24.0 – Qu’y a-t-il après la mort ?
Découvrez l’immortalité
Nous frémissons intérieurement lorsqu’un enfant nous demande ce qu’est la mort. Nous évitons de parler de ce sujet ou même d’y penser. Non seulement nous avons une crainte instinctive de la mort, mais nous repoussons la pensée qu’un être cher pourrait mourir. La mort est l’ennemie de toute la race humaine.
Que répondre aux questions obsédantes qu’elle fait naître ? Naît-on seulement pour mourir ? La mort met-elle un point final à notre existence ? Y a-t-il une forme de vie après la mort ? Qu’arrive-t-il à ceux qui sont dans le tombeau ? Pouvons-nous les aider ? Leur parler ? Reverrons-nous nos bien-aimés ?
Les voix qui s’élèvent pour nous répondre sont discordantes. Les spirites du Nouvel Âge prétendent que les esprits qui leur transmettent des messages sont des personnes décédées ayant accédé à un état supérieur. Les hindous et les bouddhistes enseignent la réincarnation, doctrine selon laquelle plusieurs vies sont nécessaires pour débarrasser l’être humain de son mauvais karma et pour lui permettre de progresser jusqu’à un degré élevé de perfection. Les athées repoussent toute idée d’une vie future et déclarent que la mort est la fin de toutes choses. De nombreux chrétiens croient que les morts ne sont pas vraiment morts, qu’ils poursuivent leur vie au ciel, en enfer, ou dans un lieu intermédiaire.
Le sujet est si important, si universel, si chargé d’émotions, qu’il nous faut un guide sûr et authentique pour découvrir la vérité. Ce guide ne peut être que Dieu lui-même et sa réponse, bien sûr, se trouve dans la Bible. Nous y trouvons un enseignement qui nous réconforte et nous remplit d’espérance, tout en nous préservant de toutes les illusions trompeuses.
24.1 – Ne pas craindre la mort
Nous avons tous, à un moment ou à un autre, ressenti une forme d’angoisse à la pensée de la mort, la nôtre ou celle d’un être cher. Mais la mission de Jésus-Christ sur cette terre était de « délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage ». (Hébreux 2.15).
En répondant clairement à nos questions sur la mort, sur la résurrection et sur la vie après la mort, Jésus enlève de nos esprits la crainte et l’angoisse qui naissent de l’incertitude et de l’inconnu. En face de la mort, le Christ nous offre la paix et la sérénité. Mais pour bien comprendre ce que Dieu nous enseigne au sujet de la mort, commençons par le commencement et revenons aux premières pages de la Bible, au livre de la Genèse qui nous révèle comment Dieu nous a créés.
24.2 – Créés par Dieu
« L’Éternel Dieu forma l’homme [adam, en hébreu] de la poussière du sol [adamah, en hébreu]. » (Genèse 2.7).
Le Créateur aurait pu se servir d’une substance céleste pour former le premier homme, mais il choisit d’utiliser la poussière de la terre, cette terre sur laquelle l’homme devait construire son existence. Après avoir modelé le corps d’Adam, Dieu, par son énergie créatrice, insuffla la vie dans cette forme inerte. Car il fallait une étincelle divine pour faire de ce corps parfait, mais inanimé, un être vivant. La Bible appelle cette énergie divine le souffle vital, ou souffle de vie.
« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant [ou âme vivante]. » (Genèse 2.7).
Lorsque le Créateur souffla dans les narines d’Adam, la vie venant de Dieu commença à couler dans les veines du premier homme. Ses muscles s’étirèrent et se contractèrent ; son cœur, ses poumons et tous ses organes se mirent à travailler ensemble. L’union de la matière et du souffle de vie fit de l’homme « un être vivant », ou « une âme vivante » (Darby).
Remarquez que le texte ne dit pas qu’Adam reçut une âme. Il est dit que « l’homme devint une âme vivante ».
L’équation humaine pourrait s’écrire comme suit :
poussière de la terre + souffle vital = âme vivante
ou encore :
corps sans vie + souffle de Dieu = être vivant
Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que la vie personnelle n’existe pas en dehors de la matière, animée par le souffle divin. Nous sommes fondamentalement des êtres physiques et toutes les dimensions de notre être, même psychologiques ou spirituelles, ne peuvent être vécues que grâce à notre corps. Je pense avec mon corps, je ressens avec mon corps, je prie avec mon corps. Chacun de nous est une entité complète et indivisible, et non un assemblage de deux parties distinctes, qui pourraient vivre séparément l’une de l’autre. Aussi longtemps que nous continuerons de respirer, nous serons des êtres vivants, des âmes vivantes.
24.3 – Qu’arrive-t-il à la mort ?
Lorsqu’une personne meurt, son corps redevient « poussière » et le « souffle vital », qu’on traduit parfois par « l’esprit », retourne à Dieu qui en est la source. Alors cesse toute existence personnelle, il n’y a plus d’« âme vivante ».
Pour reprendre l’équation de Genèse 2.7, inversée au moment de la mort selon Ecclésiaste 12.7 :
âme vivante – souffle vital = poussière
ou encore
être vivant – souffle de Dieu = corps sans vie
Le signe de soustraction étant l’équivalent de « sans ».
Cette réalité de la mort est entièrement confirmée par les paroles que le Créateur lui-même adressa à Adam après que celui-ci eut péché, dans le jardin d’Éden :
« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans le sol, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » (Genèse 3.19).
La mort est la cessation de la vie, l’extinction de l’être tout entier. Le corps se désagrège en poussière et le souffle, ou esprit, retourne à Dieu. Durant notre existence, nous sommes des êtres vivants, des âmes vivantes, mais à la mort, nous ne sommes plus que des cadavres, des âmes mortes. Lorsque Dieu reprend le souffle de vie qu’il nous avait donné, notre âme meurt. Dans la Bible, il n’est fait mention nulle part d’une âme immortelle. Au contraire, les Écritures affirment :
« L’âme qui pèche est celle qui mourra. » (Ézéchiel 18.4).
Cette vision biblique de la mort pourrait paraître désespérante… mais l’histoire ne s’arrête pas là. En Jésus-Christ, il y a toujours de l’espoir ! Avant d’examiner de quelle espérance il s’agit, répondons tout d’abord à une question importante que se posent la plupart d’entre nous.
24.4 – Les morts sont-ils conscients ?
À la mort, le cerveau cesse de fonctionner puis se désintègre ; dès lors, l’être humain ne sait plus rien, ne comprend plus rien, ne se rappelle plus rien.
« Car dans la mort, on n’évoque plus ton souvenir [celui de Dieu] ; qui te célèbrera dans le séjour des morts ? » (Psaume 6.5).
Les morts ne savent pas ce qui se passe sur la terre. Ils sont dans une inconscience totale et n’ont aucun contact avec les vivants.
« Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et pour eux il n’y a plus de salaire, puisque leur souvenir est oublié. Leur amour, leur haine et leur jalousie ont déjà péri ; et ils n’auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil. […] Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts où tu vas. » (Ecclésiaste 9.5,6,10).
Ainsi, la mort peut être comparée à un sommeil sans rêve. La Bible désigne d’ailleurs très souvent la mort par l’image du « sommeil » (cinquante-quatre fois dans l’ensemble du recueil biblique). Le psalmiste écrit : « Afin que je ne m’endorme pas dans la mort » (Psaume 13.3). Jésus enseigne lui aussi que la mort est un sommeil, comme en font foi les paroles qu’il adressa à ses disciples :
« Lazare, notre ami, s’est endormi, mais je pars pour le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. » (Jean 11.11-14).
Lazare était mort depuis quatre jours à l’arrivée de Jésus, et son corps commençait déjà à se décomposer. Mais le Fils de Dieu s’approcha de la tombe et prouva qu’il est aussi facile pour Dieu de ressusciter les morts que pour nous de réveiller un compagnon endormi.
Quel réconfort de savoir que nos bien-aimés défunts sont « endormis » ! Ceux qui sont morts en ayant fait la paix avec Dieu se reposent tranquillement, dans l’attente de la résurrection au retour de Jésus ! Le tunnel de la mort, que nous traverserons peut-être un jour, est un sommeil calme et paisible.
Cette révélation de la Bible est en tout point une bonne nouvelle, bien meilleure que la plupart des croyances populaires relatives aux morts. Supposons en effet que, selon l’enseignement populaire, une mère pieuse monte au ciel à sa mort. Elle serait amenée, dans ce cas, à observer ce qui se passe sur la terre, tandis qu’elle demeure auprès du Père céleste. Elle verrait peut-être son fils s’enfoncer dans l’alcool ou dans la drogue, ou mourir du sida. Supposons que son mari l’ait précédée dans la mort et que cet homme n’ait pas ouvert son cœur à l’amour divin. Selon la même croyance, cette femme le verrait en proie aux pires tourments dans les feux de l’enfer.
Peut-on imaginer qu’elle vive un parfait bonheur dans le ciel ? Le salut, en de telles circonstances, lui apporterait autant de chagrin que de bonheur ! Mais, Dieu soit loué, la mort est un sommeil calme et paisible, dans l’attente d’un salut qui se réalisera pour tous au même moment, lors de l’avènement du Seigneur.
24.5 – Les morts sombrent-ils dans l’oubli ?
Notre histoire ne s’arrête pas à notre mort. Notre grande ennemie n’aura pas le dernier mot. Lorsque Lazare mourut, Jésus dit à Marthe :
« Moi, je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11.25).
Ceux qui meurent en étant unis à Jésus-Christ dorment dans la tombe, mais un futur radieux les attend au-delà du tombeau. Notre Créateur tout-puissant préserve les données personnelles – l’ADN, dirions-nous aujourd’hui – de chacune de ses créatures. Celui qui compte les cheveux de nos têtes et nous tient dans la paume de sa main ne nous oubliera pas. Il garde en lui la formule de notre personnalité, tout ce qui fait que nous sommes uniques.
Job avait confiance dans la mémoire parfaite de Dieu et il exprime son assurance de vivre de nouveau :
« Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre, après que ma peau aura été détruite ; moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C’est lui que moi je contemplerai, que mes yeux verront, et non quelqu’un d’autre ; mon cœur languit au dedans de moi. » (Job 19.25-27).
Un renouvellement total attend ceux qui se reposent dans la tombe. Dieu ne perdra aucun de ses enfants. Nous pouvons mourir et retourner à la poussière, mais notre individualité sera préservée ; elle demeurera pour toujours dans l’esprit de Dieu. Notre « vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Colossiens 3.3), et il nous ressuscitera de la mort aussi sûrement et complètement qu’il l’a fait pour Lazare.
« Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. » (Colossiens 3.4).
C’est lors du retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ que les justes s’éveilleront du sommeil de la mort.
« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment. afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance. […] Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4.13,16-18).
Les morts ne sont pas conscients du temps qui passe. Au jour de la résurrection, le temps passé dans le séjour des morts nous semblera donc comme un bref sommeil. Ceux qui auront accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur seront tirés de ce sommeil par les accents merveilleux de sa voix.
L’espérance de la résurrection a un corollaire : l’assurance d’une demeure céleste, « qui vous est réservée dans les cieux » (Colossiens 1.5). À plusieurs reprises, la Bible mentionne cette demeure parfaite dans la maison du Père (Jean 14.1-3). Ses habitants y obéissent joyeusement aux commandements de Dieu et demeurent fidèles à Jésus (Apocalypse 12.17 ; 14.12). Dieu « essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » (Apocalypse 21.4).
Ceux qui aiment Dieu n’ont pas à craindre la mort. Au-delà de la tombe nous attend la joie éternelle d’une vie réelle et abondante avec Dieu. Jésus détient « les clefs de la mort » (Apocalypse 1.18). Sans la venue du Christ parmi nous pour vaincre le péché et ses conséquences, la mort serait une rue à sens unique conduisant à l’oubli, au néant éternel. Mais celui qui est sorti victorieux du tombeau est pour nous la source d’une radieuse espérance.
24.6 – Sommes-nous immortels ?
La Bible ne dit nulle part que l’âme est immortelle, c’est-à-dire qu’elle n’est pas sujette à la mort. À l’origine, le projet de Dieu pour ses créatures n’était pas la mort, mais la vie éternelle. Si Adam avait suivi la volonté de Dieu, il n’aurait pas connu la mort. Mais lorsque Adam et Ève péchèrent, ils perdirent leur droit à la vie et, à cause de leur désobéissance, devinrent sujets à la mort. Leur péché contamina la race humaine (Romains 5.12) et tous les êtres humains sont maintenant mortels, sujets à la mort.
Dans la Bible, les mots « âme », « esprit » et « souffle », en hébreu et en grec, apparaissent mille sept cents fois, mais nulle part il n’est écrit que l’âme, l’esprit ou le souffle de l’homme soit immortel. Jamais non plus il n’est suggéré que l’on puisse avoir une existence consciente en dehors du corps.
Dieu seul possède l’immortalité :
« Dieu, le Souverain unique, la source du bonheur, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. lui seul est immortel. » (1 Timothée 6.15,16 – Bible en français courant).
Si les Écritures déclarent que les êtres humains sont mortels, elles annoncent aussi que, lorsque Jésus reviendra, notre nature subira un changement radical.
« Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Il faut en effet que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : la mort a été engloutie dans la victoire. » (1 Corinthiens 15.51-54).
Notre âme n’est nullement immortelle, car Dieu peut à tout moment nous enlever son souffle de vie, mais par le moyen de la foi en Jésus, nous pouvons nous réclamer de la promesse d’une vie éternelle (Jean 3.16). Le chrétien a l’assurance de poursuivre sa vie jusque dans l’éternité, même si la mort vient le surprendre!
Ce qui rend certaine la promesse de l’immortalité, c’est le fait que Jésus soit sorti vivant du tombeau :
« Notre Sauveur Jésus-Christ, qui a réduit à l’impuissance la mort et mis en lumière la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile. » (2 Timothée 1.10).
L’enseignement erroné selon lequel nous serions immortels par nature conduit logiquement à la croyance en un enfer éternel. Les doctrines de l’immortalité de l’âme et de l’enfer éternel trouvent leurs racines dans le mensonge que Satan a proféré dans le jardin d’Éden : « Vous ne mourrez pas du tout ! », a-t-il promis à Ève (Genèse 3.4). En revanche, le verdict de Dieu concernant la destinée de l’homme est clair : la mort éternelle est destinée à ceux qui rejettent le Christ et qui persistent dans leurs péchés, et l’immortalité est offerte à ceux qui ont fait de Jésus-Christ leur Sauveur personnel.
24.7 – Surmonter la mort d’un être cher
Lorsque la mort nous ravit un être cher, le sentiment de solitude et la douleur liée à l’absence du défunt peuvent nous sembler insurmontables. Nous devons alors passer par un pénible processus de deuil. Certains souffrent à un tel point de la perte de leurs bien-aimés qu’ils essaient de prendre contact avec eux. Ils peuvent alors tomber sous l’influence de médiums ou de spirites prétendant pouvoir entrer en communication avec les morts.
Mais le Dieu de la Bible nous ordonne expressément de ne pas essayer de soulager notre chagrin de cette manière :
« Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, […] répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu et s’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? » (Ésaïe 8.19).
« Qu’on ne trouve chez toi personne […] qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. » (Deutéronome 18.10,11).
La vraie solution à l’angoisse suscitée par la perte d’un être cher se trouve dans le réconfort que seul le Christ peut apporter. C’est Jésus-Christ, et non quelque médium, qui tient notre bien-aimé dans sa main. C’est le Créateur qui détient dans sa mémoire les données spécifiques de cette personne.
Chercher à entrer en contact avec quelqu’un qui est mort (et qui donc repose dans l’inconscience) est le plus sûr moyen d’être trompé par des esprits malins qui prendront l’apparence du défunt pour mieux nous séduire.
Si nous traversons une période de deuil, il nous faut passer du temps dans la communion avec le Christ. Petit à petit, sa vision des choses pénétrera notre esprit et ses promesses dissiperont nos sombres pensées. Rappelez-vous que votre bien-aimé dort et qu’une nuit de sommeil passe comme un éclair pour celui qui est endormi. La première impression consciente que percevront ceux qui dorment en Christ sera la manifestation éclatante de son avènement.
Nos bien-aimés qui se reposent en Jésus reviendront à la vie lors de son retour. En ce jour glorieux, nous serons enlevés ensemble à la rencontre du Seigneur dans les airs (1 Thessaloniciens 4:17).
Notre Dieu prépare de magnifiques retrouvailles. Des enfants retrouveront leurs parents, au comble de la joie. Des maris et des épouses tomberont dans les bras l’un de l’autre. Des amis, des frères et sœurs, que les souffrances de cette terre avaient séparés, goûteront désormais la joie d’une relation éternelle. Oui, « la victoire totale sur la mort a été remportée » (1 Corinthiens 15.54, Semeur).
24.8 – En paix devant la mort
Sans aucun doute, la mort est une ennemie. Elle nous prend tout. Mais ce qu’elle ne peut nous enlever, c’est Jésus-Christ, le vainqueur de la mort ! Par lui, tout nous sera redonné. La mort ne régnera pas toujours dans ce monde. Le diable, les méchants, la mort et le tombeau disparaîtront dans « l’étang de feu. C’est la seconde mort, l’étang de feu » (Apocalypse 20.14).
Dans l’assurance de cette victoire définitive qui sera bientôt la nôtre, voici quatre suggestions pratiques pour nous aider à repousser la crainte de la mort et à garder la paix dans nos cœurs.
- Faisons constamment confiance à Jésus-Christ, tant pour le pardon de nos fautes que pour la direction de nos vies. S’il est notre Maître dans toutes les circonstances de la vie, nous serons toujours prêts à affronter la mort.
- Par la puissance du Saint-Esprit, obéissons aux commandements du Christ afin d’être en harmonie avec sa volonté et sans crainte face à la mort.
- Rappelons-nous que la mort n’est qu’un bref sommeil d’où la voix de Jésus nous sortira, lors de son avènement glorieux.
- Imprégnons notre esprit des promesses de Jésus : il nous prépare une demeure céleste, il revient bientôt et nous vivrons avec lui pour l’éternité.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. […] Que votre cœur ne se trouble pas, et ne s’alarme pas. » (Jean 14.27).
Jésus a marché lui-même dans « la vallée de l’ombre de la mort » (Psaumes 23:4) ; il a connu nos angoisses et nos détresses. Il est mort et est sorti du tombeau pour nous donner une espérance inébranlable.
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi, d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage. » (Hébreux 2.14,15).
Le Dr James Simpson, le célèbre médecin qui développa l’emploi des produits anesthésiants, souffrit terriblement de la perte de son fils aîné. Mais il trouva la source de l’espérance. Sur la tombe de son enfant bien-aimé, il érigea un petit obélisque pointant vers le ciel et y grava les mots de Jésus : « Néanmoins, je vis. »
Tout est là ! Nos tragédies personnelles peuvent obscurcir notre ciel ; néanmoins, Jésus vit ! Nos cœurs peuvent se briser ; néanmoins, Jésus vit !
En Christ, nous avons l’espérance d’une vie après la mort. Il est « la résurrection et la vie » (Jean 11.25), et il promet : « Car je vis, et vous vivrez aussi » (Jean 14.19). Lorsque Jésus reviendra, il nous accordera l’immortalité. Nous ne vivrons plus jamais dans l’ombre de la mort, car nous aurons la vie éternelle. Avez-vous découvert personnellement cette fantastique espérance qui peut vous aider à surmonter les moments les plus sombres de votre existence ?
Mon Dieu, Père des vivants et des morts, je te remercie pour le message de vérité et d’espérance que tu nous as donné, à nous qui sommes de faibles humains mortels. J’aspire au jour où, par ta grâce, je verrai l’immortalité avec tous tes enfants. Aide-moi à me confier entièrement en toi, à faire chaque jour de Jésus mon Sauveur personnel et à croire en la Bible de tout mon cœur. Prépare-moi à te recevoir au jour où je serai réuni à mes bien-aimés, au grand matin de la résurrection. Par les mérites de notre Seigneur Jésus. Amen.
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