2.1 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Daniel 3 et 4
Nebucadnetsar se servait de son autorité politique pour imposer un certain type d’adoration. Les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse révèlent les dangers futurs d’une telle stratégie.
La persécution! Elle sévit dans le monde entier. Dans un certain pays, des milliers de chrétiens ont été vendus comme esclaves. Une petite fille du nom d’Akuac, originaire de l’une des tribus du sud de ce pays, fut enlevée par des miliciens et conduite au nord. Son maître l’obligea à travailler de longues heures dans la cuisine ; c’est aussi là qu’elle dormait et se nourrissait de restes de table. Il essaya de lui faire adopter sa foi religieuse en lui donnant un nouveau nom et en la forçant à suivre ses coutumes. Mais la petite Akuac ne voulait pas abandonner sa foi. En secret, elle priait et chantait des cantiques dès qu’elle le pouvait. Jamais elle n’abandonna ses convictions chrétiennes. Enfin, au bout de sept ans, une organisation caritative suisse la racheta de l’esclavage.
Dans ce pays, beaucoup de chrétiens furent harcelés et même torturés. Un pasteur courageux fut emprisonné vingt-cinq fois. Un jour, on le suspendit la tête en bas et on lui versa de l’huile bouillante sur les pieds, mais en vain. Il ne renia pas sa foi. De tels événements se reproduisent partout autour du globe. Les droits des chrétiens sont piétinés, mais malgré la menace de persécution, ils continuent à tenir ferme pour leur foi.
Le récit présenté dans le troisième chapitre de Daniel aurait pu faire la manchette de nos journaux. Chapitre significatif de l’histoire des croyants éprouvés, il jette une lumière nouvelle sur les tribulations des chrétiens d’aujourd’hui et explique pourquoi ils sont capables de tenir ferme pour Dieu, même dans les pires circonstances.
Un monarque du nom de Nebucadnetsar dont nous avons fait la connaissance dans Daniel 1 et 2, joue encore un rôle primordial dans cette partie de l’histoire de Daniel. Son orgueil, sa soif de pouvoir et de prestige furent à l’origine de deux événements importants que nous examinerons dans cette leçon.
2.2 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
ÉVÉNEMENT NO 1 : LA STATUE D’OR
(Daniel 3)
Tout Babylone parlait de la merveille qui était apparue dans la vallée de Dura.
« L’avez-vous vue? C’est incroyable! »
« C’est une énorme statue en or pur représentant un homme? »
« Oh! si je pouvais seulement posséder l’un de ses orteils! »
Le soleil du matin venait de surgir derrière les collines encerclant la ville. Ses rayons éblouissants dansaient et miroitaient sur la tête et les épaules dorées de la statue. Visible à des kilomètres, elle alimentait toutes les conversations.
Le roi Nebucadnetsar avait été fort impressionné par la statue de métaux différents et d’argile (Daniel 2) qu’il avait vue en rêve, mais tout spécialement par sa tête en or. Pendant un certain temps, il honora Daniel et le Dieu des cieux, mais réflexion faite, il commença à éprouver du ressentiment. Dieu avait dit qu’un autre royaume s’élèverait et renverserait Babylone. Eh bien! Nebucadnetsar pourrait peut-être retoucher un peu cette prophétie. Et s’il construisait une réplique de cette statue, mais en or de la tête aux pieds? De cette manière, il ferait de Babylone un empire éternel. Une fois la statue construite, il ordonnerait à ses grands et à ses fonctionnaires de se rassembler et de se prosterner devant elle, puis de lui donner, à lui, le roi, acte d’allégeance pour l’éternité. Oui, voilà ce qu’il ferait!
Les ingénieurs et les architectes de Nebucadnetsar se mirent à l’œuvre. En très peu de temps, une statue s’éleva, dominant la vallée de Dura. Haute d’environ 30 mètres, et large de près de 4 mètres, cette statue était en fait un acte de rébellion. Le roi défiait ouvertement la parole de Dieu en dénaturant le véritable symbole prophétique que Daniel lui avait montré. Au lieu de dire au peuple la vérité à propos de l’avenir, telle que Dieu la lui avait révélée, il l’induisit en erreur. Nebucadnetsar agissait au nom de Satan, le menteur et père du mensonge (Jean 8:44). Sa statue s’opposait en fin de compte à Jésus, le chemin, la vérité et la vie. Par conséquent, Babylone en vint à représenter, en matière de prophétie biblique, le contraire de ce que Dieu incarne : le mensonge, la tromperie et la mort éternelle, s’efforçant d’usurper la vérité, la fidélité, et la vie éternelle. Ce concept sera clairement exposé dans le livre de l’Apocalypse.
2.3 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Nebucadnetsar venait de faire un choix très important, aux conséquences éternelles. Trois jeunes Hébreux durent faire un choix tout aussi important.
Lorsque les fonctionnaires du roi arrivèrent de toutes les provinces, ils apprirent que le refus de se prosterner devant la statue du roi entraînerait un châtiment très sévère.
1. Quel était ce châtiment? (Daniel 3:6)
Nebucadnetsar se servait de son autorité politique pour imposer un certain type d’adoration. Dans les derniers chapitres de Daniel et dans le livre de l’Apocalypse, nous découvrirons des illustrations prophétiques de l’union de l’Église et de l’État, une caractéristique d’un système religieux apostat qui dressera de nouveau son horrible tête et opprimera le peuple de Dieu.
Le premier des dix commandements déclare : « Tu n’auras pas d’autre dieux devant ma face. » Puis vient le second : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » (Exode 20:3-5)
Vous comprenez le dilemme devant lequel se trouvaient les spectateurs qui voulaient servir le Dieu des cieux dans la vallée de Dura : ils pouvaient soit désobéir au commandement de Dieu, se prosterner devant la statue d’or du roi Nebucadnetsar, et vivre, soit obéir au commandement de Dieu, refuser de se prosterner devant la statue, et mourir.
L’élite de Babylone s’agglutina aux pieds de la statue de Nebucadnetsar au son de la fanfare. Les cors résonnaient; les cymbales retentissaient. La puissante armée babylonienne en grand uniforme encerclait la foule. C’était la fête pour la plupart des participants. Le vin coulait à flots et des plats de toutes sortes circulaient. Ils fêtèrent jusqu’à la tombée de la nuit, puis tout à coup, la foule fit silence. Le porte-parole du roi cria à haute voix ses instructions. Dès que l’orchestre royal se mettrait à jouer, dès que les cors, les flûtes, les lyres et les chalumeaux résonneraient, les participants devraient se prosterner et adorer la statue d’or. En arrière-plan, de la fumée noire montait d’une fournaise en briques, signalant le châtiment qu’entraînerait un refus: la mort dans une fournaise ardente.
2.4- Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Parfois Dieu nous permet de témoigner pour lui dans une apparente défaite plutôt que dans la victoire.
Au signal du porte-parole, l’orchestre se mit à jouer. Dès les premières notes, la multitude rassemblée autour de la statue se jeta par terre comme un seul homme pour l’adorer. Nebucadnetsar dut sourire de satisfaction à ce spectacle, mais sa joie fut de courte durée. Plusieurs Chaldéens se précipitèrent vers lui pour lui annoncer une nouvelle fort déplaisante.
2. Que dirent-ils au roi? (Daniel 3:12)
Nebucadnetsar était furieux! Il donna l’ordre qu’on lui amenât Schadrac, Méschac et Abed-Nego. S’adressant aux trois récalcitrants, il déclara qu’il leur donnerait une dernière chance de se prosterner devant la statue. S’ils refusaient, ils seraient jetés sur-le-champ dans la fournaise ardente. Quelle scène inattendue! Les fonctionnaires prosternés cherchaient à voir du coin de l’œil toute cette agitation autour du trône. Là, trois jeunes Hébreux défiaient le roi. Sans hésiter, ces jeunes gens répondirent immédiatement au monarque.
3. Selon les trois jeunes Hébreux, qui a le pouvoir de les sauver s’ils étaient jetés dans le feu? (Daniel 3:17)
4. Après avoir dit au roi que même si leur Dieu ne les délivrait pas de la fournaise ardente, ils ne voulaient pas servir _______ et n’adoreraient pas la statue qu’il avait élevée. (Daniel 3:18)
Ça alors! Qu’auriez-vous fait dans une telle situation? Voyez cette fournaise où rugit un feu violent; contemplez les volutes de fumée noire qui s’en dégagent. Des étincelles crépitent; la chaleur que ressent votre visage en dit assez long sur l’intensité des flammes. La mort vous regarde en face. Si ces trois Hébreux avaient hésité, s’ils avaient pensé à sauver leur peau, Satan aurait eu l’occasion rêvée de les amener à abdiquer. Mais ils se cramponnèrent à leur foi comme à une ancre et sans tergiverser, ils prirent la décision de suivre inconditionnellement leur Seigneur.
Schadrac, Méschac et Abed-Nego croyaient que le Dieu des cieux était avec eux; ils admettaient toutefois qu’il ne choisit pas toujours de nous délivrer comme nous le voudrions. Ils connaissaient le sort qu’avait subi le prophète Urie qui avait dénoncé la corruption du roi Jojakim quelques années plus tôt. Le roi l’avait lâchement fait exécuté. (Jérémie 26:20-23)
2.5 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Dans les années 1400, Jean Hus passa par l’épreuve du feu lorsqu’on lui demanda de renoncer à ses enseignements bibliques.
Vous êtes-vous déjà senti à part parce que vous étiez « différent »? Peut-être les plaisanteries racistes ou cruelles de votre entourage n’arrivaient même pas à vous tirer un sourire; peut-être aviez-vous choisi de ne pas regarder une émission de télévision populaire parce qu’elle était vulgaire, sordide ou violente; peut-être vos collègues de travail vous trouvaient « bizarre » à cause de vos croyances. Dieu est un grand libérateur, mais parfois il nous permet de témoigner pour lui dans une apparente défaite plutôt que dans la victoire. Souvenez-vous de Jésus, prosterné dans le jardin de Gethsémané, quelques heures à peine avant la crucifixion. Abandonné, ployant sous un lourd fardeau, il réussit encore à prier : « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:39). Dieu vous aidera à faire de même. Le Seigneur peut employer un semblant d’échec ainsi que le rejet et les transformer en victoire et en réconciliation. Il vous faut simplement veiller à manifester constamment la grâce et l’amitié de Christ.
Jean Hus offre le très bel exemple d’un homme ayant souffert pour sa foi tout en demeurant courtois jusqu’à la fin. Ce réformateur tchèque prit position pour la vérité de l’Évangile, ne craignant pas de s’élever contre la corruption de l’Église de son temps. Il était pourtant toujours disposé à apprendre. Lorsque le concile de Constance lui ordonna de renoncer à ses enseignements bibliques, Hus répondit : « J’accepterais volontiers de me rétracter devant le monde entier de toute parole mensongère et de toute erreur que j’ai dites ou voulu dire. » Ses accusateurs préférèrent la force à la persuasion, et Hus fut condamné. Sur le lieu d’exécution, le réformateur fut publiquement maudit et humilié. Aux prélats qui le maudissaient une dernière fois en disant : « Nous livrons maintenant ton âme au diable. », Hus répondit : « Je m’abandonne au très miséricordieux Seigneur Jésus-Christ. » Quand les flammes embrasèrent le bois et la paille dans lesquels il avait été enfoui jusqu’au cou, Hus se mit à chanter : « Jésus, Fils du Dieu vivant, aie pitié de moi. » Ses lèvres continuèrent à bouger silencieusement jusqu’à son dernier soupir.
5. Que fit le roi Nebucadnetsar lorsque les trois Hébreux refusèrent de se prosterner? (Daniel 3:19-23)
6. Qu’arriva-t-il aux trois jeunes gens? (Daniel 3:24-25)
7. Que vit le roi dans le feu? (Daniel 3:25)
2.6 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Dieu dit : « Apporte-moi tes problèmes, tes déceptions. Apporte-moi ta foi, qu’elle soit grande ou petite. »
Quel merveilleux exemple de la puissance de Dieu et de sa protection! Jésus marchait dans la fournaise avec ses trois amis! Par cette grande délivrance, à vous et moi il déclare : « Tu n’as pas à entrer seul dans la fournaise, car j’irai avec toi. En fait, je te précéderai dans les flammes et je te les ferai traverser pas à pas. Apporte-moi tes problèmes, tes épreuves, tes craintes et tes déceptions. Apporte-moi tes désirs, ta volonté de changer. Apporte-moi ta foi, qu’elle soit grande ou petite. »
Avez-vous déjà eu l’impression de marcher seul dans les flammes? Ce sentiment peut disparaître à jamais, car Dieu vous fait cette promesse : « Tu es à moi! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Éternel, ton Dieu. » (Ésaïe 43:1-3)
Qu’aimeriez-vous dire à Jésus à la lecture de ces versets?
- Merci!
- Je t’aime.
- Donne-moi la foi.
- Aide-moi à te faire confiance.
- J’ai peur, donne-moi la paix.
- Autre chose?
Lisez maintenant Daniel 3:26-30.
8. Que fit le feu aux trois jeunes gens? (Daniel 3:27)
9. Que dit le roi au sujet de Dieu? (Daniel 3:29)
10. Qu’arriva-t-il à Schadrac, à Méschac et à Abed-Nego? (Daniel 3:30)
Ainsi, Nebucadnetsar décida de rendre gloire à Dieu. Pouvait-il agir autrement? La puissance de Dieu s’était manifestée aux yeux de tous ses grands. La foule avait vu comment il honore ceux qui le suivent. Malheureusement, le roi ne continua pas à s’humilier devant le Dieu des cieux, comme nous le verrons au chapitre suivant.
2.7 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Dieu peut transformer un semblant d’échec en victoire.
ÉVÉNEMENT NO 2 : MANGER COMME UN BOEUF
(Daniel 4)
Impressionné par ce qu’il avait vu dans la fournaise ardente, Nebucadnetsar décréta la peine de mort pour quiconque oserait parler contre Dieu. Malheureusement, il ne tarda pas lui-même à oublier Dieu et en souffrit grandement. Le chapitre 4 de Daniel relate ce qu’il apprit par cette triste expérience. Ce document remarquable, témoignage personnel du plus puissant monarque de l’époque, révèle comment Dieu se manifesta dans sa vie.
11. Pourquoi Nebucadnetsar écrivit-il ce chapitre? (Daniel 4:1-2)
12. Quel était le songe de Nebucadnetsar? (Daniel 4:10-12)
Nebucadnetsar venait de faire un autre rêve troublant. De nouveau, il convoqua ses sages. Même si cette fois, il se souvenait parfaitement de son rêve, les devins furent incapables de le lui expliquer. Puis Daniel se présenta et Nebucadnetsar lui raconta son rêve. Il avait vu un arbre si grand qu’on l’apercevait des extrémités de toute la terre. Il offrait abri et nourriture aux animaux et aux oiseaux. Mais voici qu’un ange (un veilleur) fut envoyé des cieux. À son ordre, l’arbre fut abattu et ses branches, coupées. Le tronc fut laissé en terre et lié avec des chaînes. (Daniel 4:13-16)
L’ange décréta ensuite : « Qu’il soit trempé de la rosée du ciel, et qu’il ait, comme les bêtes, l’herbe de la terre pour partage. Son cœur d’homme lui sera ôté, et un cœur de bête lui sera donné ; et sept temps passeront sur lui. » (Daniel 4:15-16)
Un cœur d’homme… Un cœur de bête… Daniel comprit tout de suite qu’il n’était plus question d’un arbre, mais d’une personne, et la signification du rêve s’imposa à son esprit. Il fut rempli de terreur, car la nouvelle était loin d’être bonne. Nebucadnetsar le pressa de lui dire ce qu’il savait et Daniel l’expliqua.
2.8 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
Daniel fut rempli de terreur, car la nouvelle était loin d’être bonne. Nebucadnetsar le pressa de lui dire ce qu’il savait et Daniel l’expliqua.
Daniel révéla la signification de l’arbre.
13. Qui symbolisait-il? (Daniel 4:20-22)
Daniel expliqua ensuite pourquoi l’arbre avait été abattu et son tronc lié avec des chaînes.
14. « Jusqu’à ce que tu saches que _______ (Daniel 4:25)
15. Est-ce que le roi serait rétabli sur son trône après sept ans? (Daniel 4:26)
Et voici le message du rêve : À moins que Nebucadnetsar ne change de comportement, son esprit deviendrait si dérangé qu’il agirait comme un bœuf qu’on met au pâturage. Il demeurerait dans cette condition pendant sept ans. Ses cheveux emmêlés et jamais coupés finiraient par ressembler à des plumes d’aigle et ses ongles deviendraient crochus comme les serres d’un rapace. Aujourd’hui, les psychiatres connaissent cette maladie mentale, la « zoanthropie », où le malade s’imagine être un animal, un bœuf par exemple, et se comporte comme tel.
Toutefois, Nebucadnetsar pourrait échapper à cette calamité s’il s’abandonnait à Dieu et choisissait de le suivre.
16. Quand cette prophétie divine s’accomplit-elle? (Daniel 4:28-33)
Un jour qu’il admirait sa capitale, le roi s’exclama : « N’est-ce pas ici Babylone la grande, que j’ai bâtie? » Babylone était certainement une splendide métropole. Nabopolassar, son père, avait défait les Assyriens et participé à la reconstruction de Babylone, détruite en 689 av. J.-C. La cité s’enorgueillissait de ses magnifiques palais, de ses temples, de ses lieux saints et de ses jardins en terrasse. En fait, ces « jardins suspendus » comptaient parmi les Sept Merveilles du monde.
Nebucadnetsar voulait s’approprier toute cette gloire. Il oublia que c’est Dieu qui place les rois sur le trône et les en enlève. Son orgueil immense l’étouffa et le monarque avait perdu tout contact avec la réalité.
17. Lorsque la raison lui revint sept ans plus tard, qu’était devenue son attitude envers Dieu? (Daniel 4:34)
Nebucadnetsar avait enfin pris la bonne décision, le bon engagement. Comme Daniel, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, il avait été confronté à l’ultime question, à savoir : « Serai-je un fidèle serviteur de Dieu? » Vous et moi faisons face à cette même question… Mais quelle sera notre réponse? Prendrons-nous position pour Dieu, même dans les pires circonstances? À qui ressemblez-vous le plus? À Nebucadnetsar ou aux trois jeunes Hébreux? Dieu peut vous aider à demeurer aussi fidèle que ces jeunes gens, si vous le lui demandez. Pourquoi ne pas le faire en cet instant?
2.9 – Les grands moments de la vie de Nebucadnetsar
« Serai-je un fidèle serviteur de Dieu? » Voilà l’ultime question pour vous et pour moi.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un jeune chrétien du nom de Desmond Doss suivit la formation d’infirmier militaire, puis il fut envoyé sur les îles de Guam, de Leyte et d’Okinawa. Jamais il n’hésitait à braver les balles et les grenades pour sauver ses compagnons blessés. Desmond voulait vivre une vie chrétienne conséquente, même en temps de guerre. Peu à peu, il acquit le respect des soldats, même des plus profanes d’entre eux. En effet, au début, il leur arrivait de lui lancer leurs bottes lorsqu’il s’agenouillait à côté de son lit pour prier. Mais son courage tranquille, exercé pendant les durs combats menés sur les îles du Pacifique, suscita leur admiration.
Le 5 mai 1945, l’unité de Desmond reçut l’ordre de lancer une offensive majeure sur le Cap Maeda à Okinawa. Cette falaise haute de 15 m était la clé permettant de prendre le contrôle de l’île. Malheureusement, en ce jour fatidique, les Japonais avaient aussi décidé de lancer une attaque depuis ce même endroit. Le peloton de Desmond, fort de 200 hommes, s’élança sur une colline. En l’espace de quelques minutes, ils avaient déjà perdu une centaine d’hommes. Le peloton se replia sous une pluie de balles et de tirs de mortier, à l’exception de Desmond Doss. Il demeura en arrière avec les blessés. Pendant les heures qui suivirent, il s’affaira sur le sommet de la falaise à descendre ses camarades sur une litière qu’il avait faite avec des cordes. Il réussit à les mettre à l’abri les uns après les autres, au milieu des tirs incessants de mitrailleuses. Miraculeusement, Desmond ne fut pas touché. Soixante-quinze de ses camarades lui doivent la vie, grâce à son courage ce jours là.
Son extraordinaire bravoure lui fit mériter la Médaille d’Honneur décernée par le Président Truman. Desmond disait toujours que sa fidélité à l’étude de la Bible et à la prière ont été son soutien au moment de l’épreuve. Il avait osé être un Daniel et Dieu l’en avait honoré.
Une même force, une même fermeté s’offrent à nous. Nous pouvons les trouver en construisant une relation avec Dieu par l’étude de la Bible et la prière. Il nous fera surmonter les batailles et les défis de notre vie quotidienne. Quelles que soient vos difficulté, mariage boiteux, maladie chronique d’un proche, conflits au travail, rêves déçus, Dieu vous tend la main et vous donne cette promesse : « Je suis la réponse. Venez à moi, et je vous donnerai paix et repos. » (Matthieu 11:28-30).
P R I È R E
Merci, Père, pour ta promesse d’être avec moi dans les bons comme dans les mauvais jours. Je veux en ce moment même remettre ma vie entre tes mains. Merci de prendre soin de moi et de combler tous mes besoins. Par les mérites de Jésus, amen.
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