13.0 – De la culpabilité au pardon
Découvrez ce que peut faire Jésus pour vous
D’empreintes, point. L’arme du crime, disparue à jamais. Personne n’avait vu le meurtrier entrer dans le cabinet du Dr Michael Phillips. Personne n’avait entendu de coup de feu. Pourtant, son corps gisait bel et bien, à même le sol de son cabinet, criblé de balles !
Le crime semblait parfait et les détectives cherchèrent en vain un indice, jusqu’à ce qu’ils remarquent un fil extrêmement fin fixé à un porte-crayon. Ce fil les conduisit à un magnétophone à cassettes caché dans un tiroir du bureau. Le porte-crayon, quant à lui, dissimulait un micro. Les policiers s’empressèrent de rembobiner la cassette. Ce qu’ils entendirent les stupéfia : l’appareil avait capté toute la scène du crime ! Un homme portant le nom d’Anthony Inciarrano était entré dans le cabinet du Dr Phillips et une dispute avait éclaté. Des coups de feu avaient retenti. La cassette se terminait sur les gémissements du psychologue à l’agonie. La scène avait été fidèlement enregistrée dans les moindres détails. Le meurtrier pensait avoir réussi le crime parfait et il avait veillé à ne laisser aucune trace. Toutefois, un témoin invisible avait révélé toute l’histoire.
Cette étude nous fera découvrir comment, au jugement dernier, Dieu jugera les hommes d’après les « enregistrements célestes » (voir Apocalypse 20.12). Le sujet est sérieux. Ceux qui croient que leurs mauvaises actions resteront secrètes doivent s’attendre à quelques surprises. Mais vous comprendrez aussi pourquoi le jugement est une merveilleuse nouvelle pour ceux qui se reposent en Jésus-Christ.
13.1 – Nous n’avons pas à craindre le Jugement
Qui jugera le monde ?
« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. » (Jean 5.22).
Comment la croix a-t-elle préparé le Christ à devenir notre juge ?
« C’est lui [Jésus] que Dieu a destiné comme victime d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang […] de manière à être reconnu juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. » (Romains 3.25,26).
La vie parfaite de Jésus et sa mort salvatrice sur la croix permet à Dieu de nous juger avec justice tout en nous acquittant, nous déclarant justes par sa grâce. Le Christ peut à la fois défendre la loi immuable de Dieu et prendre la défense des pécheurs repentants. Lorsque les habitants de l’univers demanderont comment un juge impartial peut déclarer innocent le coupable, le Christ répondra en montrant ses mains percées. Il a payé le juste prix de tous nos péchés.
« Celui [le Christ] qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5.21).
En Jésus-Christ, Dieu accomplit un merveilleux acte de rédemption. Parce que Jésus n’a jamais péché et qu’il est mort pour nous, Dieu peut nous pardonner et nous traiter comme si nous n’avions jamais péché.
« Le Christ a été traité selon nos mérites afin que nous puissions être traités selon ses mérites. Il a été condamné pour nos péchés, auxquels il n’avait pas participé, afin que nous puissions être justifiés par sa justice, à laquelle nous n’avions pas participé. » (Ellen G.White, Jésus-Christ, p.15).
Le récit de la vie de tous les êtres humains est inscrit dans les registres du ciel (Apocalypse 20.12) et Dieu évalue chacune de leurs actions (1 Samuel 2.3). Il prend note de chacune de nos paroles et de chacune de nos pensées (Matthieu 12.36). Voilà une mauvaise nouvelle pour ceux qui croient que le souvenir de leurs péchés secrets et de leurs crimes ne reviendra jamais les hanter !
Mais à ceux qui ont sincèrement accepté le Christ comme leur avocat devant le Père, savent que la Bible affirme : « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.7). Jésus a « effacé » nos péchés (Actes 3.19). À la place de notre passé coupable, le Christ présente sa vie parfaite et sans tache (2 Corinthiens 5.21).
Examinons maintenant en profondeur le plan divin qui fait de Jésus notre avocat et notre juge. Voyons comment, dans l’histoire, le Christ règle définitivement le problème du péché. (Pour des raisons de place, les trois prochaines sections sont très sommaires et font référence à des calculs prophétiques. Même si vous êtes allergique aux mathématiques, nous vous suggérons de les lire rapidement. Saisissez le mouvement de la pensée sans trop vous arrêter aux chiffres. Vous pourrez toujours y revenir ensuite ou nous demander une étude plus complète sur le sujet.)
13.2 – Christ est venu au temps marqué
Selon les évangiles, c’est lors de son baptême que Jésus a été oint par le Saint-Esprit :
« Aussitôt baptisé, Jésus sortit de l’eau. Et voici : les cieux s’ouvrirent, il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3.16,17).
Les disciples ont alors compris qu’il était le Messie :
« Nous avons trouvé le Messie. » (Jean 1.41).
Sachant que les mots « Messie », en hébreu, et « Christ », en grec, signifient tous deux « celui qui est oint », la déclaration des disciples signifie qu’ils considèrent Jésus comme l’Oint de Dieu, à partir de son baptême.
L’évangéliste Luc précise la période à laquelle Jésus a été baptisé et oint comme Messie. Il s’agit de la quinzième année du règne de l’empereur Tibère César (Luc 3.1,2), qui commence à l’automne de l’an 27 de notre ère. De nombreux prophètes de l’Ancien Testament avaient prédit la venue du Messie au temps fixé par Dieu. Or, immédiatement après son baptême, Jésus déclara :
« Le temps est accompli et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » (Marc 1.15).
Quel est le temps « accompli » auquel Jésus se référait ? Plus de cinq cents ans avant la venue du Christ, le prophète Daniel avait prédit le moment où le Messie se manifesterait. Se pourrait-il qu’il ait annoncé que Jésus apparaîtrait et serait oint comme Messie en 27 apr. J.-C. ? Lisons la prophétie.
« Prends-en connaissance et intelligence : Depuis l’instant que sortit cette parole « Qu’on revienne et qu’on rebâtisse Jérusalem » jusqu’à un Prince Messie, sept semaines et soixante-deux semaines. » (Daniel 9.25 – Traduction de l’École Biblique de Jérusalem).
Sept semaines et soixante-deux semaines donnent au total soixante-neuf semaines ou 483 jours (7 x 69 = 483 jours). À première lecture, il s’agit d’une courte période d’un peu plus d’une année. Mais dans les livres apocalyptiques, tels Daniel ou l’Apocalypse de Jean, le message divin est transmis à travers des symboles, des images codées que seule une étude attentive et persévérante peut permettre de décrypter. Il n’est pas étonnant que les périodes de temps, elles aussi, soient codées. Selon les règles d’interprétation de la prophétie apocalyptique, un jour équivaut à une année (voir Ézéchiel 4.6 ; Nombres 14.34). Par conséquent, les 483 jours correspondent à 483 années et Daniel prédit que le Messie apparaîtrait 483 années après qu’on ait donné l’ordre de restaurer et de reconstruire Jérusalem.
Jésus s’est-il manifesté comme le Messie au temps indiqué ? Artaxerxès émit le décret final permettant la reconstruction de Jérusalem en 457 av. J.-C. (Esdras 7.7-13, 21-26). La période des 483 années se termina donc en 27 apr. J.-C. (457 av. J.-C. + 27 apr. J.-C. = 484, mais l’absence d’année 0 ramène le total à 483 ans).
Au temps marqué, en l’an 27 de notre ère, Jésus apparut, proclamant : « Le temps est accompli ».
La réalisation de cette prophétie biblique confirme de manière impressionnante la messianité de Jésus de Nazareth, l’envoyé de Dieu ici-bas. Que devait-il se passer au terme des 69 semaines ?
« Et il confirmera une alliance avec la multitude pour une semaine. » (Daniel 9.27 – Traduction Darby).
Selon le principe qu’un jour prophétique équivaut à une année littérale, cette « semaine » représente sept années. Ainsi, au cours de cette période de sept ans, c’est-à-dire de 27 à 34 de notre ère, Jésus confirmerait « une alliance », ou promesse, qu’il avait faite à l’humanité. Peu de temps après la chute d’Adam et Ève, Dieu conclut une alliance avec eux, leur promettant de sauver la race humaine du péché par la mort d’un sauveur à venir (Genèse 3.15). La mort de Jésus sur la croix accomplit la promesse de cette alliance.
Que devait-il arriver au milieu de cette dernière semaine ?
« Au milieu de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande. » (Daniel 9.27 – Traduction Darby).
Jésus fut crucifié en 31 de notre ère, soit « au milieu de la semaine ». Au moment même de la mort du Christ, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas » (Matthieu 27.51). Cet événement indiquait que les rituels du temple avaient trouvé leur accomplissement et que les sacrifices d’animaux étaient désormais inutiles. Accomplissant à la lettre la prophétie, Jésus fit « cesser » tout besoin de sacrifices sanglants (Daniel 9.27). Depuis la croix, nous avons un accès direct auprès de Dieu par le moyen de Jésus, l’agneau de Dieu et notre grand prêtre.
13.3 – L’assurance du pardon de nos péchés
Selon la prophétie de Daniel, pourquoi fallait-il que Jésus meure ?
« Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. » (Daniel 9.26 – Traduction Ostervald).
Lors de sa mort sur la croix, Jésus fut « retranché, et non pour lui ». Jésus est le seul qui ait mené une vie parfaite, ici-bas. Il mourut, « non pour lui », non point pour payer la pénalité de ses propres fautes, mais pour payer le prix de nos péchés et de ceux du monde entier.
Comment pouvons-nous être assurés que Dieu a pardonné tous nos péchés et qu’il nous a acceptés ?
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est dans le Christ-Jésus. C’est lui que Dieu a destiné comme moyen d’expiation pour ceux qui auraient la foi en son sang. » (Romains 3.23-25).
Lorsque nous sommes justifiés :
Dieu nous déclare pardonnés, c’est-à-dire qu’il nous décharge de la culpabilité de nos péchés passés.
Dieu nous déclare justes, car « la justice de Dieu » devient efficace « par la foi en Jésus-Christ ».
En nous justifiant par le moyen de la foi en les mérites de Jésus-Christ, Dieu nous donne une complète assurance. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, dit Jésus, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11.28). Sommes-nous fatigués de chercher la perfection par nos propres forces ? Jésus nous offre le vrai repos, par sa grâce. Sommes-nous écrasés par les cicatrices du passé, blessés par le sentiment de notre médiocrité ? Nous pouvons trouver paix et guérison en ce Christ qui nous ouvre les bras.
13.4 – L’heure du jugement est arrivée
Les huitième et neuvième chapitres du livre de Daniel sont intimement liés. Au chapitre 8, un ange fait défiler devant le prophète une vue panoramique de l’histoire du monde, commençant par la vision d’un bélier et d’un bouc, représentant respectivement le règne des Mèdes et des Perses et la Grèce (Daniel 8.1-12, 20-26), et allant jusqu’au temps de la fin (Daniel 8.17).
Quelle est la question centrale de cette prophétie ?
« Pendant combien de temps durera la vision sur le sacrifice perpétuel ? […] Il me dit : 2300 soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié. » (Daniel 8.13,14 – Version Segond, 1910).
Comme Daniel cherchait à percer le mystère de la prophétie du chapitre 8, Dieu lui envoya l’ange Gabriel pour lui apporter quelques explications. Mais bien que la partie concernant les 2 300 soirs et matins soit au cœur de la vision (Daniel 8.26), aucune interprétation précise n’en fut donnée. Au point que le prophète termine le chapitre en disant, à propos de la vision, qu’il « demeurait sans la comprendre » (Daniel 8.27 – Traduction de l’École biblique de Jérusalem). On ne trouve donc pas d’interprétation complète de cette prophétie dans le huitième chapitre. En revanche, un peu plus tard, au chapitre 9, l’ange Gabriel réapparaît et dit :
« Daniel, je suis venu maintenant pour te permettre de comprendre […] Saisis la parole et comprends la vision . Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les crimes et mettre fin aux péchés, pour expier la faute. » (Daniel 9.22-24).
Le même ange Gabriel, le messager de Dieu apparu à Daniel au chapitre 8, vient donc éclairer la compréhension de « la vision ». La vision à laquelle il est fait référence ici ne peut être que celle du chapitre 8, laissée en suspens, puisque le chapitre 9 ne comporte aucune vision. Gabriel établit ainsi un lien entre les deux révélations, montrant que les 70 semaines et les 2 300 jours doivent être compris dans une même perspective. Les deux mille trois cents jours sont, bien sûr, 2 300 années, chaque jour prophétique représentant une année littérale (Ézéchiel 4.6).
Soixante-dix semaines, ou 490 années constituent la première partie de la période totale de 2 300 années. Les deux périodes prophétiques commencèrent en 457 av. J.-C. lorsque les Perses donnèrent l’ordre « de rétablir et de reconstruire Jérusalem ». Si nous soustrayons 490 années de 2 300 années, nous obtenons 1810. En ajoutant 1 810 années à 34 apr. J.-C., la fin de la période des 490 années, nous arrivons à l’année 1844 apr. J.-C. Que s’est-il passé au milieu du XIXe siècle ?
13.5 – Le sanctuaire céleste est purifié – un jugement
L’ange dit à Daniel qu’à la fin de la période des 2 300 années, « le sanctuaire sera purifié ». Depuis la destruction du temple de Jérusalem par les Romains en 70 de notre ère, le peuple de Dieu n’a plus connu de temple sur cette terre. Par conséquent, le sanctuaire qui doit être purifié, à partir de 1844, ne peut être que le sanctuaire céleste dont le sanctuaire terrestre était une image.
Mais qu’est-ce que la purification du sanctuaire céleste ? Les anciens Israélites donnaient le nom de Yom Kippour, ou jour des expiations, au jour de la purification du sanctuaire terrestre. Et ce jour constituait pour le peuple hébreu un jour de jugement.
Comme nous l’avons découvert dans le guide no 12, le ministère que Jésus accomplit en notre faveur dans le sanctuaire comporte deux phases :
Les cérémonies et sacrifices quotidiens se rapportent au ministère du prêtre dans la première pièce du sanctuaire, le lieu saint.
Les cérémonies et sacrifices annuels s’appliquent au ministère du grand prêtre dans la seconde pièce du sanctuaire, le lieu très saint (Lévitique 16 et 23; Hébreux 9.1-5).
Dans le sanctuaire terrestre, lorsque le peuple confessait ses péchés jour après jour, le sang des animaux sacrifiés était aspergé sur les coins de l’autel et la viande était mangée par les prêtres dans le lieu saint (Lévitique 4 et 6). Ainsi, jour après jour, les péchés confessés étaient symboliquement transférés dans le sanctuaire.
Ensuite, une fois par année, au jour des expiations, le sanctuaire était purifié de tous les péchés confessés pendant l’année écoulée (Lévitique 16). Pour accomplir cette purification, le grand prêtre sacrifiait un bouc dont il apportait le sang dans le lieu très saint. Le grand prêtre officiait devant l’arche de l’alliance, le coffre sacré qui renfermait les tables des dix commandements. Il aspergeait ce sang purificateur devant le propitiatoire (le couvercle de l’arche) pour montrer que le sang de Jésus paierait la pénalité du péché. Ensuite, le grand prêtre enlevait symboliquement les péchés confessés du sanctuaire et les plaçait sur la tête d’un autre bouc, qui était conduit dans le désert pour y mourir (Lévitique 16.7-10, 20-22).
Cette cérémonie, qui avait lieu une fois par année, au jour des expiations, purifiait le sanctuaire du péché. Le peuple considérait ce jour comme un jour de jugement parce que toute personne qui refusait de confesser ses péchés et de demander pardon à Dieu était jugée injuste et « retranchée de son peuple » (Lévitique 23.29).
Ce que le grand prêtre accomplissait symboliquement une fois par année, Jésus l’accomplit une fois pour toutes, en tant que grand prêtre céleste (Hébreux 9.6-12). Au jour du jugement, il enlève du sanctuaire les péchés confessés de tous ceux qui l’ont accepté comme leur Sauveur. Si nous avons confessé nos péchés, il les effacera éternellement des registres célestes. Le livre de Daniel nous apprend que ce jugement, cette purification du sanctuaire céleste, a commencé en 1844.
Au même moment, alors que l’heure du jugement de Dieu sonnait dans le ciel et que Jésus commençait à purifier le sanctuaire céleste, un message spécial résonnait à travers le monde (Apocalypse 14.6-7). Nous en découvrirons le contenu dans un prochain guide Découverte.
13.6 – La purification de nos âmes
Aujourd’hui, Jésus est au ciel dans un ministère de purification. Il officie dans le sanctuaire céleste et son oeuvre de purification atteint le cœur de tous ceux qui accepte de le suivre dans cette éradication du péché.
Pouvons-nous devenir irréprochable?
« C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde. » (Philippiens 2:13-15)
Jésus désire que nous entrions avec Lui, par la foi, dans un lieu très saint et devenions participants de son plan d’épuration de nos cœurs, afin de nous rendre à son image.
Pouvons-nous réellement devenir à l’image de Jésus-Christ ?
« Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Ephésiens 4:13)
Cette réalité d’être à l’image de notre Seigneur, nous semble irréalisable! Mais c’est Dieu qui fera ce miracle par son œuvre de purification qui aboutira à un effacement définitif de tous nos péchés repentis. À ce moment, la victoire sur le péché sera assurée et le caractère du Christ se reflétera à travers chaque fidèle. Cette purification atteindra un tel effacement que nous serons comme si nous n’avions jamais péché à l’image parfaite de Jésus-Christ.
Est-il possible de surmonté toute nos tentations ?
« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10:13)
Que produira finalement cette oeuvre de purification qui a débuté en 1844?
« Afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » (Ephésiens 5:27)
Oui, chaque tentation et défaut de caractère peuvent en tout temps être surmontés grâce au ministère de Jésus au ciel. Il intercède pour que son église atteigne la maturité parfaite qui est la perfection du caractère exprimée par les œuvres justes des saints. Nous sommes tous appelé à entrée avec Lui dans ce lieu très saint afin de marcher dans une justice parfaite à l’image de notre Seigneur.
13.7 – Confronté au dossier de votre vie
Selon la prophétie de Daniel 8 et 9, le Christ a donc entrepris le jugement préliminaire grâce auquel il efface pour toujours nos péchés des registres célestes et purifie le sanctuaire. Pierre a dit à ce sujet :
« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, le Christ-Jésus. » (Actes 3.19).
Au cours du jugement préliminaire qui se déroule actuellement dans le ciel, les « dossiers » de tous les morts et de tous les vivants sont examinés par les êtres célestes, sous la conduite du Père et du Fils. Tout l’univers a ainsi l’occasion de constater que ceux qui seront transportés au ciel au retour de Jésus en sont dignes. En tant que juge, Jésus efface « comme un nuage » (Ésaïe 44.22) tous les péchés des justes, il les élimine définitivement des dossiers de leur vie. « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions » (Psaume 103.12). Bientôt, le péché disparaîtra à jamais de l’univers (Apocalypse 21.1).
Si vous pouviez purifier le dossier de votre vie, quels changements y apporteriez-vous ?
Vous aimeriez sans doute pouvoir effacer certains rapports plutôt embarrassants. La bonne nouvelle est que le Christ fait cela beaucoup mieux que nous ne pourrions le faire. Si vous avez foi en les mérites de Jésus-Christ qui vous donne la victoire sur vos péchés, vous n’avez rien à craindre du moment où votre nom sera cité, lors du jugement. Car Jésus est venu « afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1 Jean 4.17).
Lorsque son œuvre de purification et de jugement sera terminée, le Christ reviendra sur terre, apportant sa rétribution :
« Voici : je viens bientôt, et j’apporte avec moi ma rétribution pour rendre à chacun selon son œuvre […] Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » (Apocalypse 22.12,14).
Êtes-vous prêt pour le retour de Jésus ? Lui cachez-vous quelque chose ou entretenez-vous une relation ouverte et honnête avec celui qui désire être votre avocat ?
La prise de conscience du jugement ne devrait pas nous pousser à creuser notre passé avec anxiété pour y découvrir des péchés que nous aurions oublié de confesser. En revanche, elle nous invite à nous mettre à nu devant Dieu, à cultiver avec lui une relation totalement transparente et à laisser de côté nos jeux hypocrites et nos secrets.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » (1 Jean 1.9).
La véritable confession consiste simplement à admettre devant Dieu les péchés et les faiblesses qu’il nous a lui-même révélés et à reconnaître notre besoin de son pardon. Elle implante aussi en nous le désir de changer. Alors, par la foi en sa Parole et sous l’influence du Saint-Esprit, nous recevons la puissance d’en haut pour vaincre le péché.
Lors d’une visite à la prison de Potsdam, Frédéric-Guillaume 1er, roi de Prusse, fut assailli par d’innombrables demandes de grâce. Les prisonniers juraient tous qu’ils avaient été emprisonnés injustement, victimes d’un juge partial, d’un témoin malhonnête ou d’un avocat véreux. De cellule en cellule, le roi entendait la même histoire de regrettable erreur judiciaire.
Toutefois, l’un des prisonniers ne fit aucune réclamation. Surpris, Frédéric-Guillaume s’exclama : « Je suppose que vous êtes innocent, vous aussi. » « Non, votre Majesté, répondit l’homme. Je suis coupable et je n’ai que ce que je mérite. » Se tournant vers le gardien de la prison, le roi dit à haute voix : « Relâchez vite ce vaurien avant qu’il ne corrompe tous ces innocents ! » Que devons-nous faire pour être prêts à rencontrer le Roi des rois, au jour où il viendra nous visiter ? Tout simplement, confesser la vérité : je mérite la mort, comme prix de mes péchés. Mais aussi croire à la Bonne Nouvelle de la grâce : quelqu’un m’a relevé et m’a accordé son merveilleux pardon.
13.8 – Un cœur nouveau
Non seulement le Christ couvre notre passé et garantit notre avenir, mais il nous donne la force de vivre notre vie présente. Il nous offre l’équivalent moral d’une transplantation cardiaque :
« Je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ézéchiel 36.25,26).
Nous sommes tous pris au piège de nos vieilles habitudes et de nos mauvaises tendances, mais Dieu promet de les neutraliser par la puissance de son Esprit. Il nous donne la force et la joie de mener une vie conforme à sa loi de justice et d’amour :
« Je mettrai mon esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes prescriptions et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances. » (Ézéchiel 36.27).
Remémorez-vous ces promesses tandis que vous vous engagez dans ce nouveau voyage spirituel.
En résumé, la Bible nous dévoile une vérité importante pour notre temps. Nous passerons tous en jugement. Il est donc primordial de cesser immédiatement toute transgression. À l’heure actuelle, Jésus officie au ciel dans un ministère de purification de son peuple, afin de nous aider à vaincre le péché. Les saints qui refuseront de suivre le Christ dans cette purification seront alors jugés et déclarés indignes de son royaume. Ce criblage est actuellement en action depuis 1844 et se terminera un peu avant le retour en gloire de notre Seigneur Jésus-Christ! Prions que Jésus nous donne le courage d’être transformé à son image.
Bon Père céleste, merci pour le don de Jésus qui est mort sur la croix, non point pour lui-même, mais pour nos péchés. Merci d’avoir fait de lui notre avocat, notre grand prêtre et notre juge. C’est une source extraordinaire de confiance et d’espoir ! Je désire placer de nouveau ma vie entre tes mains. Aide-moi à entretenir avec toi une relation authentique et profonde. J’accepte ta promesse de me donner un cœur nouveau et de me préparer pour la vie éternelle dans la victoire sur toutes mes faiblesses. Par les mérites de Jésus. Amen.
QUESTIONNAIRE