4.0 – Un plan pour votre vie
Découvrez la vérité sur Jésus
Le conférencier venait tout juste de terminer son discours intitulé « Pourquoi je crois en Jésus », lorsqu’un jeune homme élégant vint lui rendre visite dans son bureau et lui posa la question suivante : « Votre discours de ce soir était très intéressant, mais tout ce que vous avez dit à propos de Jésus était tiré de la Bible. Dites-moi, si Jésus a vraiment vécu sur cette terre, pourquoi l’histoire n’en parle-t-elle pas ? »
« C’est une bonne question », répondit le conférencier tout en tirant plusieurs livres de sa bibliothèque. « En réalité, l’histoire profane fait bel et bien mention de Jésus-Christ. »
« Ça, j’aimerais le voir de mes propres yeux », répondit le jeune homme.
« Eh bien, voici la lettre 97, extraite du dixième volume des Lettres de Pline le Jeune, proconsul de Bithynie, une province de l’ancienne Asie Mineure. Pline y écrit à l’empereur romain, Trajan, pour l’informer d’événements survenus dans sa province. Regardez, ici il lui demande conseil sur la manière d’agir avec une nouvelle secte: les chrétiens. Il raconte leur croissance rapide et mentionne des cantiques composés en l’honneur de leur chef, Christ. Pline envoya sa lettre aux environs de l’an 110 de notre ère. Elle prouve clairement l’existence d’un homme nommé Christ, ainsi que l’expansion de la foi chrétienne au 1er siècle. »
Surpris et intéressé, le jeune homme demanda : « Y a-t-il d’autres textes qui mentionnent le Christ ? »
Feuilletant un autre livre, le conférencier poursuivit: « Tacite est un historien romain qui vivait à la même époque que Pline le Jeune. Dans ses Annales (Livre 15, chapitre 44), il parle de la haine de Néron envers les chrétiens et des persécutions qu’ils eurent à subir à l’époque du grand incendie de la ville de Rome. Tacite explique que le terme « chrétien » vient du nom « Christ ». Il précise que Jésus-Christ, le fondateur de la religion chrétienne, fut mis à mort par Ponce Pilate, procurateur de Judée sous le règne de l’empereur Tibère. Tous les détails donnés par Tacite correspondent exactement aux événements, noms et lieux mentionnés dans la Bible. »
« Je ne savais pas qu’il était question de telles choses dans l’histoire profane ! », s’exclama le visiteur.
« Et puisque nous parlons de ce sujet », ajouta le conférencier, « j’aimerais encore que vous sachiez qu’autour de l’an 180 de notre ère, Celse écrivit un livre polémique attaquant les chrétiens. Il indique par là-même qu’à son époque le christianisme était devenu une puissance avec laquelle il fallait compter.
En fait, vous pouvez avoir l’assurance que les quatre évangiles sont aussi fiables sur le plan historique que ces livres profanes. »
Le jeune homme s’en alla ce soir-là, avec la conviction que Jésus-Christ était bien un personnage historique réel.
Tant l’histoire sainte que l’histoire séculière attestent le fait que Jésus a vécu en tant qu’homme sur notre terre. Mais il y a bien plus encore à découvrir à son sujet !
4.1 – Jésus existe de toute éternité
Selon la Bible, Jésus n’était pas seulement un homme de bien. Il est également Dieu. Comment Jésus lui-même a-t-il affirmé sa divinité ?
« Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu… Celui qui m’a vu, a vu le Père. » (Jean 14:7-9).
Si vous désirez savoir qui est Dieu et quel est son caractère, il vous suffit d’étudier la vie de Jésus. Le Père a le même amour et la même sollicitude pour chaque être humain que ceux démontrés par Jésus durant sa vie terrestre.
Comment l’apôtre Jean exprime-t-il la divinité de Jésus ?
« Au commencement était la Parole (Jésus), et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. […] La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » (Jean 1:1-3,14).
Jésus, la Parole, est pleinement Dieu, tout comme le Père. Jésus était avec Dieu « au commencement ». Il est Celui qui, par sa parole, amena toute chose à l’existence.
Depuis combien de temps le Père et le Fils co-existent-ils ?
« Mais au Fils il (Dieu) dit : Ton trône, ô Dieu, est éternel, Et : Le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. » (Hébreux 1:8).
Dieu le Père et Jésus le Fils co-existant donc de toute éternité, sans que rien n’ait jamais pu entamer leur unité.
4.2 – Jésus, centre de l’histoire et de la prophétie
L’un des éléments qui distinguent Jésus de tout autre être humain est que sa biographie fut écrite avant sa naissance ! L’histoire de Jésus est un accomplissement de la prophétie. Les oracles de l’Ancien Testament prédisent clairement les grands événements de sa vie, tels que le Nouveau Testament nous les rapporte.
Or, nous savons que la rédaction de l’Ancien Testament fut achevée au plus tard 250 ans avant la naissance du Christ, puisque la Septante, traduction grecque de l’Ancien Testament, date de cette période. Il n’est pas étonnant qu’en écrivant les Évangiles, les disciples du Christ se soient émerveillés de la précision avec laquelle les détails de la vie de leur maître accomplissaient les prophéties de l’Ancien Testament.
Quiconque lit l’Ancien Testament de manière attentive découvre que celui-ci mentionne à de nombreuses reprises le Messie qui doit venir. Lorsqu’Adam et Ève succombèrent au péché, Dieu leur promit aussitôt qu’il enverrait quelqu’un dans notre monde pour vaincre le diable (Genèse 3:15). L’Écriture révèle ensuite que cette personne serait le Messie. Le mot hébreu « Mashiach » (Messie), que l’on trouve dans l’Ancien Testament, signifie littéralement « l’Oint ». Il correspond au mot grec « Christos » (Christ) qu’utilise le Nouveau Testament (voir Jean 1:41 ; 4:25). Jésus-Christ est le Messie : telle est la pensée centrale du Nouveau Testament.
Les prophètes de l’Ancien Testament ont fait de nombreuses prédictions relatives au Messie à venir. Leurs prophéties identifient le lieu de naissance du Christ, son nom et son œuvre. Elles révèlent certains détails des évènements reliés à sa Passion et à sa mort sur la croix. Même l’année, le jour, et l’heure de sa mort ont été prédits. Les prophéties messianiques annoncent également que le Messie devait revenir à la vie.
Au tout début du ministère terrestre du Christ, alors que certains scrutaient les prophéties de l’Ancien Testament, quelles furent leurs conclusions ?
« Nous avons trouvé celui dont il est parlé dans la loi de Moïse et dans les prophètes, Jésus de Nazareth, fils de Joseph. » (Jean 1:45).
Lors de sa première prédication publique, notre Sauveur fit appel à la prophétie pour établir son identité et sa mission. Après avoir cité un extrait du livre du prophète Ésaïe (61:1, 2), il déclara :
« Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. » (Luc 4:21).
Peu de temps après sa résurrection, en quels mots Jésus rappela-t-il à deux de ses amis l’accomplissement des prophéties qui le concernaient ?
« Alors Jésus leur dit : Hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Le Christ ne devait-il pas souffrir de la sorte et entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. » (Luc 24:25-27).
L’accomplissement des prophéties montre de manière convaincante que Jésus est le Messie promis.
4.3 – La vie de Jésus et l’accomplissement de la prophétie
Examinons quelques-unes des prophéties messianiques de l’Ancien Testament et leur accomplissement dans la vie du Christ.
Le lieu de sa naissance.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Et toi, Bethléhem Éphrata, … de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël et dont l’origine remonte au lointain passé, aux jours d’éternité. » (Michée 5:2).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Jésus était né à Bethléhem en Judée, … » (Matthieu 2:1).
Sa naissance d’une vierge.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici que la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). » (Ésaïe 7:14).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit, elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Matthieu 1:20, 21).
Son appartenance à la tribu de Juda.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton de commandement d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui auquel il appartient. » (Genèse 49:10 – Traduction Œcuménique de la Bible).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Car il est notoire que notre Seigneur est originaire de Juda. » (Hébreux 7:14).
Son rejet.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Méprisé et abandonné des hommes. » (Ésaïe 53:3).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Il est venu dans son propre bien et les siens ne l’on pas accueilli. » (Jean 1:11 – Traduction Œcuménique de la Bible)
La trahison.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. » (Psaume 41:9).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Jésus lui répondit : C’est celui (le traître, cf. verset 21) pour qui je tremperai le morceau et à qui je le donnerai. Il trempa le morceau et le donna à Judas, fils de Simon l’Iscariot. » (Jean 13:26).
Le prix de la trahison.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le faites pas. Ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. » (Zacharie 11:12).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. » (Matthieu 26:14, 15).
Sa mort sur la croix.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Ils ont percé mes mains et mes pieds. » (Psaume 22:16).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là. » (Luc 23:33).
Le psaume 22 et le chapitre 53 d’Ésaïe contiennent une description remarquable de la condamnation et de la mise à mort du Messie, par la main-même de ceux qu’il était venu sauver.
Sa sortie du tombeau.
La prophétie de l’Ancien Testament :
« Car tu n’abandonneras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie le gouffre. » (Psaume 16:10).
L’accomplissement dans le Nouveau Testament :
« David a vu d’avance ce qui allait arriver et il a donc parlé de la résurrection du Messie quand il a dit : « Il n’a pas été abandonné dans le monde des morts, et son corps n’a pas pourri dans la tombe. » Dieu a ramené à la vie ce Jésus dont je parle et nous en sommes tous témoins. » (Actes 2:31,32 – Bible en Français Courant).
Le récit de la vie du Christ est un accomplissement continu de la prophétie biblique. Dans son livre Science Speaks, Peter Stoner examine ces prédictions à la lumière de la théorie de la probabilité. Parmi les 60 prophéties messianiques majeures, il en sélectionne huit et fait le calcul suivant : « En tenant compte du temps écoulé entre l’époque de rédaction des textes et notre époque, la probabilité qu’un homme ait accompli durant sa vie les huit prophéties est de 1 sur 1017 » (c’est-à-dire 1 sur 100,000,000,000,000,000). Il est donc évident que la vie de Jésus n’a pas pu correspondre par hasard aux prédictions de l’Ancien Testament. Sa biographie fut effectivement écrite à l’avance de manière surnaturelle. Jésus est bien le Messie, le Fils de Dieu.
L’accomplissement des prophéties dans chaque détail de sa vie, fut l’une des principales raisons pour lesquelles les disciples de Jésus crûrent si fortement en lui, bien qu’au début, plusieurs d’entre eux aient été sceptiques face à ses prétentions. Par exemple, un disciple nommé Apollos « réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ » (Actes 18:28).
Les déclarations des témoins oculaires, rapportées par le Nouveau Testament, nous amènent à prendre le Christ au sérieux, en tant que Fils de Dieu (cf. 2 Pierre 1:17 ; Jean 20:30,31 ; Luc 1:1-4). Devant l’évidence, il nous appartient, dans un esprit de prière, de décider qui sera le Seigneur de nos vies.
4.4 – Un humain comme nous
Jésus était-il un humain comme nous? La Bible nous répond clairement à ce sujet.
« Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme. » (Philippiens 2:6-8).
Au commencement Dieu a créé un être parfait (Adam), mais celui-ci s’est éloigné de Dieu en commettant le péché. Depuis ce temps la race humaine sombre dans une dégénérescence physique, mentale et spirituelle. Pour sauver et relever l’humanité déchue, Jésus a pris cette même nature humaine de ceux qui sont tombés, c’est-à-dire la nature de l’homme après la chute d’Adam, affaiblie de milliers d’années de dégénérescence et c’est dans une telle nature qu’Il a remporté la victoire sur le péché sans jamais pécher Lui-même.
« Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché. » (Romains 8:3). « En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères. » (Hébreux 2:17). Il a été rendu semblable aux hommes en tous points en endossant même toutes nos faiblesses humaines. « Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage. » (Hébreux 5:2)
En faisant cela, il a pu être tenté en tous points comme nous sommes tentés; et il a vécu ainsi sans commettre de péché, afin de démontrer une parfaite justice dans une chair pécheresse.
« Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4:15).
Tout en se refusant volontairement l’utilisation de ses attributs divins (omniscience, omnipotence et omniprésence), afin de revêtir notre forme humaine dans sa faiblesse, Jésus n’a jamais cessé d’être Dieu et pouvait en tout temps reprendre ses attributs et sa forme divine, toutefois il ne l’a jamais fait. « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2:9).
La justice du Christ ne provenait pas de sa nature humaine pécheresse, mais existait par la foi. Il eut à renoncer à sa propre volonté en vue de suivre celle de son Père, car sa volonté humaine faisait obstacle à la volonté de Dieu.
« Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 5:30).
Sa vie victorieuse sur le péché est un exemple parfait de ce que Dieu désire réaliser en chacun de nous. En vivant comme nous, Jésus a démontré que nous pouvons vivre comme lui !
« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5:21).
4.5 – Une vie selon le plan de Dieu
Jésus vécut une vie en tout point conforme au plan de Dieu. Sa vie avait été tracée des centaines d’années avant sa naissance et le Christ en était conscient. Connaissant sa faiblesse humaine, Jésus resta toujours attentif aux directives de son Père :
« Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné… je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jean 8:28, 29).
Tout comme Dieu planifia la vie de Jésus avant sa naissance, l’Esprit de Dieu a conçu un plan pour chaque être humain. Il sait comment chacun de nous peut réaliser ses désirs les plus profonds et connaître une vie épanouie.
Raymond n’était pas certain de vouloir se soumettre au plan de Dieu. Au fond de lui-même, il nourrissait certaines craintes: « Si Dieu prend vraiment le contrôle de ma vie, il pourrait m’envoyer au fin fond de l’Afrique… », se disait-il.
Pourtant, lorsqu’il dut choisir quelle école fréquenter, Raymond décida pour la première fois de sa vie de rechercher la direction divine. Pendant plusieurs jours il passa du temps à prier et s’efforça d’écouter la réponse d’en haut. Après quelque temps, il lui sembla que tout le poussait à choisir l’option numéro 2 : une grande université, peu onéreuse mais aussi très impersonnelle. Raymond s’y inscrivit un peu à contrecoeur. Quelque temps après la rentrée, il fit la connaissance d’un groupe de jeunes universitaires chrétiens, aussi sympathiques qu’engagés dans leur foi. Ce qu’il vécut en leur compagnie durant les deux années qui suivirent transforma radicalement sa vie.
Quelques années plus tard, Raymond fit face à une autre décision importante : devait-il rester au Japon, où il avait enseigné pendant un an, ou bien rentrer dans son pays ? Il décida à nouveau de demander à Dieu d’être guidé de manière précise et Celui-ci lui inspira des raisons évidentes de rester au Japon. Or, c’est au cours de cette deuxième année que Raymond reçut l’offre totalement inattendue de produire des films destinés à faire connaître l’Évangile. Cela avait toujours été son rêve, son objectif à long terme, et voilà que Dieu était en train de le réaliser, là où il s’y attendait le moins.
Aujourd’hui, quand Raymond regarde en arrière, il discerne clairement la main de Dieu. À chaque fois qu’il dut faire face à une décision majeure et qu’il rechercha la direction divine, le Seigneur ouvrit devant lui de nouveaux horizons. « Ce genre d’existence bien tracée, écrit-il, vous donne envie de lui dire : « Seigneur, si tu as quelque chose en vue pour moi, s’il te plaît, fais-le moi savoir ». »
Mais comment connaître les plans de Dieu pour notre vie ? Dieu utilise plusieurs moyens pour nous les révéler.
1. La Bible.
Selon le psalmiste, quel est le manuel destiné à guider notre vie ?
« Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. » (Psaume 119:105).
Selon l’apôtre Paul, que pouvons-nous tirer de la vie des personnages bibliques ?
« Cela leur est arrivé à titre d’exemple et fut écrit pour nous avertir, nous pour qui la fin des siècles est arrivée. » (1 Corinthiens 10:11).
La Parole de Dieu renouvelle notre intelligence et nous donne le discernement (Romains 12:2; Psaumes 119:99). Au lieu d’essayer de connaître la volonté de Dieu en ouvrant votre Bible et en lisant au hasard un « texte providentiel », essayez plutôt de vous imprégner de la pensée de Dieu, par l’étude et la méditation de nombreux textes, et même de l’ensemble des Saintes Écritures. Un moment régulier d’étude de la bible dans un esprit de prière est la meilleure façon de discerner les bonnes priorités.
2. La providence divine.
Dieu nous conduit également par des circonstances divinement dirigées. Le psaume 23 dépeint Dieu comme le Bon Berger. Un berger veille sur ses brebis et les conduit. Dieu peut aider ceux dont il a la charge à tirer profit de chaque expérience vécue.
3. La conscience éclairée par Dieu.
Dieu nous dirige encore en parlant à notre conscience. L’apôtre Paul affirme que les croyants bénéficient de la direction de Dieu à travers le ministère de l’Esprit-Saint. (1 Corinthiens 2:10). Il rappelle aux croyants que l’Esprit peut illuminer les « yeux de votre cœur » (Éphésiens 1:18). Dans un prochain guide Découverte consacré à la prière nous verrons que celle-ci nous permet de parler directement avec Dieu. Plus nous communiquons régulièrement avec Dieu, plus il est à même de nous guider. Il façonne nos impressions, notre raisonnement, notre jugement afin que nous puissions distinguer clairement quel est le prochain pas à faire.
4.6 – Des indications concordantes
Il est évidemment possible de s’imaginer que l’on mène une vie dirigée par Dieu alors qu’en réalité on suit simplement ses propres impulsions, ses penchants naturels. La Bible nous met en garde contre un tel piège :
« Telle voie paraît droite devant un homme, mais à la fin, c’est la voie de la mort. » (Proverbes 16:25).
Nos impressions doivent être en harmonie avec l’enseignement de la Bible. Il n’est pas prudent de tirer la conclusion que Dieu nous dirige à moins que les trois indicateurs mentionnés ci-dessus ne soient concordants.
Prenez l’exemple de Jacques. Mari d’une charmante épouse et père de deux enfants, il se laissa pourtant entraîner dans une aventure amoureuse hors mariage. Or, Jacques était un chrétien engagé. Comment allait-il justifier son comportement face aux paroles claires de la Bible au sujet de l’adultère ? Il dit simplement à ses amis : « J’ai prié à ce sujet et je sens que c’est la volonté de Dieu. »
Les sentiments et autres « impressions intérieures » de Jacques le menèrent dans la mauvaise direction. Il s’imagina que la rencontre de cette femme était « providentielle » au lieu de considérer cette relation à la lumière de l’enseignement biblique. Les avertissements bibliques au sujet de l’adultère et les conseils sur la manière dont un homme doit honorer son épouse auraient pu prévenir Jacques des conséquences dévastatrices de cette liaison. Il aurait ainsi pris conscience qu’il était en train de confondre de fortes pulsions psycho-physiologiques avec des directives divines.
Quel est le test final permettant de déterminer la voie à suivre ?
« À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, c’est qu’il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Ésaïe 8:20).
La Bible, « la loi et le témoignage », est notre dernier arbitre, le guide qui fait autorité. Nous ne devons jamais permettre à une impression quelconque ni à une circonstance apparemment providentielle de nous éloigner d’un principe biblique.
4.7 – La croix rend possible la destruction du péché
Lorsque le diable vint tenter Jésus au désert, il l’attaqua sous l’angle de la soumission. Le Sauveur essayerait-il d’accomplir sa mission en utilisant des raccourcis, des méthodes de ce monde, ou bien se soumettrait-il inconditionnellement à la volonté du Père ?
« Veux-tu éviter les sacrifices et les souffrances que le salut de l’humanité t’imposent ? Je peux livrer le monde entier entre tes mains, et t’offrir la célébrité, la richesse et une vie confortable. » Satan cita même l’Écriture pour mieux séduire Jésus. Mais, à chaque fois, Jésus lui résista par ces trois mots : « Il est écrit » (Matthieu 4:1-11).
Jésus nous a donné une précieuse leçon de vie en nous précédant sur le chemin de la soumission à la volonté du Père. Même en pleine agonie à Gethsémané, il s’écria : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26:39). Après trois années d’un ministère vécu jour après jour en harmonie avec le plan de son Père, le Christ laissa échapper ses derniers mots : « Tout est accompli » (Jean 19:30). Ce qui signifie : « Le plan de Dieu pour ma vie est maintenant pleinement réalisé. »
Écoutez la voix de Dieu vous parler à travers sa Parole, votre conscience et les circonstances providentielles de la vie. Apprenez à accepter ses directives et à les suivre. Vous découvrirez alors la joie d’une « existence bien tracée », d’une vie guidée par Dieu.
« Cher Père céleste, merci d’avoir envoyé Jésus dans ce monde pour vaincre le Mal. Merci au Christ d’être venu volontairement pour me sauver de mes péchés et me montrer le chemin d’une vie abondante. Père, je désire que tu diriges ma vie comme tu as dirigé celle de Jésus. Je t’en prie, inspire mes pensées et conduis mes projets. C’est dans les mérites de ton Fils Jésus-Christ que je te prie, amen. »
QUESTIONNAIRE