9.0 – Une demeure dans les cieux
Découvrez comment se préparer à passer l’éternité avec Jésus
Venise, 1295. Après avoir passé de nombreuses années en Orient, Marco Polo rentre dans sa ville natale de Venise, où il se heurte à l’incrédulité de tous ses amis. Ceux-ci sont persuadés que ses longs voyages l’ont fait basculer dans la folie. Les histoires qu’il raconte sont tout bonnement incroyables !
Il faut dire, à la décharge des Vénitiens, que Marco prétendait, par exemple, avoir visité une ville tout en or et en argent, ou avoir vu des pierres noires brûler (mais personne n’avait encore entendu parler de charbon, à cette époque). Il évoquait aussi un tissu qui ne s’enflammait pas même lorsqu’on le jetait dans les flammes (qui aurait pu dire qu’il s’agissait d’amiante ?). Il parlait d’énormes serpents, longs de dix pas, avec une mâchoire assez grande pour avaler un être humain. Il décrivait des noix grosses comme la tête d’un homme, dont l’intérieur était blanc comme du lait. Il avait aussi vu une substance qui jaillissait du sol et qu’on faisait brûler dans des lampes. Mais personne, à Venise, n’avait jamais vu de crocodiles, de noix de coco ni de pétrole. Tous ses auditeurs se moquaient donc de ses histoires.
Bien des années plus tard, un homme fort dévot, qui se tenait au chevet de Marco Polo à l’article de la mort, le pressa de rétracter toutes les histoires à dormir debout qu’il avait racontées. Mais Marco refusa tout net : « Tout est vrai, dit-il, tout ce que j’ai raconté est véridique. En fait, je n’ai pas raconté la moitié de ce que j’ai vu. »
Les écrivains bibliques qui nous ont fait entrevoir des scènes célestes semblent se faire l’écho des paroles de Marco Polo. Dans leurs visions, ils ont contemplé un lieu si éclatant, si fantastique, qu’ils n’ont pu décrire que partiellement et imparfaitement tout ce qu’ils ont vu. Nous sommes confrontés au même défi que les amis de Marco Polo. Nous devons essayer d’imaginer « les crocodiles et les noix de coco » que nous n’avons jamais vus, en plongeant nos regards dans les scènes décrites par la Bible. Heureusement, les descriptions bibliques de la vie au ciel n’ont rien à voir avec l’imagerie populaire des saints jouant de la harpe, assis sur leur petit nuage …
9.1 – Où se trouve le ciel ?
Le ciel, est-ce un endroit réel ?
« Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc, si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » (Jean 14.1-3).
À l’heure actuelle, Jésus nous prépare donc une vraie place dans un ciel bien réel. Il reviendra nous chercher pour nous conduire dans des demeures faites sur mesure, dans une cité dont la gloire dépasse nos rêves les plus fous. Cette ville, c’est la nouvelle Jérusalem.
Nous vivrons à cet endroit pendant mille ans, puis le Christ fera descendre notre foyer céleste sur la terre. (Vous pourrez approfondir ce sujet dans le guide Découverte no 22.) Alors un feu divin purifiera le monde entier et notre planète renouvelée pourra accueillir les rachetés pour l’éternité.
En quels termes l’apôtre Jean, auteur de l’Apocalypse, dépeint-il ces événements ?
« Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (Apocalypse 21.1-3).
Quel était le projet initial de Dieu en créant notre monde ?
« Car ainsi parle l’Éternel qui a créé les cieux, lui le seul Dieu, qui a façonné la terre et l’a formée, lui qui l’affermit. Il ne l’a pas créée vide, il l’a façonnée pour qu’elle soit habitée. » (Ésaïe 45.18).
Lorsque Dieu mit la dernière touche à notre monde, la planète explosait de vie. Satisfait, il déclara que tout était très bon (Genèse 1.31).
Néanmoins, après l’introduction du mal, cette belle harmonie s’est changée en une corruption croissante de la terre, qui gémit sous le poids toujours plus grand de la méchanceté. Aujourd’hui, notre planète vacillante est sur le point de s’écrouler. Elle a besoin de la purification par le feu que Dieu a promise.
Qui habitera la nouvelle terre, purifiée par le feu ? Que promet Jésus ?
« Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. » (Matthieu 5.5 – Traduction de l’École biblique de Jérusalem).
Le Seigneur ne laisse échouer aucun de ses plans. Ceux-ci peuvent être entravés, mais un jour il arrivera à ses fins. Il redonnera à la création sa perfection originelle. L’Éden perdu deviendra l’Éden restauré, et les doux – ceux dont le caractère a été transformé par l’amour de Dieu – « recevront la terre en héritage ».
9.2 – Aurons-nous un corps physique ?
Le ciel que nous laisse entrevoir la Bible n’est pas la demeure d’esprits éthérés. Ce n’est pas un repaire de fantômes. Il est habité par de vraies personnes, dotées d’une vie spirituelle intense et d’un « corps glorieux ».
« Quant à nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons que vienne notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il transformera notre misérable corps mortel pour le rendre semblable à son corps glorieux, grâce à la puissance qui lui permet de soumettre toutes choses à son autorité. » (Philippiens 3.20,21 – Bible en Français courant). (Voir aussi 1 Corinthiens 15.35-44).
Comment le corps ressuscité et glorifié de Jésus nous est-il décrit ?
« Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez ; un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai. » (Luc 24.39).
Jésus possédait donc un vrai corps ; il invita même Thomas à le toucher (Jean 20.27). Bien sûr, ce corps avait des caractéristiques différentes du nôtre, puisqu’il semble que Jésus ait pénétré dans la maison en passant à travers les murs ! Néanmoins tous les disciples le virent et parlèrent avec lui, et Jésus mangea même les aliments qu’ils lui proposèrent (Luc 24.43). Nous pouvons avoir l’assurance que nos corps célestes seront tout aussi palpables et réels que le corps ressuscité du Christ.
Reconnaîtrons-nous les membres de notre famille et nos amis, pourrons-nous entretenir avec eux des relations personnelles ?
« Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors, nous verrons face à face ; aujourd’hui, je connais partiellement, mais alors, je connaîtrai comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.12).
Au ciel, nous jouirons pleinement de la compagnie des uns et des autres, car notre connaissance d’autrui sera beaucoup plus profonde. Non seulement nous retrouverons les traits familiers de ceux que nous avons aimés, mais nous les verrons sous un jour nouveau.
Les rachetés vivront des retrouvailles extraordinaires. Imaginez la joie que vous éprouverez à reconnaître le sourire particulier de votre époux, ou la voix chérie d’un enfant mort en bas âge, ou encore les gestes affectueux d’un ami très cher. Toutes les barrières érigées par le péché auront disparu. Nous aurons l’éternité pour approfondir les liens les plus précieux avec les personnes les plus diverses de l’univers.
Sur la nouvelle terre, cette intimité extraordinaire s’étendra même au royaume animal :
« Le loup séjournera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau et le bétail qu’on engraisse seront ensemble, et un petit enfant les conduira. » (Ésaïe 11.6).
9.3 – Que ferons-nous sur la nouvelle terre ?
Non seulement nous vivrons la joie de la fraternité et du partage, mais nous aurons également le choix d’un grand nombre d’activités. Que diriez-vous de préparer les plans de votre maison de rêve ?
« Car je crée de nouveaux cieux et une nouvelle terre. […] Car je crée Jérusalem pour l’allégresse et son peuple pour la joie. […] Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vergers et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront pas pour la nourriture d’un autre. […] Et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. » (Ésaïe 65.17-22).
Les versets qui précèdent suggèrent que nous allons faire des plans et construire des maisons, peut-être de magnifiques propriétés que nous entourerons de jardins ornés des plantes les plus magnifiques. Mais ce ne sera qu’un commencement. Ésaïe décrit, avec des mots de son temps, une nouvelle terre très affairée : constructions, cultures, etc. Qui sait quelles aventures à la pointe de la technologie nous attendent dans le monde hautement complexe de notre Dieu ? Les percées scientifiques actuelles et nos voyages dans l’espace ressembleront à des jeux d’enfants lorsque nous commencerons à explorer la « maison du Père ».
Aimez-vous la beauté des chutes rugissantes, des prairies paisibles, des forêts tropicales et des corolles délicates ?
« Ainsi l’Éternel console Sion. […] Il rendra son désert semblable à l’Éden, et sa steppe au jardin de l’Éternel . La gaieté et la joie se trouveront au milieu d’elle, les chœurs et le chant des psaumes. » (Ésaïe 51.3).
Dieu transformera la terre en un jardin d’Éden idyllique. Il n’y aura plus de marée noire, de smog ou de sécheresse ; les eaux des lacs seront cristallines, les arbres majestueux, les pentes des montagnes virginales.
Dans un livre intitulé Twenty Minutes of Reality, Margaret Montague décrit sa première sortie après une grave maladie. C’était une journée grisâtre du mois de mars, encore marquée par l’hiver : arbres dénudés, tas de neige sur le bas-côté. Mais sa perception des choses fut bien différente. Elle se souvient avoir contemplé « pour la première fois la vie dans toute son incroyable beauté, sa joie exubérante et son incomparable portée ».
Il en sera de même pour nous lorsque nous entrerons dans le jardin d’Éden céleste. Non seulement les beautés du monde, mais aussi notre capacité à les absorber, seront intensifiées. Cette journée sera pour nous comme la première après une longue maladie. Et les premières « vingt minutes de réalité » se métamorphoseront en une éternité magique.
Aimez-vous les expériences nouvelles? Apprendre ? Créer ? Expérimenter ? Voyager ?
D’aucuns pourraient penser que la vie dans un environnement parfait cessera d’être stimulante après un certain temps. Les vacances les plus merveilleuses ne finissent-elles pas par lasser ? Quels seront les problèmes à résoudre au ciel ou les défis à relever ? Par quoi serons-nous motivés ?
Mais ici encore, c’est notre imagination, non point la vie au paradis, qui est limitée. Ellen White, un auteur du XIXe siècle, nous aide à faire le point sur cette question :
« Dans la nouvelle terre, des intelligences immortelles contempleront avec ravissement les merveilles de la puissance créatrice et les mystères de l’amour rédempteur. […] Toutes nos facultés pourront se développer, tous nos talents s’épanouir. L’acquisition de connaissances nouvelles ne fatiguera pas notre esprit, ne lassera pas notre énergie. Les plus grandes entreprises seront menées à bien ; les plus hautes aspirations seront satisfaites, les plus sublimes ambitions réalisées ; et, néanmoins, il y aura toujours de nouvelles hauteurs à gravir, de nouvelles merveilles à admirer, de nouvelles vérités à approfondir, mettant à réquisition toutes les facultés de l’esprit, de l’âme et du corps. Les trésors inépuisables de l’univers seront proposés à l’étude des rachetés de Dieu. » (La tragédie des siècles, p. 735, 736).
9.4 – Y a-t-il un risque que le mal réapparaise ?
Voyons ce que l’apôtre Jean écrit à propos de la nouvelle Jérusalem :
« Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21.27).
Les rachetés n’auront plus le désir de tuer, de voler, de mentir ou de violer. Ils ne gaspilleront plus leurs énergies à tenter de vaincre leurs pulsions négatives. Ils seront transformés, ce qui aura pour effet de faire disparaître tous mouvements d’humeur ou pensées égoïstes. Lorsque Jésus « sera manifesté, nous serons semblables à lui » (1 Jean 3.2). Au lieu de nous efforcer de résister à nos envies malsaines, nous rechercherons les grâces célestes.
Désirez-vous connaître un lieu où il n’y aura plus ni maladie, ni souffrance, ni chagrin ?
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21.4).
« Aucun habitant ne dit : Je suis malade ! » (Ésaïe 33.24).
Dieu éliminera pour toujours le péché et ses terribles conséquences; ils n’apparaîtront plus jamais. Même la mort, l’ultime ennemi, disparaîtra. Dans le ciel, ce pays d’une jeunesse éternelle, les rachetés seront « immortels » (1 Corinthiens 15.53) ; personne ne devra plus souffrir des ravages du temps.
Imaginez la joie de ceux qui auront lutté toute leur vie contre de cruels handicaps :
« Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet triomphera. » (Ésaïe 35.5,6).
9.5 – Quel sera notre plus grand bonheur ?
Voir le Seigneur de l’univers face à face, telle sera l’expérience suprême de tous les enfants de Dieu.
« Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (Apocalypse 21.3).
« Il y a abondance de joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » (Psaume 16.11).
Le Tout-Puissant promet d’être notre compagnon et notre tuteur. Quelle joie ce sera de s’asseoir à ses pieds ! Pensez à ce qu’un musicien donnerait pour pouvoir passer quelques instants avec Beethoven ou Mozart. Imaginez à quel point un physicien apprécierait de pouvoir s’asseoir avec Albert Einstein, ou ce que ce serait pour un peintre de pouvoir converser avec Michel-Ange ou avec Rembrandt.
Mais les rachetés jouiront d’un privilège infiniment supérieur. Ils pourront parler avec l’auteur des arts, de la musique et de la science.
Ils communieront intimement avec l’esprit le plus grand et le cœur le plus aimant de l’univers. Alors, du plus profond de leur être, jaillira l’adoration.
« De nouvelle lune en nouvelle lune, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel. » (Ésaïe 66.23).
Au centre de la cité est dressé un grand trône blanc entouré d’un arc-en-ciel semblable à de l’émeraude. Le visage de Dieu brille comme le plus éclatant des soleils. Sous ses pieds, une mer de verre s’étend dans toutes les directions. Les rachetés, rassemblés sur cette surface cristalline reflétant la gloire de Dieu, laissent éclater leur joie.
« Ainsi ceux que l’Éternel a libérés retourneront, ils arriveront dans Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête : l’allégresse et la joie s’approcheront, le chagrin et les gémissements s’enfuiront. » (Ésaïe 35.10).
Aux premiers jours de l’aéronautique, on emmena à Paris trois chefs de tribu qui avaient passé toute leur vie dans le Sahara. Un guide leur montra les merveilles de la tour Eiffel et les splendeurs de Versailles. Les trois hommes restaient impassibles. Ils découvrirent les locomotives, les automobiles et le téléphone ; rien à faire, aucune de ces curiosités n’arrivait à impressionner ces fiers combattants.
Mais lorsque le guide les conduisit dans les Alpes françaises, le spectacle d’une cascade dévalant les rochers les bouleversa et les transporta d’admiration. Ils étaient cloués sur place. Combien de fois n’avaient-ils pas marché de longues journées pour atteindre un puits qu’ils avaient dû creuser afin de recueillir quelques tasses d’un liquide boueux ?
Le guide les invita à venir voir un autre endroit pittoresque, mais ils refusèrent de quitter ce lieu. Ils voulaient absolument attendre. « Attendre quoi ? », demanda le guide. « La fin. » Il leur était impossible de croire que ce torrent d’eau vivifiante pouvait continuer à couler indéfiniment.
Nous connaîtrons un émerveillement semblable lorsque nous nous tiendrons sur la mer de verre devant le trône de Dieu ; alors son amour et sa sainteté nous rempliront et nous submergeront.
Ici-bas, même les vies les plus remarquables sont encore, trop souvent, marquées par la boue de l’égoïsme et de l’égocentrisme. Mais devant nous se trouvera un Être dont la bonté éternelle, la fidélité constante, la patience inaltérable et la compassion infinie ne tariront jamais. Nous ne pourrons qu’unir nos voix éblouies à celles des êtres célestes qui ne cessent de dire : « Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant qui était, qui est et qui vient ! » (Apocalypse 4.8).
9.6 – Il faut que vous y soyez !
Jésus désire que vous et moi participions à cette scène fabuleuse sur la mer de verre. Il ne veut pas que notre demeure dans la nouvelle Jérusalem reste inhabitée. Il aspire à nous rencontrer face à face. C’est pour cela qu’il a accepté de payer un prix si élevé en notre faveur.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16).
Nous devons nous prévaloir personnellement de ce cadeau. Nous devons accepter le Christ comme notre Sauveur et Seigneur. Nous avons besoin du pardon offert à la croix, car :
« Il n’y entrera (dans la nouvelle Jérusalem) rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21.27).
Jésus nous sauve du péché, il ne nous sauve pas dans le péché. Par sa puissance agissant en nous, nous devons venir à lui et nous séparer de tout ce qui est mauvais et impur. Jésus est notre mot de passe pour pénétrer dans le royaume qui vient.
Non seulement le Christ va bientôt venir, mais il peut s’installer dès aujourd’hui dans notre vie. Lorsqu’il nous délivre du péché, il crée en nous un ciel en miniature. Il nous aide à combattre les soucis, la colère, la convoitise, la peur et la culpabilité qui nous harcèlent. L’espérance du ciel n’est pas une fuite devant les problèmes de la vie ; elle nous aide à créer de petits havres célestes sur la terre.
Rien ne peut avoir un impact plus profond sur notre vie aujourd’hui qu’une relation de confiance avec Jésus-Christ. Écoutez comment l’apôtre Pierre décrit l’impact d’une foi vivante :
« Vous l’aimez sans l’avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d’une allégresse indicible et glorieuse, en remportant pour prix de votre foi le salut de vos âmes. » (1 Pierre 1.8,9).
Le cadeau de Dieu, c’est une vie heureuse ici-bas (malgré toutes les épreuves auxquelles l’enfant de Dieu n’échappe pas) et la vie éternelle en prime ! Ne vous détournez pas de sa gracieuse invitation.
« L’Esprit (le Saint-Esprit) et l’épouse disent : Viens ! Que celui qui entend dise : Viens ! Que celui qui a soif, vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie gratuitement ! » (Apocalypse 22.17).
Si vous ne l’avez pas encore fait, saisissez ce don de la vie éternelle. Pourquoi ne pas accepter de vivre dès maintenant les merveilles de son amour infini? Oui, pourquoi ne pas vous préparer à passer l’éternité avec lui ? Si quelque chose fait obstacle entre vous et Dieu, parlez-en avec lui et déposez votre fardeau à ses pieds. En terminant cette étude, n’hésitez pas à faire vôtre cette prière :
Seigneur Jésus, tu promets de revenir bientôt pour établir ton royaume de paix, de justice et d’amour. Tu m’invites dès aujourd’hui à venir à toi, afin d’être purifié et transformé intérieurement selon les lois de ce royaume. Aujourd’hui, Seigneur, je viens. Je m’abandonne à toi. Je veux t’appartenir pour l’éternité. Merci de m’accepter tel que je suis. Amen.
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