Découverte-25

25.0 – Quelle est l’Église de Dieu, aujourd’hui ?
Découvrez l’Église qui détient la vérité

En Irlande du Nord, les catholiques romains et les protestants se font la guerre depuis des générations, tout en se réclamant de la même Bible. Depuis la chute du communisme dans les pays balkaniques, orthodoxes, catholiques et musulmans s’opposent et parfois se massacrent, bien souvent au nom de leurs croyances religieuses. Depuis des siècles, les tensions au Proche-Orient sont alimentées par les croyances juives et musulmanes, pourtant issues toutes deux d’Abraham et de l’Ancien Testament.

Il n’est pas étonnant que les gens de notre époque se méfient de tous ceux qui se réclament d’une vérité ou d’une foi de caractère absolu. Mais en même temps, nous avons tous désespérément besoin d’un point d’ancrage solide pour notre vie, d’une vérité stable et inébranlable.

L’air du temps veut que chacun s’attache à trouver « sa propre vérité ». « Dieu est quelque part au fond de vous », nous dit-on, « il suffit de le chercher dans votre être intérieur ». Mais n’est-il pas un peu prétentieux de penser que la vérité se limite à ma perception des choses ? Si Dieu existe vraiment, il doit être bien plus grand, bien plus puissant et bien plus sage que moi !

Tel est notre dilemme. Nous aspirons tous à poser nos pieds sur une terre ferme, solide, qui nous permette de tenir debout dans ce monde de sables mouvants, mais en même temps, nous redoutons que cette terre ferme soit déjà occupée par des fanatiques…

En réponse à notre perplexité, Dieu nous adresse un message spécial, destiné à notre génération. Le Seigneur a toujours un message adapté à l’époque et aux besoins de ceux auxquels il s’adresse. Qu’on pense au message destiné à Adam et Ève après que le péché ait entraîné la ruine dans son sillage, à la prédication de Noé pour le monde antédiluvien, aux divers messages adressés à Israël au cours de son histoire, aux appels de Jean-Baptiste préparant le chemin à Jésus-Christ, à chaque fois, il s’agit du message exact dont les destinataires avaient besoin.

Dieu a aussi un message pour notre époque. Nous le découvrons dans les livres prophétiques de Daniel et de l’Apocalypse, livres par excellence pour le temps de la fin. D’une manière résumée, les chapitres 12 et 14 de l’Apocalypse constituent le message de Dieu pour notre temps et nous révèlent quelles sont les caractéristiques de la véritable Église de Dieu. Ce guide Découverte et le guide suivant vous permettront d’en prendre connaissance.

25.1 – L’Église établie par Jésus

Jésus a lui-même fondé l’Église apostolique, qui appuyait son credo et sa manière de vivre sur l’exemple et les enseignements de son Maître. Les chrétiens du temps des apôtres savaient en qui et en quoi ils croyaient, et ils vivaient leur foi en toute assurance. Ils étaient en communion intime avec le Christ ressuscité. Paul compare cette communion aux liens du mariage :

« Je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure. » (2 Corinthiens 11.2).

Selon l’apôtre Paul, l’Église est une femme pure, la fiancée de Christ. La même métaphore est utilisée dans l’Ancien Testament pour décrire Israël, le peuple choisi par Dieu. Dieu dit à Israël : « Je me souviens […] de ton affection de fiancée » (Jérémie 2.2), et : « Car moi je vous ai épousés » (Jérémie 3.14, Darby).

Dans le livre de l’Apocalypse, l’Église de Dieu est également représentée sous les traits d’une femme :

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, la lune sous les pieds, et une couronne de douze étoiles sur la tête. » (Apocalypse 12.1).

La description que fait Jean de cette femme indique qu’elle symbolise Israël, le peuple de Dieu dans l’Ancien Testament, devenant l’Église de Jésus-Christ, dans le Nouveau Testament. Notons les caractéristiques de cette femme.

1. La femme est « enveloppée du soleil ».

L’Église est ici brillante comme le soleil de midi, revêtue de la glorieuse présence du Christ, le « soleil de justice » (Malachie 4.2). Jésus, « la lumière du monde » (Jean 8.12) brille par les membres de son Église qui, à leur tour, deviennent « la lumière du monde » (Matthieu 5.14).

2. La femme a « la lune sous ses pieds ».

On peut voir dans le symbole de la lune, la lumière de l’Évangile reflétée par les cérémonies et les sacrifices de l’Ancien Testament. Le fait que la lune soit « sous ses pieds » suggère l’idée que le reflet de la lumière divine, présent dans la Première Alliance, a été remplacé par la clarté éblouissante de l’Évangile : la vie, le ministère, la mort et la résurrection de Jésus-Christ.

3. La femme a « une couronne de douze étoiles sur sa tête ».

Les étoiles représentent à juste titre les douze apôtres, choisis par Jésus lui-même et continuateurs de son œuvre. Le témoignage de ces hommes éclaire encore notre chemin aujourd’hui.

À l’aide du symbolisme biblique, l’apôtre Jean décrit donc ici le passage de flambeau qui s’est opéré entre le peuple de Dieu de l’Ancien Testament et l’Église chrétienne du Nouveau Testament, établie par Jésus-Christ.

Le soleil, la lune, et les étoiles – utilisés pour décrire les caractéristiques de cette femme – illustrent bien le fait que l’Église chrétienne est la lumière du monde, lumière qu’elle répand par la propagation de l’Évangile.

25.2 – Les plans de Satan sont contrecarrés

L’apparition de la femme donne le coup d’envoi à une série d’événements dramatiques :

« Elle était enceinte et elle criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel : et voici, un grand dragon rouge qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel et les jetait sur la terre. Le dragon se tint debout devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, un mâle qui doit faire paître toutes les nations avec un sceptre de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s’enfuit au désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin d’y être nourrie pendant 1260 jours. » (Apocalypse 12.2-6).

Trois personnages clés participent à ce drame :

1. La femme, que l’on a identifiée comme étant l’Église de Dieu.
2. L’enfant mâle enfanté par cette femme, qui est « enlevé vers Dieu et vers son trône » et « doit faire paître toutes les nations ». Jésus-Christ est bien évidemment le seul enfant né sur cette terre qui ait été enlevé vers le trône de Dieu et qui un jour régnera sur toutes les nations.
3. Le dragon représente le diable, ou Satan.

« Il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Le dragon combattit, lui et ses anges, mais ils ne fut pas le plus fort, et il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre habitée, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12.7-9).

Bien décoder les symboles permet de comprendre le contenu de la vision. Il y a deux mille ans environ, Jésus naissait à Bethlehem. Aussitôt, le diable essaya de le tuer, par l’entremise du roi Hérode, mais il échoua (Matthieu 2:13-16). Jésus acheva son œuvre sur la terre et fut « enlevé » vers le trône de Dieu (Actes 1:9-11). Satan s’efforça alors, en vain, de faire disparaître l’Église chrétienne fondée par Jésus. Il ne put détruire ni Jésus ni son Église.

Après que la bataille entre le Christ et Satan ait atteint son apogée, lors de la crucifixion de Jésus, il s’éleva dans le ciel une voix forte qui disait :

« Maintenant est arrivé le salut, ainsi que la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ. Car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. » (Apocalypse 12.10) comparer avec Jean 12.31.

À la croix, Jésus remporta une victoire décisive sur Satan. Il confirma la validité du plan du salut. « Maintenant le salut est arrivé » est une annonce triomphante du plus grand événement de l’histoire : la naissance du Christ, le Sauveur du monde, a eu lieu (verset 5) ; en dépit des tentations et des épreuves les plus sévères suscitées par l’Adversaire, Jésus est resté fidèle et intègre, il a vécu sans péché ; il est mort et est sorti du tombeau, ayant remporté la victoire sur le péché et sur la mort (verset 10) ; Satan est définitivement vaincu (verset 7-9) et la victoire du Christ, acquise à la croix, est offerte gratuitement à tous les êtres humains (verset 10-11).

La déclaration de Jean, « maintenant le salut est arrivé », concerne tout l’univers :

« C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez les cieux ! Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, plein de fureur, sachant qu’il a peu de temps. » (Apocalypse 12.12).

Tous les habitants du ciel célébrèrent la victoire de Jésus qui réduisit à néant toute prétention de Satan à une place dans le ciel. Dans la foulée, Satan perdit aussi la terre qu’il revendiquait comme sienne. Il n’est qu’en sursis sur notre planète. Ses jours sont comptés.

25.3 – L’Église chrétienne en suite à Satan

Jésus fonda l’Église chrétienne (symbolisée par la femme) avant même de retourner au ciel. Il se donna tout entier, au point de sacrifier sa vie pour elle. Le triomphe du Christ sur la croix et la puissance dynamisante du Saint-Esprit donnèrent à l’Église chrétienne la puissance dont elle avait besoin pour vaincre Satan.

« Ils [les chrétiens] l’ont vaincu [Satan] à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. » (Apocalypse 12.11).

Le Christ peut communiquer sa puissance, le fruit de sa victoire, à son Église. Par la puissance du grand vainqueur, nous pouvons faire reculer Satan et les puissances du mal. Tout comme Jésus a triomphé de Satan à la croix, il continue à triompher de lui par son Église.

Trois éléments caractérisent l’Église triomphante de l’ère chrétienne :

1. « Ils l’ont vaincu [Satan] à cause du sang de l’Agneau. »

Jésus fut enlevé vers le trône de Dieu afin que ses disciples puissent bénéficier de son intercession. Il y présente au Père son sang versé pour ses enfants. Le sang de Jésus nous purifie de tout péché et nous sauve (1 Jean 1.7). Le sang vivifiant du Sauveur ressuscité nous donne aussi la force de vivre chrétiennement jour après jour (1 Pierre 1.18-20). (Pour une plus ample explication de la signification du sang de Christ, voir le guide no 12, section 5.)

2. « Ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. »

« Le sang de l’agneau » leur donne la force de risquer leur vie pour la cause de Dieu, sans craindre la mort. L’impact de la croix permet aux martyrs de garder intact le sens de leur mission même au milieu de l’adversité. Jésus a tant souffert pour eux qu’ils acceptent eux-aussi de souffrir pour lui.

Dans l’histoire chrétienne, même des enfants sont allés jusqu’au sacrifice ultime. On raconte qu’une mère chrétienne avait été jetée aux lions dans une arène de Rome parce qu’elle avait donné son allégeance à Jésus-Christ plutôt qu’à l’empereur. Sa fille fut forcée d’assister à l’horrible scène. Mais au lieu de reculer devant l’atrocité de cette mort, elle fut remplie d’une sainte émotion, d’un courage surnaturel. Lorsque les lions attaquèrent sa mère, elle se leva et cria : « Moi aussi, je suis chrétienne. » On l’arrêta sur-le-champ et on la jeta aux bêtes affamées.

Tertullien, un dirigeant de l’Église, au second siècle, dit des chrétiens : « La mise en œuvre d’un tel amour nous marque comme au fer, car les païens disent de nous : « Voyez comme ils s’aiment. Ils sont prêts à donner leur vie les uns pour les autres. » »

Les chrétiens qui se sont attachés aux vérités bibliques au risque de leur vie sont des sujets d’inspiration pour nous aujourd’hui. Parmi beaucoup d’autres histoires authentiques, voici le récit des épreuves subies par des croyants qui voulaient pratiquer le baptême par immersion tel qu’il est enseigné par les Écritures :

« En 1160, un groupe de pauliciens (baptistes) arriva à Oxford. Le roi Henri II ordonna qu’ils soient marqués au fer sur le front et fouettés sur la place publique. Ensuite, on coupa leurs vêtements à hauteur de la ceinture et on les conduisit en pleine nature. On défendit aux villageois de les héberger ou de les nourrir. Finalement, ces chrétiens moururent de froid et de faim. » (Moore, Earlier and Later Nonconformity in Oxford, p. 12).

3. « Ils l’ont vaincu [Satan] […] à cause de la parole de leur témoignage. »

Au cours des plus sombres heures de l’ère chrétienne, une armée de chrétiens – des pères de l’Église primitive aux réformateurs protestants – subsista dans les pires conditions, donnant un témoignage puissant pour l’Évangile, tant par leur prédication que par leur vie rayonnante.

Apocalypse 12.11 dépeint l’Église victorieuse. Ce texte présente une Église de vainqueurs : apôtres, martyrs, réformateurs, et tous les fidèles chrétiens. Le témoignage de leur bonté, de leur courage et de leur fidélité à Dieu a ébranlé le monde et exercé une influence profonde sur des millions d’individus, au cours des siècles.

Satan n’ayant pas réussi à détruire le Fils de Dieu lorsqu’il vivait sur cette terre, il cherche maintenant à détruire son Église. À celle-ci, Jésus envoie un message d’avertissement et d’encouragement :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Alors, les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour s’envoler au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent. De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » (Apocalypse 12.13-16).

Conformément à cette prédiction, au Moyen-Âge, pendant les heures les plus sombres de l’ère chrétienne, Satan envoya contre l’Église un « fleuve » de persécutions afin « de l’entraîner par le fleuve ». Il s’agit ici d’une guerre spirituelle, une guerre sans merci. Satan veut détruire l’influence du Christ en faisant disparaître son Église. Pour parvenir à ses fins, il ne néglige aucun moyen pouvant mener à la réalisation de ses desseins maléfiques. Le dragon représente premièrement Satan. Mais rappelez-vous que Satan utilise les institutions humaines pour s’en prendre au peuple de Dieu. Il se servit du roi Hérode pour essayer de tuer l’enfant Jésus dès sa naissance. Il harcela Jésus et le fit exécuter par l’entremise de dirigeants religieux jaloux. Mais l’apparente victoire de Satan devint le plus grand triomphe du Christ. Furieux de sa défaite consommée à la croix, Satan dirige maintenant sa colère contre l’Église fondée par Jésus-Christ.

Après la crucifixion, et pendant quelques centaines d’années, des milliers de chrétiens perdirent la vie par l’épée, dans les arènes, en prison ou en exil. Au début, les autorités séculières étaient responsables de ces persécutions.

Mais après les premiers siècles, un changement graduel s’opéra dans l’Église. Déjà durant les second, troisième et quatrième siècles, plusieurs dirigeants chrétiens commencèrent à modifier, parfois à rejeter des vérités que Christ et les apôtres avaient enseignées. Ils ouvraient la voie à d’autres dirigeants peu scrupuleux qui se mirent à persécuter les chrétiens qui voulaient préserver la pureté des croyances du Nouveau Testament.

Les spécialistes estiment qu’environ cinquante millions de fidèles périrent. Au cours des siècles qui suivirent. Dans sa tentative infructueuse de noyer l’Église et de la détruire complètement, le diable lança un « fleuve » de persécutions et de fausses doctrines « afin de l’entraîner [l’Église] par le fleuve ». Mais « la terre secourut la femme […] et engloutit le fleuve ».

Au cours des persécutions médiévales, la véritable Église s’éloigna de l’apostasie quasi générale et se réfugia dans le « lieu préparé par Dieu » dans le désert, « afin d’y être nourrie pendant 1260 jours ».(Apocalypse 12.6). Cette prédiction fut accomplie pendant les mille deux cent soixante années de domination de l’Église romaine, qui furent autant d’années d’oppression et de persécution, entre 538 et 1798 de notre ère. (Comme nous l’avons déjà vu, dans les prophéties de type apocalyptique, un jour symbolique est égal à une année littérale. (Voir par exemple Ézéchiel 4.6.)

Pendant ces siècles de ténèbres, les chrétiens qui croyaient en la Bible trouvèrent refuge ici ou là : dans les vallées du Piémont en Italie, dans les Alpes en France, et dans les îles britanniques. Des hommes tels que Patrick d’Irlande, Columba d’Iona, en Écosse, et Aidan de Lindisfarne, en Angleterre, prêchèrent la Parole de Dieu dans des écoles clandestines et formèrent de jeunes missionnaires qui propagèrent le pur Évangile de Jésus-Christ dans un monde envahi par l’ignorance, la superstition et l’intolérance. (Pour plus de renseignements sur l’Église du désert et ces mille deux soixante années de persécution et de controverse, n’hésitez pas entreprendre notre série d’études « Pleins feux sur la prophétie » lorsque vous aurez terminé cette série Découvertes.)

25.4 – L’Église de Dieu aujourd’hui

En suivant le cours de l’histoire de l’Église, relatée par l’Apocalypse, nous arrivons à notre époque, et à la véritable Église du Christ depuis 1798.

Aujourd’hui comme hier, le dragon est toujours en colère contre le peuple de Dieu. La guerre entre la vérité et l’erreur fait toujours rage et durera jusqu’à la fin des temps. En fait, Satan lancera sa plus grande attaque contre l’Église juste avant le retour de Christ. Considérons avec attention le dernier acte de ce drame tel qu’il est présenté à la fin de la prophétie :

« Le dragon [le diable] fut irrité contre la femme [l’Église de Dieu], et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa descendance, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus. » (Apocalypse 12.17).

Cette prophétie concerne notre époque. Satan est furieux ; il fait la guerre « aux restes » de la « descendance » de la femme – le peuple de Dieu qui vit aujourd’hui. Notons ce qui caractérise les chrétiens de la dernière Église : ils « gardent les commandements de Dieu » et « retiennent le témoignage de Jésus ».

1. Ces chrétiens des derniers jours « retiennent le témoignage de Jésus ».

S’en tenant fidèlement aux enseignements de la Parole de Dieu, ils témoignent pour Jésus selon les capacités qu’ils ont reçues de Dieu. Ils ont découvert que les grandes vérités de la Bible suscitent de l’amour et du dévouement pour la cause du Christ. Remplis de sollicitude pour leur prochain, ils veulent partager avec autrui la joie qu’ils éprouvent à vivre « unis au Christ ».

2. Ces chrétiens des derniers jours ont l’esprit de prophétie.

Parce qu’il avait reçu « le témoignage de Jésus-Christ », Jean a pu écrire le livre de l’Apocalypse (Apocalypse 1.1-3). Le dernier groupe de croyants reçoit un cadeau semblable : des instructions divines, transmises par un messager terrestre. Jean explique que « le témoignage de Jésus est l’esprit de la prophétie » (Apocalypse 19.10). Par le don de prophétie, Dieu leur révèle quelle est leur mission et leur destinée finale.

3. Ces chrétiens des derniers jours sont aussi identifiés comme « ceux qui gardent les commandements de Dieu ».

Non seulement ils défendent l’ensemble des dix commandements, tels qu’ils sont énoncés dans la Bible (Exode 20.1-17) mais ils les mettent en pratique. Car « l’amour de Dieu …répandu dans [les] cœurs par le Saint-Esprit » (Romains 5.5) produit toujours en l’homme le désir d’obéir (Romains 13.8-10).

L’Église des apôtres s’est montrée loyale aux commandements de Dieu et ces chrétiens des derniers jours font de même : ils suivent l’exemple du Christ et de l’Église primitive en obéissant aux commandements de Dieu. Cela ne plaît pas du tout à notre ennemi, le dragon. Il s’empresse de faire la guerre « aux restes » de la « descendance » de la femme parce que leur vie témoigne d’une grande vérité, à savoir que celui qui aime vraiment Dieu lui obéit. Jésus nous exhorte :

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » (Jean 14.15).

Votre vie est-elle conforme à l’exhortation de Jésus ? La vie des chrétiens des derniers jours montre qu’avec l’aide du Christ, il est possible d’aimer Dieu de tout notre cœur et notre prochain comme nous-mêmes. D’ailleurs ces deux caractéristiques, l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain, résument fort bien les dix commandements (Matthieu 22.35-40).

Le quatrième commandement nous demande de garder le sabbat, c’est-à-dire le samedi, septième jour de la semaine. Puisque l’amour pour Jésus a inscrit les dix commandements dans leur cœur, ces chrétiens des derniers jours sont des observateurs du sabbat. De bien des manières, le diable a tenté d’effacer le quatrième commandement des tables de pierre gravées par Dieu, mais il n’a pas pu l’effacer du cœur des disciples qui aiment le Seigneur.

Dans les derniers jours, Dieu a suscité un mouvement qui ramène les hommes et les femmes à l’obéissance à ses commandements, un mouvement qui appelle tous les habitants de la terre faire acte d’allégeance envers leur créateur. L’observation du sabbat est un signe concret de notre appartenance au Dieu créateur, Seigneur de ce monde et de chacune de nos vies. De plus, le sabbat est au cœur du dernier appel que Dieu adresse à tous les peuples dans l’Apocalypse, aux chapitres 12 à 14 (nous en reparlerons dans le guide no 26).

Toutes les ressources célestes sont mises à contribution pour soutenir les chrétiens des derniers jours, au cours de l’ultime affrontement décrit dans ces chapitres. Même si ces chrétiens peuvent sembler peu nombreux, des cohortes d’anges veillent sur eux en réponse à leurs prières, un Sauveur vivant les accompagne en tout temps, et ils sont « fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). La promesse est certaine. Ils vaincront Satan « à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage » (Apocalypse 12.11).

Désirez-vous faire partie de ces chrétiens des derniers jours qui « gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » ? Pourquoi ne pas en prendre la ferme décision dès maintenant ?

Bon Père, je te remercie infiniment pour la Bible qui m’enseigne comment faire partie de ces chrétiens des derniers jours qui ont la victoire sur Satan. Aide-moi à conformer ma vie à ton Évangile éternel, à garder tes commandements et la foi de Jésus. Garde-moi en Jésus-Christ tandis que je te soumets ma vie, me reposant dans ta grâce infinie. C’est par les mérites de Jésus que je te prie. Amen.

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