Découverte-26C

26.0 – Message spécial pour notre temps
Découvrez le message des trois anges

Des statistiques récentes indiquent qu’il y a plus de cinq cents organisations religieuses officiellement recensées, à travers le monde. Au sein du christianisme, le protestantisme lui-même est partagé en plus de deux cents dénominations, dont plusieurs ont donné naissance à des sous-groupes. À titre d’exemple, il existe vingt Églises baptistes différentes.

Comme l’exprime bien un évêque anglican : « Une chrétienté divisée est une source de faiblesse en Occident ; dans les pays non chrétiens, c’est une pierre d’achoppement… » Imaginez la situation dans laquelle se trouvent les nouveaux croyants dans les pays hindouistes, bouddhistes ou musulmans. Lorsqu’ils décident de suivre Jésus, ils doivent choisir entre des dizaines de dénominations, toutes à la recherche de nouveaux disciples !

Dans ce dédale d’organisations religieuses, qui parfois se chamaillent et souvent rivalisent entre elles, où le chercheur de vérité trouvera-t-il une religion authentique ?

26.1 – Quelle religion apporte le salut ?

Ramon Umashankar naquit dans une famille brahmane. Ses aînés lui enseignèrent très tôt qu’il était un dieu et que, pour épanouir sa divinité, il devait pratiquer le yoga et la méditation. Toutefois, à l’adolescence, Ramon commença à se demander s’il trouverait vraiment le « Divin » parmi les idoles adorées dans les temples hindous.

Plus tard, Ramon émigra aux États-Unis où il se mit à lire la Bible et à étudier les enseignements du Christ. Ramon avait toujours respecté Jésus pour son humilité et il fut stupéfait de découvrir que Jésus déclarait être le Fils unique de Dieu ! En observant un certain nombre d’amis chrétiens, il lui sembla que beaucoup jouissaient d’une paix que des années de méditation n’avaient pu lui procurer. Cependant, Ramon était déterminé à trouver la vérité dans sa propre religion hindouiste.

Un peu plus tard, il vit un film consacré à la vie de Jésus. Il comprit alors pour la première fois que Jésus avait connu la souffrance comme tout être humain, et même plus que la plupart des hommes. Il avait toujours cru que Jésus avait usé de ses pouvoirs surnaturels pour échapper aux souffrances de la crucifixion. À présent, il se demandait : s’il était vraiment le Fils de Dieu, pourquoi ce Jésus a-t-il accepté de passer par de telles épreuves ? Et pourquoi dit-il qu’il a donné sa vie pour sauver des pécheurs ?

En poursuivant sa réflexion sur la mort du Christ, Ramon fut de plus en plus bouleversé par la démonstration d’amour qu’elle représentait. Il décida d’abandonner son statut si convoité de brahmane et de donner sa vie à Jésus-Christ, son Sauveur. « Rien ne peut être comparé à l’amour de Jésus, dit Ramon, cet amour qui n’a pas reculé devant le sacrifice suprême. »

Ce jeune brahmane avait découvert la vérité centrale du christianisme : Jésus est le Sauveur de l’humanité. Il est le chemin, le seul chemin qui mène au salut et à la vie éternelle.

« Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4.12).

La Bible enseigne clairement que nous sommes perdus à cause de nos fautes, et que nous devons recevoir le salaire du péché : la mort (Romains 6.23). Nous avons tous péché (Romains 3.23), par conséquent, nous devrions tous mourir. Mais heureusement, nous avons tous été sauvés de la condamnation résultant du péché. Jésus est le seul, vraiment le seul, qui puisse nous sortir de notre condition.

« Je vous rappelle, frères, l’Évangile […] par lequel vous êtes sauvés […] : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » (1 Corinthiens 15.1-4).

Nous ne sommes sauvés ni par une religion, ni par une Église. Nous sommes sauvés par Jésus-Christ, et par Jésus-Christ seul.

« Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6.40).

L’apôtre Pierre dit à Jésus :

« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16.16).

S’appuyant sur cette confession de foi, Jésus répondit :

« Sur cette pierre je bâtirai mon Église. » (Matthieu 16.18).

La foi en Jésus constitue le fondement de la vraie religion, la « pierre » sur laquelle la véritable Église est construite. Tout comme il n’y a « qu’un seul Dieu, le Père » et « un seul Seigneur, Jésus-Christ », notre Sauveur (1 Corinthiens 8.6), il n’y a qu’une vraie religion :

« Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. » (Éphésiens 4.5).

« Il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10.16).

Le christianisme authentique enseigne la vérité telle qu’elle est révélée dans la Parole de Dieu. Jésus déclara :

« Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » (Jean 5.39).

26.2 – Dieu a-t-il un message spécial pour nous aujourd’hui ?

Oui, Dieu a un message spécial pour les chrétiens des derniers jours. Un triple message présenté dans Apocalypse 14.6-16. Dieu demande à son Église d’annoncer ce triple message (Apocalypse 10:11) et dès que ces trois messages seront connus du monde entier, Jésus reviendra sur les nuées du ciel pour « moissonner » les élus :

« Je regardai, et voici une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme. Il avait une couronne d’or sur sa tête et une faucille tranchante à la main. Un autre ange sortit du temple, en criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille et moissonne, l’heure est venue de moissonner, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. » (Apocalypse 14.14-16).

La proclamation du message des trois anges a donc lieu dès maintenant, avant la parousie et atteint son point culminant avec le retour du Christ. Bien que les Écritures utilisent ici le symbolisme de trois anges, c’est à travers le peuple de Dieu que ces messages sont annoncés au monde. Nous sommes ses « messagers », selon la signification originelle du mot « ange ». Examinons maintenant chacun des trois messages divins.

  1. Le message du premier ange

« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux ! » (Apocalypse 14.6,7).

Cette proclamation au monde entier – « à toute nation, tribu, langue et peuple » – les messagers de Dieu n’annoncent pas un nouvel Évangile, mais « l’Évangile éternel ». Même si Dieu a un message spécial pour nous aujourd’hui qui sommes rendus au temps de la fin, nous devons prendre garde de minimiser ou déformer « l’Évangile éternel » de Jésus-Christ. Dès les premières heures de l’humanité, et à travers toute l’histoire des croyants de l’Ancien Testament, le message du salut par la grâce divine a été accepté par « la foi » (Hébreux 3.16-19 ; 4.2 ; 11.1-40). C’est le même Évangile de grâce que Jésus lui-même a enseigné, que les disciples ont annoncé avec force et qui a retenti pendant toute l’ère chrétienne.

Au cours du Moyen Âge, cependant, la Bonne Nouvelle du salut par la foi dans les mérites de Jésus-Christ disparut presque totalement de l’Église. Mais Dieu veillait et la Réforme lui donna une nouvelle vie et une portée grandissante. Le premier ange proclame ce même message de l’Évangile, mais dans un cadre différent, un cadre mondial, pendant la période qui précède le retour de Jésus.

Ceux qui acceptent ce message sont appelés à « craindre Dieu et à lui donner gloire ». C’est-à-dire de révérer Jésus-Christ en lui donnant toute la gloire qui lui revient par le grand miracle de salut qu’il a opéré par son incarnation, sa vie, sa mort et sa résurrection. Ils mettent en évidence la bonté, la justice et la sainteté de Dieu, non seulement par leurs paroles, mais aussi par leur façon de vivre : leur comportement bienveillant, honnête, vibrant de foi et d’amour, manifeste ce que Dieu peut faire au travers d’êtres humains remplis de l’Esprit du Christ (Galates 5.22-23).

À quel moment ce message a-t-il été proclamé dans le monde entier ? Quand l’heure du jugement de Dieu « est venue » (Apocalypse 14.7). Le guide n° 13 explique que Jésus inaugura le jugement préliminaire en 1844. À cette même période, Jésus poussa des croyants fervents à proclamer le message d’Apocalypse 14, un peu partout dans le monde.

Ce message nous appelle à « adorer celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux » (Apocalypse 14.7). Notez ici le parallèle entre le message de l’ange et le quatrième commandement du Décalogue, dans lequel Dieu nous demande de nous souvenir « du jour du repos pour le sanctifier », car « en six jours l’ÉTERNEL a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve » (Exode 20.8-11). Peu après 1844, alors que Darwin exposait sa théorie de l’évolution, Dieu appela l’humanité à le reconnaître et à l’adorer en tant que Créateur. Au moment même où l’évolution commençait à remettre en question l’autorité des Saintes Écritures et la notion de Dieu créateur, ceux qui propageaient le message des trois anges découvrirent le sabbat du septième jour en étudiant la Bible. Ils se mirent à l’observer et à le faire connaître, en l’honneur du Créateur du ciel et de la terre.

  1. Le message du deuxième ange

« Un autre, un second ange suivit, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur de son inconduite ! » (Apocalypse 14.8).

À la suite de la « confusion » des langues qui eut lieu à la tour de Babel (Genèse 11:5-9), le nom Babylone (qui se dit « Babel », en hébreu) a été associé au verbe hébreu balal, qui signifie confondre. Dans la prophétie biblique, « Babylone » est devenue le symbole par excellence de la confusion religieuse.

Le second message de Dieu s’oppose donc vigoureusement à la religion de la confusion et du compromis. Apocalypse 17 dépeint la Babylone spirituelle, le christianisme apostat, sous les traits d’une femme immorale (verset 5). Elle présente un contraste frappant avec la femme pure d’Apocalypse 12, qui représente la véritable Église chrétienne.

Le second ange déclare qu’elle « est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ». La femme qui représente Babylone est une femme impudique « qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ». Le vin des fausses doctrines et de l’immoralité s’est infiltré sous des formes variées au sein du christianisme. En s’unissant au pouvoir politique, les Églises ont trahi leur Maître et leur mission. Dès lors, elles ne pouvaient que s’égarer loin de la vérité de l’Évangile. Le message du deuxième ange appelle le peuple de Dieu à se détourner des faux enseignements d’un christianisme frelaté qui délaisse, amoindrit ou dénature les vérités de la Bible.

Nombreuses sont les dérives qui ont affecté le christianisme et les Églises, à travers l’histoire et jusqu’à nos jours. La croyance selon laquelle nous pouvons nous sauver et obtenir la vie éternelle par nos œuvres personnelles est une falsification de l’Évangile qui s’est infiltrée dans une grande partie du christianisme. À l’opposé, nous trouvons ceux qui croient en ce qu’on pourrait appeler « la grâce à bon marché ». Ceux-là enlèvent à l’Évangile de la grâce sa puissance transformatrice qui engendre une vie d’obéissance au Christ.

Dieu appelle son peuple à « sortir » de Babylone (Apocalypse 18.4) et à se consacrer tout entier à Jésus-Christ. Il veut former un peuple qui démontre la puissance d’une foi obéissante, qui prenne au sérieux toute la Parole divine. Dieu nous demande de garder ses commandements dans la foi de Jésus (Apocalypse 14.12).

En relativisant l’autorité des Saintes Écritures ou en s’attachant seulement à certains aspects du message biblique, Babylone offre une alternative séduisante. Aujourd’hui, beaucoup choisissent un christianisme « allégé », disant en fait : « Du moment qu’on est sincère et qu’on suit ce qu’on considère comme l’essentiel de l’Évangile, on est sur la bonne voie. Dieu n’est pas exigeant dans le détail… Il n’est pas nécessaire de prendre à la lettre chacune des paroles de la Bible ou chacun des dix commandements. »

Babylone est très dangereuse en raison des fausses idées qu’elle propage sur Dieu. Elle caricature Dieu, faisant de lui soit le « Père fouettard » du ciel, exigeant et vindicatif, soit le « grand-papa gâteau », trop gentil pour embêter les gens avec cette histoire de péché. Une Église saine présentera un portrait équilibré des attributs de Dieu. Elle montrera que sa justice et sa miséricorde, sa souveraineté et son esprit de service, sa toute-puissance et sa pondération, toutes ces qualités sont partie intégrante de l’affirmation biblique : « Dieu est amour » (1 Jean 4.8). Ceux qui « sortent » de Babylone rejettent tout enseignement non biblique et adorent Dieu tel qu’il est révélé dans la Bible.

  1. Le message du troisième ange

« Un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un se prosterne devant la bête et son image, et reçoit une marque sur le front ou sur la main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau. La fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles, et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui se prosternent devant la bête et devant son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus. » (Apocalypse 14.9-12).

Le message du troisième ange oblige à un choix décisif. Il divise le monde entier en deux groupes. D’un côté se tiennent les non-croyants et les chrétiens « babyloniens », qui adorent « la bête (puissance opposée au Christ) et son image, et reçoivent la marque de son nom ». De l’autre côté se tiennent ceux qui rejettent l’autorité de la bête ; ce sont les « saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ».

Remarquez le contraste existant entre ces deux groupes. Ceux qui reçoivent la marque de la bête font des compromis et acceptent de suivre des idées et des pratiques humaines. Les « saints », en revanche, sont persévérants et ils « gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus ».

Notre cours sur l’Apocalypse, intitulé Pleins feux sur la prophétie, étudie en profondeur Babylone, la bête, son image et sa marque. Nous nous bornerons ici à montrer l’importance de ce troisième message.

26.3 – L’Église des derniers jours

Connaissez-vous des chrétiens solides et engagés, des gens remplis de ferveur, de patience et de foi ? Souhaitez-vous vivre une expérience spirituelle semblable ? Dieu nous destine ce message spécial pour les derniers temps afin de produire en nous une telle expérience.

Comme nous l’avons découvert dans le guide n°25, Apocalypse 12.17 identifie les chrétiens des derniers jours. Ce sont « ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus ». Apocalypse 14.12 décrit le même groupe de croyants comme « des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». Résumons maintenant les caractéristiques des chrétiens des derniers jours.

1. Ils « retiennent le témoignage de Jésus ». Même lorsque Satan déploie sa colère contre eux, ils conservent ce qu’ils ont reçu de Jésus, ses enseignements et son Esprit. Avant de monter au ciel, notre Sauveur a promis à ses disciples le don du Saint-Esprit. Celui-ci est à l’œuvre dans la vie de tout croyant qui persévère dans sa relation avec Dieu. Notre Sauveur veut que sa vérité, son amour et sa puissance illuminent le monde par l’entremise de son Église des derniers jours, remplie du Saint-Esprit. La foi des chrétiens fidèles ne vient pas d’eux, c’est un don de Dieu (Éphésiens 2.8). Ils discernent le véritable caractère du Christ, et par la grâce au moyen de la foi, ils ressemblent de plus en plus à leur divin modèle.

2. Ils gardent « la foi de Jésus » (Expression aussi traduite par « ils sont fidèles à Jésus » dans la Bible en français courant). Les chrétiens des derniers jours éprouvent le besoin de se confier en Dieu pour toute chose, comme Jésus se confiait en son Père. Ils demandent à Dieu de remplir leur cœur de la foi de Jésus. Cette foi est confiance et fidélité. Les croyants des derniers jours, non seulement détiennent la vérité, mais ils la « gardent », ils lui obéissent. Pour eux, la religion est source de vie, les croyances doivent être mises en pratique, et la vraie foi mène à l’obéissance. Ils ont découvert la vérité qu’enseignait déjà au XVIIIe siècle l’auteur Samuel Johnson : « Celui qui espère trouver la paix dans sa confiance en Dieu doit aussi lui obéir. »

3. « Ils sont fidèles à Jésus » (Bible en français courant) parce qu’ils ont découvert que les grands enseignements de la Bible, mis en application chaque jour, produisent une expérience chrétienne dynamique. Ils ont appris que ces grandes vérités bibliques éveillent en eux amour et ferveur pour le Christ, et ils savent que ce dernier répond à tous leurs besoins et comble toutes les aspirations de leur cœur.

4. Ils « gardent les commandements de Dieu » les dix commandements, la loi morale de Dieu. Parce qu’ils sont intègres et qu’ils aiment Dieu de tout leur cœur, ils veulent avant tout obéir à toutes ses ordonnances. Ils montrent leur amour pour Dieu et pour leur prochain en observant les dix commandements du Seigneur, y compris ceux qui sont oubliés ou négligés, comme le quatrième qui nous demande d’adorer le Créateur, en honorant le samedi, le sabbat du septième jour.

5. Ils partagent le message de l’« Évangile éternel » dans le monde entier (Apocalypse 14.6). L’Évangile enseigne que le péché a entraîné une rupture entre l’homme et Dieu, mais que Jésus est mort dans nos péchés, puis ressuscité afin que nous recevions le salut en étant réconciliés avec notre Père céleste. La mort et la résurrection de Jésus ont rétabli la relation entre Dieu et la race humaine, nous offrant ainsi une vie nouvelle, abondante et éternelle. L’Église fidèle des derniers jours invite avec force les hommes et les femmes du monde entier à sortir de la confusion religieuse et à nouer des liens solides avec Jésus en s’appuyant sur les instructions de la Bible.

6. Ils sont motivés par l’urgence de la situation parce qu’ils savent que l’ange va bientôt déclarer que « l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre » (Apocalypse 14.15). Les signes annoncés par Jésus ne laissent aucun doute sur le fait que nous vivons les derniers moments de l’histoire humaine (voir guide n° 10). D’après les prophéties de Daniel, le jugement préliminaire a commencé dans les lieux célestes (voir guide n° 13). Le temps de la grâce, du pardon et du salut est presque terminé, la fin du monde approche et des millions d’êtres humains n’ont pas encore découvert le Christ, leur Sauveur. Il y a urgence et les vrais chrétiens des derniers temps l’ont bien compris. C’est pourquoi…

7. Ils sont bouillants pour la mission que Dieu leur a confiée. Ils mettent tout en œuvre pour que chacun puisse connaître celui qui dit : « Voici, je viens bientôt. » (Apocalypse 22.12). Ils encouragent ceux qui vivent encore dans la confusion religieuse à sortir de Babylone : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple. » (Apocalypse 18.4). Ils désirent ardemment partager leur espérance et leur bonheur avec les autres. Unis au Christ et les uns aux autres, ils forment une armée pacifique qui annonce le dernier message de Dieu à un monde sans espoir. Ces chrétiens-là vivent dans l’attente ardente de la venue en gloire du Seigneur Jésus-Christ et, à l’image de leur Père céleste, ils désirent vivement que le plus grand nombre soit prêt pour le grand rendez-vous.

« Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. Ceci, nous l’écrivons, afin que notre joie soit complète. » (1 Jean 1.3,4).

Par son Esprit et par son Église, Jésus vous invite aussi à venir à lui et à remettre votre vie entre ses mains :

« L’Esprit et l’épouse disent : Viens! Que celui qui entend, dise : Viens! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement ! » (Apocalypse 22.17).

26.4 – Les deux missions

La diffusion des messages des trois anges est en cours et s’achèvera avec le retour de Jésus qui viendra moissonner les élus de tous les temps (Apocalypse 14.14-16). Jésus les rassemblera et les conduira dans ses « demeures » célestes (Jean 14.1-3), où le péché, la maladie, la souffrance et la mort ne seront plus.

Jésus « moissonnera » aussi les méchants lors de son retour.

« Un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel ; il avait lui aussi une faucille tranchante. Un autre ange […] s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, en disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs. L’ange jeta sa faucille sur la terre. Il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la fureur de Dieu. » (Apocalypse 14.17-19).


Cette « vendange » finale sera tragique. Le Christ sera particulièrement triste de devoir détruire ceux qui refusent d’être sauvés. Il « use de patience envers vous, il ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3.9). Malheureusement, beaucoup vont quand même se détourner de lui et choisir « le chemin facile qui mène à la ruine » (Matthieu 7.13), Bible en français courant).

Au jour de la moisson finale, où nous trouverons-nous ? Serons-nous parmi les épis mûrs, avec les rachetés de tous les temps (Apocalypse 14.13-16) ? Ou nous trouvera-t-on parmi les raisins de la colère, avec les impénitents qui seront anéantis par la présence du Christ glorieux (Apocalypse 14.17-20) ?

« Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps vraiment favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6.1,2).

Le choix nous appartient. D’un côté se tient Jésus, qui nous tend ses mains percées et nous exhorte à prendre position avec les « saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14.12). De l’autre, nous entendons des voix humaines clamer que l’obéissance à la Bible et à tous les commandements de Dieu n’est plus d’actualité.

La foule qui s’entassait dans le prétoire de Pilate fut un jour confrontée à un choix semblable. Là se trouvait Jésus, le Fils de Dieu sans péché, celui qui avait répandu l’amour et la justice durant toute sa vie. En face de lui, Barabbas, un criminel endurci, symbole de haine et de violence. Pourtant, lorsque Pilate s’adressa à la foule pour lui demander : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? », la réponse jaillit dans un rugissement furieux : « Barabbas ! »

Pilate insista : « Que ferai-je donc de Jésus, appelé le Christ ? »

D’une seule voix, la foule cria : « Qu’il soit crucifié ! » C’est ainsi que Jésus, l’innocent, fut crucifié, tandis que Barabbas, le coupable, fut libéré (voir Matthieu 27.20-26).

Quelles que soient les pressions de la foule et du monde, faisons le choix de la vérité ! Choisissons de suivre, non des idées et des enseignements humains, mais les commandements de Dieu et l’Évangile éternel de Jésus ! Dieu nous a donné son Fils, sa Parole et son Esprit pour nous rendre capables de marcher sur ce chemin, le seul chemin qui puisse combler toutes nos aspirations et nous mener à la vie éternelle.

Bon Père céleste, je te remercie pour la beauté de ton amour et de ta vérité. Aujourd’hui, je veux prendre fermement position pour toi. Je veux prendre place parmi tes disciples des derniers jours, ceux qui s’attachent à Jésus par la foi et observent tes commandements. J’aspire au jour où je serai avec toi dans ton royaume. Je sais que cela n’est possible qu’en vertu de ta grâce et du sacrifice de Jésus-Christ. Je l’accepte pleinement comme mon Sauveur et je te demande de devenir le Maître de ma vie. Au nom de Jésus. Amen.

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