Découverte-07C

7.0 – Que vous réserve l’avenir ?
Découvrez le sens de l’histoire

Patricia et David Mrazek, tous deux pédiatres, côtoyaient chaque jour la souffrance au centre d’immunologie et de médecine respiratoire où ils soignaient des enfants malades. Dans leur pratique médicale, ils constataient que certains enfants se relevaient des épreuves qu’ils devaient endurer tandis que d’autres se laissaient écraser par la maladie. Pourquoi ?

Pourquoi, se demandaient-ils, tel enfant des quartiers défavorisés s’enfonce-t-il dans la drogue tandis qu’un autre atteint le niveau universitaire ? Pourquoi, devenus adultes, certains enfants ayant subi des sévices sexuels en font-ils subir à leur tour à leurs propres enfants tandis que d’autres, ayant connu le même sort, deviennent de bons parents ?

En quête de réponses à ces questions troublantes, les Mrazek entreprirent une recherche méthodique. Elle leur permit de découvrir un trait de caractère qui se manifestait systématiquement chez les enfants qui dépassaient leurs traumatismes et allaient de l’avant dans la vie. Leur secret ? Un état d’esprit résolument optimiste et plein d’espoir.

L’espoir fait toute la différence. Plus que toute autre chose, il nous aide à surmonter les obstacles de la vie.

Mais où trouver la force d’espérer ? Sur quelle base solide l’espérance peut-elle s’édifier ? Le monde semble tellement hérissé d’épines que les ballons d’espoir auxquels nous nous accrochons ont peu d’avenir. Ils menacent d’éclater à tout moment.

En 1988, nous étions fiers de la navette spatiale; sur elle reposaient de grands espoirs. La technologie semblait nous ouvrir les portes d’un avenir sans limites. Mais Challenger explosa en direct sur nos écrans de télévision.

Nous exultions à la fin de la guerre froide, en 1989. Un nouvel ordre mondial de paix et d’harmonie semblait à portée de main. Mais Saddam Hussein envoya ses chars d’assaut au-delà de ses frontières, des conflits séculaires se ravivèrent en Yougoslavie, dans l’ancienne Union soviétique, au Rwanda et ailleurs, faisant couler le sang à flots.

Les attentats spectaculaires du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et le Pentagone remirent de plus belle les nations sur le sentier de la guerre !

Les êtres humains ont désespérément besoin d’espoir. Mais l’espoir est rare sur cette terre, à moins que nous ne le cherchions dans la perspective qu’offre la prophétie biblique. Ce guide Découverte vous dévoilera une prophétie remarquable qui a insufflé l’espoir à d’innombrables lecteurs de la Bible. La prophétie rapportée dans le livre de Daniel, au chapitre 2, démontre que Dieu contrôle l’histoire et qu’il tient l’avenir dans ses mains.

7.1 – Une prophétie biblique incroyable

Environ six cents ans avant la naissance de Jésus-Christ, Dieu, par l’entremise du prophète Daniel, donna au monde un surprenant aperçu de l’avenir. Il fit un résumé de l’histoire du monde, depuis l’époque de Daniel jusqu’à la nôtre.

Cette prophétie se trouve au second chapitre du livre de Daniel. Elle prit la forme d’un rêve que Dieu accorda à Nébucadnetsar, roi de Babylone. Le rêve troubla profondément le monarque, mais, à son réveil, il en avait oublié les détails ! Les sages de Babylone s’étant montrés incapables d’aider le roi à se souvenir du rêve ou de l’interpréter, un jeune captif hébreu du nom de Daniel entra en scène, prétendant que le Dieu des cieux pouvait révéler tous les mystères.

Debout devant le roi, Daniel déclara avec assurance :

« Ô roi, tu as eu une vision, celle d’une grande statue. Cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire. Elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.

La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient de bronze ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile.

Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue et les réduisit en poussière.

Alors le fer, l’argile, le bronze, l’argent et l’or furent pulvérisés ensemble et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » (Daniel 2.31-35).

À première lecture, il semble peu probable que cette statue puisse apporter de l’espoir à notre monde moderne. Après tout, l’imagerie babylonienne est on ne peut plus éloignée des missiles et des terroristes qui hantent notre monde. Mais attachez vos ceintures, nous sommes sur le point d’embarquer pour un voyage dans le temps dont Dieu lui-même tient les commandes.

7.2 – Interprétation de la prophétie

Après avoir raconté à un Nébucadnetsar très impressionné ce qu’il avait vu en rêve, le prophète Daniel en donna l’explication :

« Voilà le rêve. Nous en donnerons l’explication devant le roi. » (Daniel 2.36).

La tête d’or :

D’après Daniel, quelle puissance mondiale était représentée par la tête d’or ?

« Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné le royaume, la puissance, la force et la gloire. Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les fils des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi qui est la tête d’or. » (Daniel 2.36-38).

En fait, Daniel disait au dirigeant du plus grand empire mondial de l’époque : « Nébucadnetsar, ton rêve est un message envoyé par Dieu. La tête d’or représente ton royaume. »

La tête d’or dépeint admirablement l’ancienne Babylone; les historiens en parlent comme « du royaume d’or, d’un âge d’or ». Plus riche et plus puissante que tous les empires qui l’avaient précédée, Babylone domina orgueilleusement le monde jusqu’en 539 av. J.-C.

La poitrine et les bras d’argent :

Du point de vue humain – et tout spécialement dans l’esprit de l’orgueilleux Nébucadnetsar – Babylone semblait devoir durer éternellement. Mais qu’allait-il survenir d’après la prophétie ?

« Après toi s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien. » (Verset 39a).

Exactement comme Dieu l’avait prédit, le royaume de Nébucadnetsar s’écroula lorsque Cyrus, le général perse, s’empara de Babylone et renversa l’Empire babylonien, en 539 av. J.-C. Ainsi, la poitrine et les bras d’argent représentent un second empire, celui des Mèdes et des Perses, qui succéda à Babylone et domina sur le moyen orient et une partie du bassin méditerranéen.

Le ventre et les cuisses de bronze :

Que représente cette partie de la statue ?

« Puis un troisième royaume, qui sera de bronze, et qui dominera sur toute la terre. » (Verset 39b)

Le ventre et les cuisses de bronze symbolisent le royaume gréco-macédonien qui renversa les Perses lors de la bataille d’Arbèles en 331 av. J.-C. Alexandre le Grand conquit le territoire des Mèdes et des Perses à la vitesse de l’éclair, faisant de la Grèce le troisième grand empire. Les Grecs dominèrent le monde méditerranéen et s’étendirent jusqu’aux confins de l’Inde. Leur empire dura jusqu’en 168 av. J.-C.

Les jambes de fer :

Quel empire suivit la Grèce ?

« Il y aura un quatrième royaume, solide comme du fer ; de même que le fer pulvérise et rompt tout, il pulvérisera et brisera tout, comme le fer brise tout. » (Verset 40).

Après la mort d’Alexandre, son empire s’affaiblit et se divisa en factions rivales jusqu’à ce que finalement, en 168 av. J.-C., à la bataille de Pydna, la Grèce fût écrasée par l’empire « de fer », Rome. Le symbolisme des jambes de fer est tout à fait approprié pour représenter ce quatrième empire mondial. Dieu ne pouvait mieux évoquer cette puissance dont l’armée, le gouvernement et l’administration étaient implacables.

Gibbon, un historien du XVIIIe siècle, pensait très certainement à la prophétie de Daniel lorsqu’il écrivit : « Les jambes de la République de Rome, parfois vaincues lors d’une bataille, mais toujours victorieuses à la guerre, avançaient à pas rapides vers l’Euphrate, le Danube, le Rhin et l’océan ; et les images d’or, d’argent ou d’airain, qui pourraient représenter les nations et leurs rois, furent successivement brisées par la monarchie de fer de Rome. » (Edward Gibbon, The History of the Decline and Fall of the Roman Empire, vol. 4, p. 89).

Réfléchissez un moment à cette prédiction d’un point de vue humain. Comment Daniel, un jeune Hébreu vivant à l’époque néo-babylonienne, pouvait-il avoir la moindre idée des empires qui se succéderaient au cours des siècles ? Il nous est difficile de prévoir une semaine à l’avance ce que seront les cours des marchés boursiers !

Et pourtant, Babylone, les Mèdes et les Perses, la Grèce et Rome se sont succédé au fil des siècles, exactement comme cela avait été annoncé par la prophétie.

Dieu connaît-t-il l’avenir et conduit-t-il l’histoire vers son terme ? Le prophète Daniel répond par un oui éclatant qui fait naître l’espoir en nos coeurs. Mais il y a plus.

Les pieds et les orteils de fer et d’argile :

Y aurait-il une cinquième puissance mondiale après Rome ?

« Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie solide et en partie fragile. » (Versets 41,42).

Le prophète prédit, non point un cinquième empire mondial, mais la division de la monarchie de fer, l’Empire romain. Celui-ci se scinderait en plusieurs royaumes, comme le montrent les pieds et les orteils de la statue.

Cela correspond-il à la réalité historique ? Au cours des IVe et Ve siècles de notre ère, des tribus barbares venant du nord envahirent l’Empire romain, par vagues successives. Finalement, une dizaine de ces tribus s’approprièrent la plus grande partie du territoire et formèrent autant de nations qui s’établirent à l’intérieur des frontières de l’Europe occidentale. Les orteils symbolisent donc l’Europe morcelée, depuis la chute de Rome jusqu’à nos jours. La prophétie s’est accomplie littéralement et l’histoire s’harmonise une fois de plus avec les prédictions divines. Sept des dix nations de l’Empire romain divisé se retrouvent encore aujourd’hui sur la carte de l’Europe et confirment implicitement la prophétie de Daniel.

7.3 – Le monde actuel dans la prophétie

La prophétie de Daniel prédit-elle que des efforts seraient entrepris pour unir les nations européennes sous un seul dirigeant ?

« Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne s’attacheront pas l’un à l’autre, de même que le fer ne se mélange pas avec l’argile. » (Daniel 2.43).

Des hommes puissants essayèrent à maintes reprises d’unir l’Europe, de fonder un nouvel empire à l’image de Rome, mais ils échouèrent chaque fois. « Ils se mêleront par des alliances humaines, mais ils ne seront point unis l’un à l’autre », tel est le verdict de la prophétie. Dieu déclarait ainsi que les nations issues de l’Empire romain ne formeraient jamais une grande puissance unie.

Après des siècles de nationalismes, il est difficile pour nous de saisir à quel point la prophétie de Daniel annonçait un tournant majeur dans l’histoire du monde. Jusqu’à l’effondrement de Rome, le monde du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen avait été dominé par de grands empires qui se succédaient, à commencer par l’Égypte et l’Assyrie. Mais après Rome, le monde se partagea en Nations-États, selon un modèle qui persiste encore de nos jours. Seule une intelligence divine pouvait dépeindre un panorama historique aussi exact.

Mille quatre cents années d’histoire montrent qu’aucune puissance humaine, aucune alliance, n’a pu échapper à ces paroles prophétiques : « Ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre. »

Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Plusieurs génies militaires ont investi leur énergie, leur force et leur science politique pour unir l’Europe. Napoléon Bonaparte en est le parfait exemple. Au début de sa carrière, il s’écria : « Dans cinq ans, je serai le maître du monde. » Ses ambitions étaient très claires : la conquête de la Russie, de l’Europe et du monde.

Pendant un certain temps, les troupes de Napoléon semblèrent invincibles. Elles collectionnaient les victoires. Mais à cause d’un hiver précoce, les troupes françaises s’enlisèrent près de Moscou et furent décimées par les Russes. Pourquoi Napoléon ne réussit-il pas à atteindre ses buts ? Parce que Dieu avait dit : « Ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre. » Napoléon avait de loin la meilleure armée d’Europe, mais il n’était pas de taille face à la Parole de Dieu. Lors de la défaite de Waterloo, il se serait écrié : « Le Tout-Puissant est trop grand pour moi ! »

Le kaiser Guillaume II et Adolf Hitler avaient sous leurs ordres les forces armées les plus puissantes de leur temps. Pourtant, ils échouèrent tous deux à unir l’Europe sous leur férule. Des dictateurs et leurs peuples, armés d’un zèle fanatique, ne purent faire mentir la prophétie de Daniel. L’issue de deux guerres mondiales le confirme : Dieu tient l’avenir entre ses mains. Voilà qui peut nous donner non seulement espoir et paix de l’esprit, mais aussi confiance dans ses plans pour notre vie.

7.4 – Que nous réserve l’avenir ?

Une partie de la prophétie de Daniel n’est pas encore accomplie.

Quelle est la signification de la pierre décrite aux versets 34 et 35, qui doit frapper les pieds de la statue, la réduire en poussière, et devenir une grande montagne remplissant toute la terre ?

« Dans le temps de ces rois [les nations de l’Europe moderne], le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume ne passera pas sous la domination d’un autre peuple ; il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. Ainsi, tu as vu la pierre se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et elle a pulvérisé le fer, le bronze, l’argile, l’argent et l’or. » (Daniel 2.44,45).

L’expression « ces rois » ne peut que se référer aux rois symbolisés par les pieds et les orteils de la statue, c’est-à-dire les dirigeants de l’Europe moderne. La conclusion est inéluctable. Le « temps de ces rois » se rapporte donc à notre époque. Notre monde moderne est à la veille du plus grand événement de tous les temps.

Bientôt Jésus descendra du ciel pour « susciter un royaume », son royaume de bonheur et de paix. La pierre qui frappera la statue et la réduira en pièces remplira la terre entière. Alors le Christ, le Rocher des siècles, le Rois des rois, régnera sur le monde éternellement ! (Le guide Découverte no 9 traitera de l’établissement du royaume de Dieu.)

Tel est le point culminant de la prophétie de Daniel, l’événement cosmique vers lequel tout converge. Tandis que se déroule sous nos yeux l’histoire du monde, prédite avec précision par la Bible, nous pouvons attendre avec confiance le proche retour de Jésus. Toutes les prédictions de la prophétie de Daniel 2 se sont accomplies, à l’exception de la dernière : la pierre qui frappe la statue. Le calendrier de Dieu nous indique que nous approchons du terme de la prophétie. Jésus-Christ, le Fils de Dieu, mettra bientôt fin à la pénible et sanglante histoire de l’humanité pour établir son empire éternel d’amour et de grâce.

7.5 – Dieu éclaire notre histoire

Dieu connaît le passé, et la prophétie que nous venons d’évoquer montre qu’il connaît aussi parfaitement l’avenir. Il peut nous arriver de penser que le Tout-Puissant est tellement occupé par son vaste univers qu’il n’a guère de temps à consacrer à notre petite planète, encore moins à ceux qui y vivent. Mais Dieu veut nous faire comprendre qu’il s’intéresse vivement à l’histoire de la race humaine en général et de chacun de nous en particulier. C’est pour cette raison qu’il a placé des balises sur notre chemin :

« Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique à laquelle vous faites bien de prêter attention comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour commence à poindre, et que l’étoile du matin [Jésus] se lève dans vos coeurs. » (2 Pierre 1.19).

La lumière de Dieu perce les ténèbres dans lesquelles nous sommes plongés. Comme l’automobiliste utilise ses phares pour éclairer sa route, Dieu nous accorde la lumière de sa Parole pour nous montrer où nous allons. Nous pouvons être assurés que l’histoire suivra son cours, conformément à la parole prophétique.

Dieu guide également chacune de nos vies et il nous révèle le plan qu’il a pour nous. Les prophéties accomplies nous encouragent à inviter Jésus, « l’étoile du matin », à se lever dans notre cœur. Avec lui comme Seigneur, nous n’avons plus rien à craindre.

7.6 – Le rêve du roi et nous

Pour l’heure, notre monde est encore rempli d’épines. Les terroristes continuent à frapper ici et là ; les animosités séculaires s’enflamment sporadiquement, répandant le sang d’innocentes victimes ; les tyrans ne cessent de comploter dans leurs repaires.

Mais reconnaissons un fait infiniment plus important que tous les titres des journaux : l’histoire se dirige vers le grand face à face avec le Christ. Aujourd’hui, il est temps de se préparer pour le point culminant de l’histoire humaine. La même main qui a guidé Daniel tandis qu’il condensait des millénaires d’histoire du monde en quelques paragraphes peut me guider dans mes tentatives pour donner du sens à ma vie.

« Par l’Éternel, les pas de l’homme s’affermissent, il prend plaisir à sa voie ; s’il tombe, il n’est pas terrassé, car l’Éternel lui soutient la main. » (Psaumes 37.23,24).

Si Dieu est capable de diriger les mouvements des nations avec une telle précision, il est certainement capable de guider chacun de nous individuellement.

« Ne vend-on pas deux moineaux pour un sou ? Cependant, aucun d’eux ne tombe à terre sans que votre Père le sache. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. N’ayez donc pas peur : vous valez plus que beaucoup de moineaux ! » (Matthieu 10.29-31, Bible en Français Courant).

Le don divin de la foi peut devenir l’antidote à tous nos soucis et à toutes nos peurs. L’espoir qu’il nous inspire peut servir d’ancre à notre âme (Hébreux 6.19).

Érasme, le célèbre humaniste du XVIe siècle, rapporte un incident qui se produisit lors d’un voyage en mer et qu’il ne put jamais oublier. Le voilier dans lequel il s’était embarqué fut pris au milieu d’une forte tempête. Des vagues violentes frappaient sans cesse le navire qui commença à se disloquer. La panique gagna même les marins. Les passagers étaient au bord de l’hystérie. Les uns imploraient leurs saints patrons, les autres chantaient des cantiques, d’autres encore criaient et marchandaient avec le Ciel.

Une passagère, toutefois, se démarquait dans toute cette agitation. « De nous tous, écrit Érasme, celle qui garda le plus son calme était une jeune femme qui allaitait son bébé. Elle était la seule qui ne criait pas, ne pleurait pas, ni ne marchandait avec le Ciel. Elle ne faisait que prier silencieusement, en serrant son enfant contre son sein. »

Cette calme requête, comprit Érasme, était tout simplement la continuation de sa vie de prière régulière. Elle ne demandait aucune faveur particulière. Elle semblait se confier entièrement en Dieu.

Comme le navire coulait, on installa cette jeune mère sur une planche, on lui donna un espar en guise de rame, et on la lança sur les flots. Elle devait tenir son bébé d’une main et essayer de pagayer de l’autre. Peu croyaient qu’elle survivrait aux vagues qui s’écrasaient avec force sur la rive. Mais sa foi et son calme lui vinrent en aide. Cette femme et son enfant furent les premiers à atteindre le rivage.

L’espérance en un Dieu digne de confiance peut faire toute la différence — même quand le monde semble se disloquer autour de nous. Nous ne sommes pas seuls. Une main forte nous guide et nous soutient.

Si vous vous abandonnez complètement au Christ, il vous donnera une foi qui vous permettra de traverser les pires tempêtes.

Découvrez cette paix surnaturelle, que Jésus promet :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. […] Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. » (Jean 14.27).

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11.28).

Bon Père céleste, merci de nous avoir donné à l’avance les réponses à nos questions concernant l’avenir de ce monde. Merci de guider l’histoire et de la mener jusqu’à son terme. Merci aussi de conduire chacune de nos vies. Père, je te remercie de la lumière que tu répands sur nous grâce aux prophéties bibliques. Aide-moi à accepter la Bible comme ta révélation et à toujours lui faire confiance. Et par-dessus tout, aide-moi à ouvrir ma vie à Jésus, le Prince de la paix. C’est dans ses mérites que je prie. Amen.

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