3.0 – Suis-je important aux yeux de Dieu ?
Découvrez la vérité sur le mal
Certains jours, le monde ressemble à un paradis. Vous vous levez au petit matin, prenez une profonde respiration à la fenêtre et contemplez le soleil qui brille sur les fleurs de votre jardin. Il y a des jours comme ça, où la vie paraît tellement belle ! Belle comme une journée de printemps, comme une symphonie de Mozart, comme le sourire d’un ami ou les yeux d’une mariée…
Mais d’autres jours, le monde ressemble à un film d’horreur. Vous êtes réveillé par le hurlement des média : attaque terroriste, énième victime d’un tueur en série, famine, guerre, tremblement de terre… Il y a des jours où plus rien ne va, où tout est trop injuste. Pourquoi ces jeunes missionnaires ont-ils été poignardés par les indigènes qu’ils venaient aider, tandis que de hauts dirigeants de la mafia profitent de la vie avec leur famille, dans des propriétés luxueuses ?
Ce monde à la fois terrible et merveilleux a-t-il un sens ? Dieu l’a-t-il créé dans un but précis ? Pourquoi sommes-nous sur terre ? Notre vie est-elle vraiment importante aux yeux de Dieu, ou sommes-nous de simples rouages dans une immense machine cosmique ?
3.1 – Dieu a créé un monde parfait
Commençons par réaffirmer que Dieu est l’architecte et le créateur de toutes choses, des supernovae aux ailes des papillons. Combien de temps a-t-il fallu à Dieu pour accomplir le puissant miracle de la création ?
« Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche … Car il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe. » (Psaumes 33.6, 9)
Dieu n’a qu’à dire un mot pour que les électrons, les protons et les neutrons s’organisent selon son ordre. Il n’a nul besoin de longues périodes de temps pour accomplir ses desseins. Nous limitons considérablement sa puissance si nous affirmons que Dieu a eu besoin de millions d’années d’évolution pour créer le monde et ce qu’il renferme.
3.2 – Six jours pour créer le monde
En combien de temps Dieu a-t-il créé notre monde ?
« Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. » (Exode 20.11)
Notre Dieu, éternel et tout-puissant, aurait pu créer le monde en un instant, « par le souffle de sa bouche », mais il décida d’y consacrer six jours. Il n’avait pas besoin de six jours pour accomplir cette tâche. Six minutes ou même six secondes auraient été suffisantes. Cependant, dans sa grande sagesse, il choisit de faire ainsi.
Le premier chapitre de la Bible (Genèse 1) décrit ce que Dieu a accompli au cours de la semaine de la création. Lisez ce chapitre dans son intégralité.
La semaine de la création:
Premier jour | La lumière, séparation du jour et de la nuit |
Deuxième jour | L’atmosphère terrestre |
Troisième jour | La terre sèche, la végétation |
Quatrième jour | Apparition du soleil et de la lune |
Cinquième jour | Les oiseaux, les poissons |
Sixième jour | Les animaux terrestres, l’homme |
Septième jour | Le sabbat |
Par quel chef-d’œuvre Dieu couronna-t-il sa création, au sixième jour ?
« Dieu dit: Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine… sur toute la terre… Dieu créa l’homme à son image: il le créa à l’image de Dieu, homme et femme il les créa. » (Genèse 1.26, 27)
Dieu décida de créer des individus semblables à lui, capables de penser, de ressentir et d’aimer. Des êtres à son image, tant par sa ressemblance extérieure que par son caractère d’amour. C’est une merveilleuse nouvelle! Elle nous permet de comprendre qui nous sommes et quelle valeur nous avons aux yeux de notre Père céleste.
« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant. » (Genèse 2.7).
Le Tout-Puissant forma donc le corps d’Adam à partir de la poussière du sol, de la matière inanimée, mais lorsqu’il « insuffla dans ses narines un souffle vital », l’homme « devint un être vivant ».
Dieu le nomma Adam, ce qui signifie simplement « homme ». Et pour compléter son acte de création, Dieu fit la première femme — que son mari appela Ève, c’est-à-dire « la vivante » (versets 18-25 ; 3.20) — car notre créateur savait que l’homme aurait besoin d’une partenaire.
Formés de la main même de Dieu, Adam et Ève reflétaient tous deux son image. Le Tout-Puissant aurait pu créer des êtres programmés pour se promener béatement dans le jardin d’Eden et adorer leur créateur sur commande. Il aurait pu créer des comédiens jouant sans la moindre faute une pièce écrite par lui seul. Mais il voulait bien davantage: il voulait une relation d’amour. Les animaux sont de charmants compagnons, mais limités en matière de conversation. Les robots peuvent sourire, parler poliment et même faire la vaisselle, mais il ne peuvent aimer.
Voilà pourquoi Dieu fit l’homme et la femme. Il ne pouvait nous faire un plus grand honneur que celui de nous créer à son image, avec la capacité de penser et de décider, de choisir et de nous souvenir, de comprendre et d’aimer. Adam et Ève représentaient le couronnement de la création divine. Ils étaient ses enfants, et il tenait à eux comme à la prunelle de ses yeux.
3.3 – Le mal s’introduit dans un monde parfait
L’homme et la femme avaient tout pour être heureux. Ils jouissaient d’une parfaite santé physique et mentale, et vivaient dans un jardin superbe, au cœur d’un monde sans défaut (Genèse 1.28-31). Dieu leur avait promis des enfants (Genèse 1.28). Il leur avait aussi promis joie et satisfaction dans leur travail et dans l’exercice de leur créativité (Genèse 2.15). Parlant face-à-face avec leur créateur (Genèse 3.8), nos premiers parents ne connaissaient ni souci, ni crainte, ni maladie. Rien ne venait assombrir leur existence bénie.
Il nous arrive encore parfois de vivre de ces heures précieuses qui ont un parfum de l’Éden. Mais elles sont rares et fugaces… Comment notre monde a-t-il pu changer si radicalement, au point de devenir un lieu de souffrance et de misère ? Les deuxième et troisième chapitres de la Genèse (Genèse 2-3) nous racontent comment le péché est apparu sur notre terre. Prenez le temps de lire ces deux chapitres, dont voici un bref résumé.
Quelque temps après que Dieu ait établi notre monde, le diable vint troubler la tranquillité de ses habitants. Il tenta de convaincre Adam et Ève de désobéir à leur créateur. La sphère d’influence du diable avait été limitée par Dieu à un seul arbre du jardin, « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Selon l’avertissement divin, le premier couple devait éviter la proximité de cet arbre et ne jamais manger de son fruit, car cela les conduirait à la mort.
Mais un jour, Ève vint se promener près de l’arbre défendu et le diable en profita pour lui tendre un piège. Il affirma que Dieu avait menti et qu’en mangeant du fruit de cet arbre, non seulement elle ne mourrait pas mais encore elle acquerrait une intelligence divine, connaissant le bien et le mal. Tragiquement, Ève — puis Adam — se laissèrent convaincre et goûtèrent au fruit défendu. Leur lien de confiance et d’obéissance envers Dieu fut ainsi rompu.
Adam et Ève étaient appelés à gouverner le monde avec sagesse et justice, en tant que gérants des œuvres de Dieu (Genèse 1.26). Mais en brisant l’alliance qui les unissait au créateur et en choisissant virtuellement le diable comme nouveau chef, ils firent le premier pas vers une rébellion planétaire contre Dieu. Aujourd’hui, le diable considère la Terre comme sa propriété et fait tout ce qui est en son pouvoir pour assujettir ses habitants.
Avez-vous remarqué qu’il nous arrive souvent de commettre des actes égoïstes ou même cruels, alors qu’en réalité nous désirons le contraire ? Pourquoi ? Parce qu’une force négative est à l’oeuvre dans notre monde. L’ennemi invisible travaille à notre chute, à notre déchéance morale. Bien des crimes odieux sont perpétrés par des êtres qui se sont soumis, consciemment ou non, à cette puissance destructrice. Ils accomplissent alors des actes dont ils ne se seraient jamais cru capables.
En lisant le chapitre 3 de la Genèse, vous découvrirez que le péché a amené Adam et Ève à se cacher et à craindre la présence de Dieu. Le péché a affecté toute la création, détraquant la superbe machine divine. Les roses produisirent des épines. Le sol fut frappé d’aridité et travailler devint un fardeau. Les maladies firent leur apparition, frappant aveuglément. La jalousie, l’animosité et la rancune commencèrent à séparer les êtres humains. Et plus terrible que tout, la mort envahit notre monde !
3.4 – Qui est ce diable qui a infecté notre monde ?
Le Nouveau Testament, à lui seul, mentionne le diable — ou Satan — une centaine de fois. La Bible le présente comme un être personnel et bien réel.
Que nous apprend Jésus à propos de son caractère ?
« Il (le diable) a été meurtrier dès le commencement, et il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, ses paroles viennent de lui-même car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8.44)
D’après Jésus, Satan est à l’origine du péché dans notre univers, il est le « père » du péché, du meurtre et du mensonge.
Thomas Carlyle, le célèbre philosophe britannique, invita un jour Ralph Waldo Emerson à l’accompagner dans les bas quartiers de Londres. Tandis qu’ils marchaient sans mot dire, observant la misère et le vice qui les entouraient, Carlyle demanda finalement : « Alors, croyez-vous en l’existence du diable maintenant ? ». On pourrait aujourd’hui visiter les hôpitaux, les prisons et les bidonvilles de nos cités, ou suivre les caméras de télévision sur les champs de batailles qui tuent et mutilent des innocents, et poser à nouveau la question : Croyez-vous en l’existence du diable maintenant ?
3.5 – Dieu a-t-il créé le diable ?
D’après Jésus, d’où vient le diable ?
« Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. » (Luc 10.18).
Comment la Bible décrit-elle cette chute ?
« Il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Le dragon combattit, lui et ses anges, mais ils ne fut pas le plus fort, et il ne se trouva plus de place pour eux dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre habitée ; il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12.7-9).
Dieu a-t-il créé le diable ? Pas du tout ! Tout ce que Dieu crée est parfait. Un Dieu juste ne pourrait produire le mal. La Bible dit que le diable et les anges, qu’il avait séduits, perdirent leur place dans le ciel et, après notre création, descendirent sur notre terre où ils réussirent leur mauvais coup : celui de ravir à Adam et Ève leur rôle de gérants de ce monde.
D’où vient le diable ? Comment a-t-il pu s’introduire au ciel tout d’abord ?
« Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu te promenais au milieu des pierres ardentes. tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’injustice a été trouvée chez toi. » (Ézéchiel 28.14-15)
Selon ce passage, Dieu n’a pas créé le diable, mais un ange parfait. Cependant, cet ange se transforma graduellement en un démon. Au départ, Satan était l’un des anges les plus haut placés parmi les êtres célestes, tout près du trône de Dieu. Mais lorsqu’il commit le péché et que « l’iniquité fut trouvée en lui », il dut être expulsé du ciel. Se présentant à Adam et Ève comme leur meilleur ami, il se révéla en fait l’ennemi mortel de l’humanité.
Quand vous voyez des bandes dessinées représentant le démon avec des cornes et une queue fourchue, rappelez-vous que la Bible n’est pas aussi naïve. Les Écritures nous révèlent que le grand ennemi de Dieu fut un jour le plus sage et le plus bel ange du ciel.
3.6 – Pourquoi le diable s’est-il rebellé ?
Si Dieu a créé un ange parfait, comment a-t-il pu devenir pécheur ?
« Quoi donc ! Tu es tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le dompteur des nations ! Tu disais en ton coeur : je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu, je siégerai sur la montagne de la Rencontre des dieux, au plus profond du nord ; je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut. » (Ésaïe 14.12-14).
L’être que nous appelons maintenant Satan était à l’origine Lucifer, l’astre brillant. Un jour, dans le cœur de cet ange, la vanité et l’ambition commencèrent à supplanter l’amour et l’esprit de service. Sa fierté devint une obsession au point de vouloir prendre la place de Dieu. Celui-ci lui avait déjà offert une position extrêmement élevée en tant que chef des anges. Mais il en voulait plus. Il devint de plus en plus jaloux de Dieu et chercha à lui ravir le trône.
Lucifer dut user de toutes sortes de stratagèmes pour persuader d’autres êtres célestes de se joindre à lui et d’adopter son plan diabolique. On peut l’imaginer soufflant à l’oreille des anges que Dieu les privait de nombreux bienfaits, que les lois divines étaient trop restrictives et que leur souverain était bien égoïste. Il calomnia le nom de Celui dont le caractère est la définition même de l’amour.
Comment ce conflit fut-il résolu ?
« Ton coeur est devenu arrogant à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ta splendeur ; je te jette par terre. » (Ézéchiel 28.17).
Quand le cœur de Lucifer s’enorgueillit et qu’il choisit de se rebeller, Dieu dut le chasser du ciel. Pourquoi ? Parce que l’orgueil et l’égoïsme sont la source de tous les péchés et qu’ils ne peuvent exister dans la présence de Dieu.
Lucifer changea l’amour qu’il éprouvait pour Dieu en un amour malsain pour lui-même. La jalousie fit du chef des anges un être diabolique. Pour préserver la paix et l’harmonie dans le ciel, Dieu dut l’exiler ainsi qu’un tiers des anges, qui l’avaient suivi dans sa rébellion (Apocalypse 12.4-9).
3.7 – Qui est responsable du péché ?
Pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé des êtres incapables de péché ? S’il l’avait fait, nous ne connaîtrions pas le problème du mal dans notre monde…
Pour répondre à cette question nous devons revenir à la raison fondamentale pour laquelle Dieu a créé l’être humain : entretenir des relations profondes avec des êtres capables d’aimer. Il fit alors une chose à laquelle lui seul pouvait penser : il « créa l’homme à son image » (Genèse 1.27).
C’est ce qui fait de nous des individus libres et responsables. Nous pouvons décider d’aimer Dieu ou de nous détourner de lui.
De quelle capacité unique Dieu a-t-il doté les hommes et les anges, les distinguant ainsi des animaux ?
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. » (Josué 24.15).
Dieu a donné à tous, anges et êtres humains de tous les temps, la capacité de faire des choix. Il les presse de choisir le bien, car leur conscience leur dit que la voie de Dieu est la meilleure, et de s’éloigner du mal, car cette même conscience les avertit des résultats de la désobéissance et du péché.
Dieu n’était pas obligé de créer des êtres libres. Mais il savait que seuls des individus ayant la possibilité de penser et de choisir pouvaient réellement aimer. Il désirait que nous puissions comprendre et apprécier son caractère, que nous répondions librement à son amour et que nous manifestions ce même amour envers les autres.
Dieu tenait tant à partager son amour qu’il prit le risque énorme de nous créer libres. Il savait qu’il était possible que l’une de ses créatures choisisse de ne plus le servir. Le diable, le premier, fit ce choix terrible. C’est avec lui que débuta la tragédie du péché (Jean 8.44; 1 Jean 3.8).
3.8 – La croix rend possible la destruction du péché
Pourquoi cette tragédie ne s’est-elle pas arrêtée avec Lucifer ? Comment Dieu a-t-il pu laisser l’ange déchu vivre et ainsi répandre le virus ? Il faut se souvenir que Lucifer avait mis en doute la justice de Dieu. Il avait colporté des mensonges à propos du souverain de l’univers. Mais comme l’idée du mensonge n’avait jamais pénétré l’esprit des anges jusqu’alors, ils ne saisirent pas pleinement ce qui se cachait derrière les séductions de Lucifer.
Si Dieu avait détruit Lucifer instantanément, les anges auraient eu peur de lui. Ils l’auraient servi par crainte plutôt que par amour. Or c’est précisément pour vivre avec eux une relation d’amour, que Dieu les avait créés libres.
À ce moment de l’histoire de l’univers, comment pouvait-on être sûr que le gouvernement de Dieu était le meilleur ? Il n’y avait jamais eu d’alternative ! C’est la raison pour laquelle Dieu donna à Satan l’occasion de montrer ce que valait son système et lui permit même de le proposer à Adam et Ève.
Notre planète est devenue un banc d’essai pour Satan, permettant à son caractère et à la nature de son royaume d’être mis en lumière. Le contraste entre ce royaume et celui de Dieu est frappant. Qui a raison ? Qui mérite notre confiance ? Telles sont les questions auxquelles le grand conflit entre Jésus et Satan doit répondre.
Lucifer s’est comporté d’une manière si trompeuse qu’il fallait laisser son « système alternatif » révéler sa vraie nature, afin que l’univers entier soit convaincu de sa perversité. Il a fallu du temps pour que chacun saisisse pleinement les effets désastreux de l’alternative proposée par Satan. Mais finalement, tout le monde constatera que « le salaire du péché, c’est la mort » et que « le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6.23).
Alors, dans l’univers entier, toutes les créatures de Dieu pourront affirmer : « Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations ! Seigneur, qui ne craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront et se prosterneront devant toi, parce que ta justice a été manifestée. » (Apocalypse 15.3-4).
Quand tous auront compris la nature destructrice du péché et de la philosophie de Satan, Dieu pourra éliminer le mal et son auteur. Il devra également détruire tous ceux qui s’entêtent à suivre Satan et refusent la grâce de Dieu. (Les guides 22 et 23 étudient ce thème plus en détail.)
Il tarde à notre Dieu de régler le problème du péché et de la souffrance. Mais il attend le moment où il pourra le faire de manière définitive, sans retour en arrière, tout en préservant notre liberté de choix.
Comment sommes-nous certains que Dieu détruira le péché pour toujours ?
« Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les oeuvres qu’elle renferme, sera consumée… Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. » (2 Pierre 3.10,13).
Quand Dieu dira enfin : « C’en est fait ! » (Apocalypse 16.17), alors le péché sera éliminé pour l’éternité. Plus jamais il ne contaminera l’univers. Les résultats tragiques du péché seront si évidents que la rébellion envers Dieu ne viendra plus à l’esprit de quiconque.
Qu’est-ce qui rend possible la destruction finale du diable et du péché ?
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi (le Christ), d’une manière semblable y a participé, afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et de délivrer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans l’esclavage. » (Hébreux 2.14, 15).
C’est à la croix que les habitants des mondes qui ne se sont pas soumis à l’emprise de Satan virent pleinement qui il était : un trompeur, un menteur, un meurtrier. C’est là qu’il révéla son véritable caractère en poussant les hommes à mettre à mort le Fils de Dieu. L’univers entier put constater la cruauté et l’inhumanité du péché. La croix dévoila les motivations véritables de Satan, et lorsque Dieu le détruira avec ceux qui persistent dans le péché, tous reconnaîtront que Dieu est juste.
La mort de Jésus sur la croix a rendu certaine l’élimination du péché, car les intentions réelles de Satan y ont été dévoilées aux yeux de tous (Jean 12.31, 32). Mais la croix a aussi manifesté le caractère du Christ, le Sauveur du monde. À Golgotha le pouvoir de l’amour a offert un contraste frappant avec l’amour du pouvoir. Tous savent désormais que l’amour inconditionnel est la motivation de Dieu dans tous ses agissements envers Satan et envers les hommes.
À la croix, l’extraordinaire démonstration d’amour offerte par le Christ a été plus forte que les pires méfaits de Satan. Le diable a été vaincu. La bataille devait déterminer qui gouvernerait notre monde, Christ ou Satan. La croix a réglé cette question pour toujours.
Jésus-Christ est le vainqueur !
Avez-vous établi une relation personnelle avec ce Sauveur qui est allé jusqu’à la mort pour révéler son amour incomparable et immuable ? Il ne tient qu’à vous de faire vôtre cette prière et de laisser le Christ entrer dans votre vie :
« Père du ciel, je te remercie de m’avoir créé à ton image en me donnant la liberté de pensée, de choisir et d’aimer. Merci de ne pas m’avoir laissé seul face au problème du mal qui m’a infecté profondément. Merci d’avoir envoyé Jésus-Christ parmi nous, afin de nous donner le pouvoir de rejeter le mal et Satan, en m’accordant le pardon de tous mes péchés, par son sang versé à la croix. S’il te plaît, viens maintenant dans mon cœur et chasse mes pensées rebelles. Prends possession de mon être entier et aide-moi à rester près de toi, jour après jour. Je te remercie d’écouter ma prière, dans l’esprit de Jésus. Amen. »
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