qu’il allait mourir. Il pensait que vous lui aviez demandé de donner tout son sang pour permettre à la petite fille de vivre. » Les Américains furent stupéfaits et profondément touchés. Voulant en savoir plus, l’infirmière américaine demanda : « Pourquoi a-t-il accepté de faire cela? » L’infirmière vietnamienne rapporta la réponse toute simple de l’enfant : « Elle est mon amie. »
Voilà ce qu’un enfant Vietnamien avait accepté de faire pour une amie. C’est aussi ce que le Fils de Dieu a réellement accompli pour vous. Il a vraiment donné tout son sang. Il est vraiment mort pour vous sauver. Mais pourquoi? Parce que vous êtes son ami et qu’il vous aime. Combien il désire vous donner l’assurance qu’un jour vous vivrez éternellement avec Dieu! En cet instant, qu’aimeriez-vous dire à Jésus?
- Merci.
- Je t’accepte comme mon Sauveur.
- Aide-moi à vivre pour les autres.
- Je veux de nouveau te consacrer ma vie.
- Je veux vivre avec toi pour toujours.
- Autre
P R I È R E
Mon Père, merci de tout ce que tu as fait pour m’aider à comprendre le sacrifice de Jésus et son merveilleux don. Merci pour le plan du salut et pour le don gratuit du pardon et de la vie éternelle en Jésus-Christ. J’accepte maintenant ton pardon pour mes péchés et mes faiblesses. Je t’en remercie dans le nom de Jésus. Amen.
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